dimanche 9 janvier 2011

Moteur(s) comique(s)

Une chronique de Martin

Sauf à ce qu'une de mes co-chroniqueuses s'y colle, une rétro Pixar n'est pas à l'ordre du jour. Personnellement, j'aime autant attendre d'avoir vu les deux de leurs opus que je n'ai pas encore pu découvrir. Après m'être repassé le DVD vers la mi-décembre, je vous parlerai aujourd'hui de celui qui est peut-être le moins populaire: Cars. L'histoire ? Flash McQueen est une... voiture de course, qui termine une compétition à égalité parfaite avec deux de ses rivaux. Conséquence: une toute dernière épreuve se prépare en Californie pour attribuer le trophée du champion. L'ennui, c'est que notre héros à quatre roues se perd en chemin et, surpris en excès de vitesse dans un patelin paumé, il doit y effectuer un travail d'intérêt général.

J'imagine ce que vous pouvez penser: c'est n'importe quoi ! Je suis en partie d'accord. Dit ainsi, ce scénario paraît rocambolesque. J'admets ça: c'est un fait. Mais grâce au génie de Pixar, ça marche ! Oui, je tiens à l'écrire: à la condition de ne pas trop en demander quand même, on se prend facilement au jeu de Cars. Pixar l'avait déjà prouvé auparavant et l'a largement confirmé depuis: il lui est possible de faire passer des animaux ou des objets pour des êtres humains. Certes, ce n'est pas le premier studio à s'en montrer capable, mais tout de même: je constate que j'ai une fois encore fini par oublier que les personnages de ce film ne sont finalement rien d'autre que des voitures qui parlent ! Même pas surpris, en fait !

Là où le bât peut blesser, c'est peut-être dans le déroulé de l'intrigue. Une fois le point de départ présenté, Cars roule tout seul et en ligne droite. Il n'est pas bien difficile d'imaginer que tout va se terminer par un happy end bien senti au terme d'un parcours initiatique parfaitement balisé. Je suis d'accord avec ça aussi. Si je continue toutefois à défendre le film, c'est qu'en dépit donc d'une histoire assez convenue, je le trouve attachant. Les "véhicules secondaires" enrichissent l'ensemble d'une galerie de personnages très sympa. Et je ne parlerai même pas des aspects techniques: comme la totalité des productions du même studio, on a eu droit ici à ce qui se faisait de mieux à l'époque. L'animation est tout à fait fluide et les images ont des couleurs éclatantes: un vrai régal pour les yeux. Franchement, ne restez donc pas bêtement au bord de la route !

Cars
Film américain de John Lasseter (2006)
Il me sera difficile de comparer ce long-métrage avec d'autres. Quoiqu'on puisse penser de ses qualités par ailleurs, je crois bien qu'on peut dire qu'il est unique en son genre. J'ai aussi dit plus haut que c'était sans doute le Pixar le moins aimé. Notez qu'il n'en aura pas moins une suite l'année prochaine. Personnellement, mon préféré devrait rester Monstres et compagnie, à moins qu'il se laisse devancer de justesse par Le monde de Némo. Avant que je reparle de ces deux-là, il vous est possible de retrouver ici d'autres oeuvres de la même maison: par ordre d'apparition au cinéma, j'ai nommé Toy story, Les indestructibles, Ratatouille, Wall-E et Là-haut.

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