Je ne suis pas fou des mois de septembre. Je ne suis pas concerné cette année, mais quand juillet et août s'effacent, je trouve toujours à l'air du temps un parfum de rentrée des classes. On va po-si-ti-ver ! Pour moi, ce dimanche est aussi synonyme d'anniversaire: je fête aujourd'hui les huit ans de ce blog ! À votre santé à toutes et tous ! J'ai soudain eu envie de revenir sur la façon dont tout a commencé...
En 2007, je travaillais dans un journal mensuel et j'étais confronté alors à une nécessité imprévue: fournir assez d'articles pour alimenter un certain nombre de pages susceptibles d'intéresser un lectorat complémentaire. C'est ainsi que, sur une idée de titre de rubrique inventé par une collègue maquettiste (coucou, Céline !), les Cultures multiples sont nées. Chaque mois, une grande enseigne partenaire nous permettait de lui emprunter livres, BDs, CDs et DVDs. J'ai pris l'habitude de piocher des films que je ne serais pas forcément allé voir au cinéma... et je suis alors, comme on dit, tombé en cinéphilie.
Bonus du jour: le copier-coller de sept de mes premières chroniques. Double précision avant tout: j'ai pu changer d'avis sur les films visés. Mais rien n'est sûr, en réalité: je crois n'en avoir revu aucun depuis.
Le faucon maltais / John Huston / 1941
C'est la plus connue des quatre adaptations cinématographiques du roman de Dashiel Hammett. Elle a même totalement éclipsé le roman original. Mais comment en vouloir à Bogey ? Dans Le faucon maltais, le bel Humphrey Bogart se glisse avec aisance dans la peau du détective Sam Spade. Avec son franc-parler et ses méthodes expéditives, il accepte de venir en aide à une jolie femme qui se dit menacée. Problème: le soir même, son coéquipier est assassiné. Débute alors une intrigue policière des plus alambiquées, dont l'humour n'est pourtant pas exclu. En guise de bonus, le DVD propose notamment deux documentaires et un court-métrage. Incontournable.
Tideland / Terry Gilliam / 2005
La mère d'une petite fille meure d'overdose. Le père, lui, continue de se piquer. Parce qu'il faut quand même changer un peu, il emmène sa gamine à la campagne, sur ce qu'il croit être le chemin du Jutland. Là-bas, Jeliza-Rose promène ses têtes de poupées et, sur le bord d'une voie ferrée, rencontre Dell et Dickens, au moins aussi fracassés que son géniteur. Après Les frères Grimm, Terry Gilliam revient à ses premières amours, 100% déjantées. Ce film-là n'est pas le plus accessible de toute sa filmographie, mais il vaut pour les acteurs, tous impeccables dans leurs drôles de rôles. Mention spéciale pour Jodelle Ferland, époustouflante.
Le vent se lève / Ken Loach / 2006
Avec Ken Loach, un film est toujours engagé, à la limite de la partialité. Le maître a décroché la Palme d'or avec cette oeuvre sombre. Il y évoque le destin de deux frères irlandais des années 20, en rébellion contre l'occupant anglais. Le propos peut paraître manichéen: les soldats du roi apparaissent immédiatement comme des brutes sanguinaires. Ce serait oublier que le réalisateur filme avant tout des êtres qui entendent rester maîtres de leur destin, sans toujours y parvenir. La révolte irlandaise est traitée sans complaisance, avec ce qu'elle contient de violence. Ce cinéma-là peut ne pas plaire. Il laisse difficilement indifférent.
L'homme sans frontière / Peter Fonda / 1971
Ils sont trois, à cheval, sur la route de la prometteuse Californie. Harry, ce soir-là, est fatigué. Il renonce à aller plus loin et décide qu'au petit matin, il retournera rejoindre sa femme, qu'il a quittée sept ans auparavant. Tant pis pour l'océan, les oranges et les filles de l'Ouest. Arch, son vieux compagnon de route, se prépare à poursuivre l'aventure, malgré tout. Mais Dan, le plus jeune du trio, est tué. Les deux hommes oublient alors leurs rêves et font demi-tour. Sublimé par de magnifiques images, ce western, parle, comme d'autres, d'amour, d'amitié, de vengeance et de mort. Sur les pas de son père Henry, Peter Fonda marche vers son destin.
