Mon souvenir de cette époque est assez flou, mais il me semble bien que Scream avait très largement fait parler de lui l'année de sa sortie dans les salles françaises. En tout cas, si ce que mes sources révèlent est exact, il s'était classé 17ème du box-office 1997, son compteur dépassant légèrement les 2,2 millions de tickets vendus. Et ça faisait un moment que j'attendais l'occasion de découvrir enfin ce slasher...
Ami(e) lecteur ou lectrice, tu te demandes peut-être, si le cinéma t'est moins familier qu'à moi et/ou si tu n'as pas déjà eu l'opportunité de voir Scream, ce que l'on appelle un slasher. Ce anglicisme rare vient d'un verbe, to slash, qui signifie déchirer, taillader. Le slasher est donc une sorte de film d'horreur criminel, avec un assassin spécialiste de l'arme blanche et, le plus fréquemment, tueur en série. C'est très exactement ce modèle qu'exploite l'Américain Wes Craven dans le long-métrage dont je vous parle aujourd'hui. Un meurtrier s'attaque méthodiquement aux étudiants d'une petite ville californienne, poussant parfois le vice à les terroriser au téléphone quelques minutes avant de les découper en morceaux. Un petit conseil à ceux que l'invraisemblable irrite: fuyez tant qu'il est encore temps !
Les meilleurs aspects du film m'ont en réalité raccompagné tout droit jusqu'aux années 90. Voir ici des ados pris au dépourvu simplement parce que leur ligne téléphonique - fixe ! - a été coupée m'a amusé. Une précision s'impose, je crois: une partie de l'humour de Scream est volontaire... et très souvent assez lourdingue. Ce qui fait rire aujourd'hui ne tient qu'au décalage des époques: la jeunesse geek existe toujours, mais elle n'a plus du tout les mêmes rites. Franchement, vous en connaissez, vous, des teenagers qui louent encore des VHS pour leurs soirées entre amis ? C'est bien malheureux sans doute, mais le long-métrage sent la poussière. Ce qui m'a paru plus embêtant, c'est qu'après un début plutôt bien ficelé, il sombre petit à petit dans le ridicule. J'imagine que la révélation de l'identité du tueur aurait dû me frémir. Raté: je la trouve limite grotesque ! Frustré et à vrai dire un peu déçu, j'en conclus que j'ai passé l'âge...
Scream
Film américain de Wes Craven (1996)
Je préfère Evil dead de Sam Raimi, mais il faut que je dise également que Wes Craven garde la réputation d'un maître du cinéma horrifique, après une série de films cultes tournés dès le tout début des années 70: La dernière maison sur la gauche (1972), La colline a des yeux (1977) ou Freddy sort de la nuit (1994), par exemple. Après avoir ici ri de ses propres codes, il préparerait un... Scream 5 !
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Pas grand-chose sur mes blogs de référence...
"Mon cinéma, jour après jour" évoque juste Scream 2 et Scream 4. Je me souviens vaguement d'avoir vu le deuxième opus au cinéma.
Ami(e) lecteur ou lectrice, tu te demandes peut-être, si le cinéma t'est moins familier qu'à moi et/ou si tu n'as pas déjà eu l'opportunité de voir Scream, ce que l'on appelle un slasher. Ce anglicisme rare vient d'un verbe, to slash, qui signifie déchirer, taillader. Le slasher est donc une sorte de film d'horreur criminel, avec un assassin spécialiste de l'arme blanche et, le plus fréquemment, tueur en série. C'est très exactement ce modèle qu'exploite l'Américain Wes Craven dans le long-métrage dont je vous parle aujourd'hui. Un meurtrier s'attaque méthodiquement aux étudiants d'une petite ville californienne, poussant parfois le vice à les terroriser au téléphone quelques minutes avant de les découper en morceaux. Un petit conseil à ceux que l'invraisemblable irrite: fuyez tant qu'il est encore temps !
Les meilleurs aspects du film m'ont en réalité raccompagné tout droit jusqu'aux années 90. Voir ici des ados pris au dépourvu simplement parce que leur ligne téléphonique - fixe ! - a été coupée m'a amusé. Une précision s'impose, je crois: une partie de l'humour de Scream est volontaire... et très souvent assez lourdingue. Ce qui fait rire aujourd'hui ne tient qu'au décalage des époques: la jeunesse geek existe toujours, mais elle n'a plus du tout les mêmes rites. Franchement, vous en connaissez, vous, des teenagers qui louent encore des VHS pour leurs soirées entre amis ? C'est bien malheureux sans doute, mais le long-métrage sent la poussière. Ce qui m'a paru plus embêtant, c'est qu'après un début plutôt bien ficelé, il sombre petit à petit dans le ridicule. J'imagine que la révélation de l'identité du tueur aurait dû me frémir. Raté: je la trouve limite grotesque ! Frustré et à vrai dire un peu déçu, j'en conclus que j'ai passé l'âge...
Scream
Film américain de Wes Craven (1996)
Je préfère Evil dead de Sam Raimi, mais il faut que je dise également que Wes Craven garde la réputation d'un maître du cinéma horrifique, après une série de films cultes tournés dès le tout début des années 70: La dernière maison sur la gauche (1972), La colline a des yeux (1977) ou Freddy sort de la nuit (1994), par exemple. Après avoir ici ri de ses propres codes, il préparerait un... Scream 5 !
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Pas grand-chose sur mes blogs de référence...
"Mon cinéma, jour après jour" évoque juste Scream 2 et Scream 4. Je me souviens vaguement d'avoir vu le deuxième opus au cinéma.
Il faudrait que je me retape tous les Scream, surtout que le dernier m'avait agréablement surprise. En tout cas, j'en garde plutôt un bon souvenir, surtout de ce premier opus.
RépondreSupprimerPour ma part, il me semble que c'est le deuxième opus que j'avais vu au cinéma en son temps, sans trouver ça génial, d'ailleurs. Revoir l'ensemble des épisodes ne me tente guère. Cela dit, si tu en parles sur ton blog, je lirai ça avec un certain intérêt.
RépondreSupprimerSi je les revois, effectivement, je pourrais faire des billets dessus :)
RépondreSupprimerJe surveillerai ça, donc !
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