Vous l'avez peut-être remarqué: de temps à autre, j'aime (re)parler de films pas franchement indispensables, mais qui ont pu marquer leur époque au point d'en être un peu les représentants. Je crois juste de classer New York 1997 dans cette liste, le visage de Kurt Russell l'oeil gauche couvert d'un bandeau me paraissant bien assez iconique pour justifier cette audace. Et laissez-moi vous raconter la suite...
New York 1997 construit un monde dystopique, où la criminalité urbaine a tellement explosé que les autorités ont décidé d'abandonner la métropole derrière de hauts murs et d'en faire une prison à ciel ouvert. C'est dans ce sombre contexte que, détourné par une attaque terroriste, l'avion du président des États-Unis est détourné et plonge soudain vers une tour de Manhattan ! Unique rescapé, l'élu se trouve désormais à la merci des camés et autres fadas qui courent les rues de la grande ville sacrifiée. L'armée n'a d'autre choix que de faire appel à un certain Snake Plissken, un très illustre ancien soldat tombé lui-même dans la délinquance. S'il ramène le président, il sera blanchi. Le deal est, c'est vrai, vu et revu dans le cinéma amerloque. Reste qu'il n'est pas interdit d'y prendre toujours un certain plaisir...
Dans son genre particulier, et compte tenu de son âge, le film s'avère franchement réussi sur le plan formel. La culture geek de mes années d'enfance explose à l'écran, avec notamment l'usage de technologies informatiques visuellement très largement dépassées aujourd'hui. New York 1997 fait également la part belle à un héros quasi-nihiliste sommé d'affronter des hordes de punks, quitte à devoir se défendre en combat singulier et à coup de batte à clous: c'en est touchant ! Personnellement, une partie de ma joie à me plonger sans hésitation dans cette histoire tient aux acteurs, Ernest Borgnine + Lee van Cleef chez les gentils, Harry Dean Stanton et Isaac Hayes côté crapules. Sans être franchement un inconditionnel, j'apprécie aussi les aspects jusqu'au-boutistes du scénario, qui sacrifie quelques-uns des "bons" en cours de route - la guimauve étant de fait totalement proscrite. Bref, du cinéma droit dans ses bottes - ce ne saurait être un défaut.
New York 1997
Film américain de John Carpenter (1981)
Il y a quelque chose du western dans cette mission presque-impossible confiée à Snake Plissken. Un peu d'humour noir, aussi, le "héros" trouvant sur son chemin plusieurs personnes qui le croyaient mort. Encore une fois, sans m'extasier devant ce type de films, j'apprécie cet aspect radical qu'ils peuvent avoir, comme le premier Terminator ou Predator à ses débuts. J'en citerai un autre très prochainement...
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Ailleurs sur le Web...
Vous verrez notamment que Chonchon ne boude pas son plaisir.
Dimanche 24, 20h22... je dois ajouter quelque chose...
Dasola, entre deux sorties récentes, avait également parlé du film.
New York 1997 construit un monde dystopique, où la criminalité urbaine a tellement explosé que les autorités ont décidé d'abandonner la métropole derrière de hauts murs et d'en faire une prison à ciel ouvert. C'est dans ce sombre contexte que, détourné par une attaque terroriste, l'avion du président des États-Unis est détourné et plonge soudain vers une tour de Manhattan ! Unique rescapé, l'élu se trouve désormais à la merci des camés et autres fadas qui courent les rues de la grande ville sacrifiée. L'armée n'a d'autre choix que de faire appel à un certain Snake Plissken, un très illustre ancien soldat tombé lui-même dans la délinquance. S'il ramène le président, il sera blanchi. Le deal est, c'est vrai, vu et revu dans le cinéma amerloque. Reste qu'il n'est pas interdit d'y prendre toujours un certain plaisir...