Le parfum / Tom Tykwer / 2006
Stanley Kubrick lui-même avait fini par renoncer. C'est finalement Tom Tykwer qui s'est lancé dans l'adaptation du célèbre roman de Patrick Süskind. Matériau difficile et défi majeur: comment, en effet, transmettre des senteurs à l'image ? De fait, le réalisateur allemand y parvient plutôt bien, à grand renfort de plans très explicites. Il peut ainsi raconter facilement la drôle d'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, enfant perdu du 18ème siècle, devenu meurtrier dans l'espoir de garder éternellement le souvenir, la trace des fragrances. Cinéma oblige, quelques passages du livre sont éludés, mais l'essentiel est là. Jusqu'à l'horreur finale...
Happy feet / George Miller / 2006
Mumble, le fils de Memphis et de Norma Jean, a un très sérieux problème: il ne sait pas chanter, ce qui est pourtant pour ses congénères la seule manière de séduire. Tout ce qu'il maîtrise, c'est l'art de la danse. Problème: c'est une qualité que ne goûtent guère ses parents et encore moins les vieux de la tribu. Ces derniers croient même Mumble responsable du manque de nourriture. Ni une ni deux, le pauvre petit se retrouve condamné à l'exil. Loin des siens, il affrontera le danger et se fera des amis, avant de revenir mettre à mal ses détracteurs et... rassurer sa maman. Pas si facile, en fait, la vie d'un manchot sur la banquise !
Quelques jours en septembre / Santiago Amigorena / 2006
"Ton père veut te revoir": c'est l'annonce qu'Irène fait à Orlando, jolie fille d'une vingtaine d'années. Un choc pour cette dernière, qui n'a plus vu l'intéressé depuis un bon moment. Autre surprise: Elliott a un fils, David, bien décidé lui aussi à partir à la recherche de son mystérieux papa. Le problème, c'est que, très vite, apparaissent un tueur et deux types bizarres, tous également pressés de retrouver Elliott. Pourquoi ce dernier est-il l'objet d'autant d'intérêt ? On le comprend très vite, sans conséquence pour le charme de ce film d'espionnage à la française. Une réussite passée plutôt inaperçue en salles et qui mérite une autre chance.
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Bonus du bonus: d'autres avis sur certains des films...
- Le faucon maltais: Elle et Lui.
- Tideland: Elle et Lui / Pascale / Laurent.
- Le vent se lève: Elle et Lui / Pascale / Sentinelle.
- Le parfum: Pascale / Ideyvonne.
- Quelques jours en septembre: Pascale / Chonchon.
Et pour finir, une précision...
La toute première photo est issue du très bon Fantastic Mr. Fox. Mon premier Wes Anderson, découvert dans un cinéma, en juin 2010.
En 2007, je travaillais dans un journal mensuel et j'étais confronté alors à une nécessité imprévue: fournir assez d'articles pour alimenter un certain nombre de pages susceptibles d'intéresser un lectorat complémentaire. C'est ainsi que, sur une idée de titre de rubrique inventé par une collègue maquettiste (coucou, Céline !), les Cultures multiples sont nées. Chaque mois, une grande enseigne partenaire nous permettait de lui emprunter livres, BDs, CDs et DVDs. J'ai pris l'habitude de piocher des films que je ne serais pas forcément allé voir au cinéma... et je suis alors, comme on dit, tombé en cinéphilie.
Bonus du jour: le copier-coller de sept de mes premières chroniques. Double précision avant tout: j'ai pu changer d'avis sur les films visés. Mais rien n'est sûr, en réalité: je crois n'en avoir revu aucun depuis.
