mercredi 14 mars 2012

Patriiiiick !

Une chronique de Martin

Vous connaissez le rituel, pas vrai ? Depuis que ma collection DVD prend des allures de caverne d'Ali Baba, dès que j'ai regardé un film, je tire au sort le prochain. Et c'est donc de façon un peu imprévisible que je suis tombé sur Dirty dancing le soir... de la Saint-Valentin. Un mois et quelques boutades plus tard, il est temps que j'évoque enfin ce film-culte des années 80. Bigre ! C'est bien l'une des oeuvres les plus inoffensives que j'ai eue l'occasion de découvrir sur l'écran blanc de mes nuits noires. Je n'ai pas dit "mauvaises" pour autant.

Frédérique "Bébé" Houseman est une jeune fille de bonne famille dans l'Amérique de Kennedy. L'été venu, elle part sagement en camp de vacances avec ses parents et sa soeur aînée. Elle y rencontre une année le beau Johnny Castle, embauché comme danseur pour animer les soirées de la petite collectivité. Et évidemment, aussitôt fascinée par son blouson noir, elle l'aime en deux temps trois entrechats. Enfin, juste après avoir aidé une des employées du centre à avorter et appris une suite de pas plus langoureux que le mambo de papa. Dirty dancing: oui, le titre du film trouve là toute sa justification.

Avant d'écrire ma chronique, j'ai relu celle de Silvia Salomé, publiée ici même il y a un peu plus d'un an. Il paraît donc que Jennifer Grey et Patrick Swayze, les deux interprètes principaux de la bluette, n'appréciaient pas franchement leur partenaire et faisaient dès lors autre chose que s'adresser des mots doux pendant le tournage. Impossible pourtant de déceler une trace d'acrimonie dans leur jeu. Dirty dancing est un vrai chamallow de cinéma. Tout y est doux. Enfin, presque: ce qui ne l'est pas finit invariablement par le devenir. Moi qui ai l'habitude des scénarios plus relevés, je trouve dommage qu'un soupçon de réalisme ne soit pas venu épicer la guimauve.

Dirty dancing
Film américain d'Emile Ardolino (1987)
J'ai réalisé tardivement que le long-métrage avait été récompensé aux Oscars 1988. C'est grâce à la chanson-phare de la bande originale qu'il a ainsi décroché une statuette dorée. Pas sûr qu'il en méritait d'autres. Je ne suis pas opposé aux films romantiques, mais j'aime généralement que le réalisateur y ajoute autre chose, que ce soit alors du suspense ou de l'humour, par exemple. Vous pouvez revoir L'arnacoeur, hommage décalé au film du jour, pour avoir une idée. Les ciné-amoureux peuvent aussi s'offrir Le come-back ou Le plan B.

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Et si vous souhaitez un avis féminin...
Je vous laisse donc relire la chronique de Silvia Salomé. Et insister pour qu'elle revienne avec de nouvelles propositions, pourquoi pas ?

1 commentaire:

  1. C'est vrai que c'est un film niannian mais j'adore ça !!! L'amour, la danse et l'Amérique c'est GENIAL
    Il est sortie l'année de ma naissance en plus, c'est un signe LOL

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