Dans son genre particulier, et compte tenu de son âge, le film s'avère franchement réussi sur le plan formel. La culture geek de mes années d'enfance explose à l'écran, avec notamment l'usage de technologies informatiques visuellement très largement dépassées aujourd'hui. New York 1997 fait également la part belle à un héros quasi-nihiliste sommé d'affronter des hordes de punks, quitte à devoir se défendre en combat singulier et à coup de batte à clous: c'en est touchant ! Personnellement, une partie de ma joie à me plonger sans hésitation dans cette histoire tient aux acteurs, Ernest Borgnine + Lee van Cleef chez les gentils, Harry Dean Stanton et Isaac Hayes côté crapules. Sans être franchement un inconditionnel, j'apprécie aussi les aspects jusqu'au-boutistes du scénario, qui sacrifie quelques-uns des "bons" en cours de route - la guimauve étant de fait totalement proscrite. Bref, du cinéma droit dans ses bottes - ce ne saurait être un défaut.
New York 1997
Film américain de John Carpenter (1981)
Il y a quelque chose du western dans cette mission presque-impossible confiée à Snake Plissken. Un peu d'humour noir, aussi, le "héros" trouvant sur son chemin plusieurs personnes qui le croyaient mort. Encore une fois, sans m'extasier devant ce type de films, j'apprécie cet aspect radical qu'ils peuvent avoir, comme le premier Terminator ou Predator à ses débuts. J'en citerai un autre très prochainement...
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Ailleurs sur le Web...
Vous verrez notamment que Chonchon ne boude pas son plaisir.
Dimanche 24, 20h22... je dois ajouter quelque chose...
Dasola, entre deux sorties récentes, avait également parlé du film.
Personnellement, j'adore ce film vraiment culte, bien foutu et avec le charismatique Kurt Russell. En revanche, je suis moins fan de Los Angeles 2013.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu "Los Angeles 2013". Mais, tu l'auras compris, pour ce qui est de "New York 1997", je suis d'accord avec toi pour parler de film-culte et bien foutu.
RépondreSupprimer"film pas franchement indispensable", si je puis me permettre une petite correction nécessaire : "film totalement indispensable". Ah, voilà qui sonne beaucoup plus juste à mes oreilles ! Incontestablement le meilleur "western" de John Carpenter, un héros bad-ass qui en remontrerait à Mad Max et à tous les jeunot qui ne jurent que par l'abominable "banlieue 13", un "serpent" Plissken qui a piqué son bandeau au shérif "coq" Cogburn ! et puis Borgnine sans sa "horde sauvage", Van Cleef sans son cache-poussière, et Isaac Hayes sans pédale wha wha !
RépondreSupprimerJ'avoue que la présence au casting de ces chers Ernest Borgnine et Lee van Cleef a largement contribué au plaisir que j'ai pris à découvrir ce grand-petit film. Du coup, honteux, je pars en sifflotant et, sans plus attendre, file corriger l'orthographe de notre ami Sentenza dans ma chronique...
RépondreSupprimerBonjour Martin, personnellement j'aime beaucoup ce film que j'ai vu plusieurs fois. http://dasola.canalblog.com/archives/2015/02/24/31591385.html Et moi aussi, je suis fan de Predator (le premier avec Arnold est haletant).
RépondreSupprimerHello Dasola. J'ai tellement l'habitude de te lire sur des films tout juste sortis que je n'ai pas pensé à regarder si tu avais parlé de "New York 1997" sur ton blog. Mea culpa. Je vais ajouter ton lien à ma chronique.
RépondreSupprimerToute la filmographie de Kurt Russel tient dans le personnage de Snake , qu'il interpretera deux fois avec maestria, le second opus est à voir pour le dernier quart d'heure chef d'oeuvre de cynisme.
RépondreSupprimerPetite anecdote, Kurt qui fut acteur dés l'enfance tourna à l'age de 12 ans une seule scéne avec Elvis Presley dans "it happed at the world fair" ou il donne un coup de pied au King, King qu'il interpretera lui meme dans un biopic plutot réussi quelques années plus tard.
Il faut croire qu'il voulait prendre sa place ! Merci pour cette anecdote, CC Rider. C'est savoureux ! Bon, peut-être pas au point de m'inciter à mettre "Los Angeles 2013" au rang de mes priorités, mais je ne dis pas, à l'occasion...
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