Le faucon maltais / John Huston / 1941
C'est la plus connue des quatre adaptations cinématographiques du roman de Dashiel Hammett. Elle a même totalement éclipsé le roman original. Mais comment en vouloir à Bogey ? Dans Le faucon maltais, le bel Humphrey Bogart se glisse avec aisance dans la peau du détective Sam Spade. Avec son franc-parler et ses méthodes expéditives, il accepte de venir en aide à une jolie femme qui se dit menacée. Problème: le soir même, son coéquipier est assassiné. Débute alors une intrigue policière des plus alambiquées, dont l'humour n'est pourtant pas exclu. En guise de bonus, le DVD propose notamment deux documentaires et un court-métrage. Incontournable.
Tideland / Terry Gilliam / 2005
La mère d'une petite fille meure d'overdose. Le père, lui, continue de se piquer. Parce qu'il faut quand même changer un peu, il emmène sa gamine à la campagne, sur ce qu'il croit être le chemin du Jutland. Là-bas, Jeliza-Rose promène ses têtes de poupées et, sur le bord d'une voie ferrée, rencontre Dell et Dickens, au moins aussi fracassés que son géniteur. Après Les frères Grimm, Terry Gilliam revient à ses premières amours, 100% déjantées. Ce film-là n'est pas le plus accessible de toute sa filmographie, mais il vaut pour les acteurs, tous impeccables dans leurs drôles de rôles. Mention spéciale pour Jodelle Ferland, époustouflante.
Le vent se lève / Ken Loach / 2006
Avec Ken Loach, un film est toujours engagé, à la limite de la partialité. Le maître a décroché la Palme d'or avec cette oeuvre sombre. Il y évoque le destin de deux frères irlandais des années 20, en rébellion contre l'occupant anglais. Le propos peut paraître manichéen: les soldats du roi apparaissent immédiatement comme des brutes sanguinaires. Ce serait oublier que le réalisateur filme avant tout des êtres qui entendent rester maîtres de leur destin, sans toujours y parvenir. La révolte irlandaise est traitée sans complaisance, avec ce qu'elle contient de violence. Ce cinéma-là peut ne pas plaire. Il laisse difficilement indifférent.
L'homme sans frontière / Peter Fonda / 1971
Ils sont trois, à cheval, sur la route de la prometteuse Californie. Harry, ce soir-là, est fatigué. Il renonce à aller plus loin et décide qu'au petit matin, il retournera rejoindre sa femme, qu'il a quittée sept ans auparavant. Tant pis pour l'océan, les oranges et les filles de l'Ouest. Arch, son vieux compagnon de route, se prépare à poursuivre l'aventure, malgré tout. Mais Dan, le plus jeune du trio, est tué. Les deux hommes oublient alors leurs rêves et font demi-tour. Sublimé par de magnifiques images, ce western, parle, comme d'autres, d'amour, d'amitié, de vengeance et de mort. Sur les pas de son père Henry, Peter Fonda marche vers son destin.
Le parfum / Tom Tykwer / 2006
Stanley Kubrick lui-même avait fini par renoncer. C'est finalement Tom Tykwer qui s'est lancé dans l'adaptation du célèbre roman de Patrick Süskind. Matériau difficile et défi majeur: comment, en effet, transmettre des senteurs à l'image ? De fait, le réalisateur allemand y parvient plutôt bien, à grand renfort de plans très explicites. Il peut ainsi raconter facilement la drôle d'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, enfant perdu du 18ème siècle, devenu meurtrier dans l'espoir de garder éternellement le souvenir, la trace des fragrances. Cinéma oblige, quelques passages du livre sont éludés, mais l'essentiel est là. Jusqu'à l'horreur finale...
Happy feet / George Miller / 2006
Mumble, le fils de Memphis et de Norma Jean, a un très sérieux problème: il ne sait pas chanter, ce qui est pourtant pour ses congénères la seule manière de séduire. Tout ce qu'il maîtrise, c'est l'art de la danse. Problème: c'est une qualité que ne goûtent guère ses parents et encore moins les vieux de la tribu. Ces derniers croient même Mumble responsable du manque de nourriture. Ni une ni deux, le pauvre petit se retrouve condamné à l'exil. Loin des siens, il affrontera le danger et se fera des amis, avant de revenir mettre à mal ses détracteurs et... rassurer sa maman. Pas si facile, en fait, la vie d'un manchot sur la banquise !
Quelques jours en septembre / Santiago Amigorena / 2006
"Ton père veut te revoir": c'est l'annonce qu'Irène fait à Orlando, jolie fille d'une vingtaine d'années. Un choc pour cette dernière, qui n'a plus vu l'intéressé depuis un bon moment. Autre surprise: Elliott a un fils, David, bien décidé lui aussi à partir à la recherche de son mystérieux papa. Le problème, c'est que, très vite, apparaissent un tueur et deux types bizarres, tous également pressés de retrouver Elliott. Pourquoi ce dernier est-il l'objet d'autant d'intérêt ? On le comprend très vite, sans conséquence pour le charme de ce film d'espionnage à la française. Une réussite passée plutôt inaperçue en salles et qui mérite une autre chance.
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Bonus du bonus: d'autres avis sur certains des films...
- Le faucon maltais: Elle et Lui.
- Tideland: Elle et Lui / Pascale / Laurent.
- Le vent se lève: Elle et Lui / Pascale / Sentinelle.
- Le parfum: Pascale / Ideyvonne.
- Quelques jours en septembre: Pascale / Chonchon.
Et pour finir, une précision...
La toute première photo est issue du très bon Fantastic Mr. Fox. Mon premier Wes Anderson, découvert dans un cinéma, en juin 2010.
Intéressantes ce petites chroniques sans conséquences qui sont autant d'invitations à la découverte ("Tideland") ou bien piqûres de rappel ("le Faucon Maltais").
RépondreSupprimerHAPPY BIRTHDAY alors :)
RépondreSupprimerHuit ans ? Ton blog ne fait pas son âge., Martin. Félicitations !
RépondreSupprimerJe te souhaite un très bon blogs anniversaire Martin. Au plaisir de te lire encore longtemps :-)
RépondreSupprimer@Princécranoir:
RépondreSupprimerContent que ces mini-chroniques te plaisent ! Il n'est pas exclu que ce soit un format que je reprenne de temps en temps. Rien de décidé sur ce point...
@Ideyvonne:
RépondreSupprimerJe te REMERCIE donc.
@Laurent:
RépondreSupprimerTu trouves ? Quand j'y pense, j'ai du mal à réaliser. Quand j'ai commencé en 2007, je n'avais pas l'idée que je tiendrai aussi longtemps. Merci pour tes félicitations !
@Sentinelle:
RépondreSupprimerMerci, chère amie. Il m'arrive d'avoir envie de remanier la forme de ce blog et, de temps à autre, je le fais légèrement, comme tu as peut-être pu le constater. Mais rassure-toi: tout arrêter ne m'est encore jamais venu à l'esprit. Nos échanges sont d'ailleurs l'un de mes moteurs pour continuer.
Oh voilà un commentaire qui me touche Martin.
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne fais pas partie de tes lecteurs de la première heure, tout simplement parce que je n'ai découvert ton blog que tardivement. Je pense que cela doit remonter à une année maintenant, et cela grâce à un lien sur le blog de Dasola. Pour tout te dire, je ne lis pas beaucoup de blogs, à cause du manque de temps, puis l'envie aussi de ne pas - plus - passer autant de temps devant mon ordinateur. Mais tu fais partie de la petite dizaine de blogs que je suis fidèlement, parce que j'apprécie tes commentaires, concis tout en étant suffisamment complets, parce que j'apprécie tes choix cinématographiques, puis aussi par affinités, tout simplement.
Alors je suis contente que tu sois toujours aussi motivé pour alimenter ton blog (contrairement à moi oups, mais c'est un autre sujet). Bref, maintenant que je suis là, j'y suis et j'y reste. En route donc pour une neuvième année !
ps : je suis contente aussi de trouver "L'homme sans frontière" de et avec Peter Fonda dans la liste de tes premiers films chroniqués. Idem concernant Ken Loach, un réalisateur très engagé mais manquant parfois d'impartialité, comme tu le soulignes bien. Notamment dans son film Ladybird, qui dénonce méchamment les services sociaux et plus spécialement le service de protection de la jeunesse. Je travaillais à l’époque dans le milieu et nous nous étions tous rendus, mes collègues (psy, infirmiers, assistants sociaux et éducateurs) et moi-même, au cinéma pour le voir. Je crois que je n’ai jamais trouvé Ken Loach aussi manichéen dans sa dénonciation. Nous étions tous sortis de cette séance de flagellation assez assommés en tout cas mdr. Mais qu'importe, je suis quand même fan … de ses autres films ;-)
Si tu savais à quel point je déteste Tideland. A la base, je n'aime pas trop le cinéma de Gilliam. Je trouve ce film abject...
RépondreSupprimerPar contre, j'aime énormément Le vent se lève (je sais que beaucoup n'aiment pas cette Palme mais perso je trouve que le jury de Wong Kar Wai a fait le bon choix malgré la concurrence). J'aime bien aussi Happy Feet malgré quelques défauts, le côté comédie musicale est assez réussi, le message écolo passe bien malgré tout et c'est assez émouvant !
Allez, Happy Birthday :)
@Sentinelle:
RépondreSupprimerQu'importe que tu ne sois pas une lectrice de la première heure: je te suis très reconnaissant de ta fidélité à ce blog. De lien en lien, on tisse des passerelles avec nos avis sur le film, et ce n'est pas une question de durée. Je suis toujours content de te lire de temps en temps en commentaire. Ne change rien ! Et oui, c'est parti pour une neuvième année... vers l'infini, mais peut-être pas au-delà.
Sur les films présents dans cette chronique, j'aimerais bien revoir "L'homme sans frontière", à l'occasion. Je comprends parfaitement ce que tu dis de Ken Loach et je dois t'avouer que ça me donne envie de découvrir ce "Ladybird". Notre vieil ami anglais était sans doute encore plus radical quand il était plus jeune. J'ai eu l'impression qu'il s'apaisait, voire qu'il s'adoucissait, ces derniers temps. Je crois que ces films auront au moins eu le mérite de secouer quelques cocotiers dans son propre pays. Il faut aussi se souvenir que ça reste du cinéma et donc, au moins un point de vue, et souvent de la pure fiction.
@Tina:
RépondreSupprimerMerci ! Une précision sur "Tideland": j'ai été surpris de relire cette mini-chronique, car je garde un souvenir vraiment différent de ce que j'avais écrit alors. Sincèrement, sans vouloir aller dans ton sens, je dois dire que cet opus est sans doute le Gilliam que j'aime le moins parmi ceux que je connais. Je reste admiratif du travail créatif de l'ami Terry, surtout dans "Brazil", et "The fisher king" est un des films de ma vie. Mais sur le reste, OK, on peut discuter...
"Le vent se lève", je le garde en mémoire comme un excellent film. Le côté monobloc de Ken Loach fait tellement partie de sa personnalité que je n'en tiens guère compte avant d'évaluer son travail. Et il faut bien dire que j'ai une sympathie pour ce vieux brigand. Bref... d'accord avec toi sur cette Palme.
"Happy feet" m'avait amusé à l'époque. Ce qui m'amuse maintenant, c'est de réaliser que le mec qui a fait ça est aussi l'auteur de la saga "Mad max" !
Après, j'ai quand même du mal avec l'ami Terry, il a du talent mais je m'emmerde devant ses films. Même devant Brazil qui est pourtant un bon film mais j'ai quand même mis trois fois pour pouvoir le regarder en entier...
RépondreSupprimerOuuuuuuii c'est vrai que j'ai du mal à réaliser que Miller est le gars qui a fait Mad Max + Babe + Happy Feet ! Il doit être schizo... (oooh je suis méchante).
Il faut croire que tu es assez réfractaire au style de ce cher Gilliam, Tina. Chacun son truc. Trois fois pour regarder "Brazil", tout de même, je n'aurais pas imaginé...
RépondreSupprimerQuant à Miller, je ne sais pas s'il est schizo. On va dire que ses talents sont multiples.
Et pourtant ça ne s'invente pas ! Pourtant j'adooore son travail avec les Monty Python, mais seul j'ai du mal :o
RépondreSupprimerC'est tout de même amusant que tu apprécies sa facette Monty Python et pas le reste. Mais bon... c'est ainsi et je me répète: chacun son truc.
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