jeudi 21 novembre 2024

Sept films, une question

Aujourd'hui, une vraie reprise ! Je veux vous proposer une chronique autour de sept films plus ou moins récents, vus à la télé ou en VOD. Cherchez (ou plutôt lisez) bien: il y a quelques perles dans le lot. J'imagine que, la semaine prochaine, je vous en présenterai d'autres !

1001 pattes
Film américain de John Lasseter et Andrew Stanton (1998)

Le deuxième opus sorti des studios Pixar, trois ans après Toy Story. De sympathiques fourmis y sont rackettées par des sauterelles belliqueuses, elles-mêmes menées par un chef à l'allure dictatoriale. Tilt, la plus gaffeuse d'entre elles, quitte alors la petite colonie ouvrière pour chercher des secours. Sans surprise, mais divertissant.

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Les complices
Film franco-belge de Cécilia Rouaud (2023)

L'excellent François Damiens incarne ici un tueur à gages, handicapé par les évanouissements qu'il subit... à la seule vue du sang. Stéphanie et Karim, ses nouveaux voisins, ignorent évidemment tout de ses activités illicites. Le payeront-ils de leur vie ? Faux suspense. Cette aimable comédie parle aussi du monde du travail. Avec acidité !

→ À lire aussi :
Sur la route du cinéma / Le tour d'écran

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L'auberge rouge
Film français de Gérard Krawczyk (2007)

Outche ! Trois des membres du Splendid (Balasko, Clavier et Jugnot) cachetonnent allégrement dans ce remake d'un vieil Autant-Lara. Autre vedette du casting: Anne Girouard, la Guenièvre de Kaamelott. Tout ce beau monde nous embarque dans un très vilain estaminet campagnard. Des commerçants y assassinent leurs clients ! Atroce...

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Flubber
Film américain de Les Mayfield (1997)

À réserver aux plus jeunes d'entre nous et/ou aux amoureux (endeuillés) du grand Robin Williams. Cette petite production Disney fait de lui un savant fou oublieux... de la date de son mariage ! Abandonnée à l'autel, sa promise pourrait dès lors préférer un bellâtre quelconque. À moins qu'une miraculeuse invention lui sauve la mise...

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Circulez y'a rien à voir !
Film français de Patrice Leconte (1983)

Vue pour Michel Blanc, cette pochade typique "années 80" m'a permis de retrouver d'autres chers disparus: Jane Birkin et Jacques Villeret. L'histoire ? C'est celle d'un flic qui tombe amoureux d'une femme inconnue, au point de la suivre partout où elle va (et jusqu'au Brésil). C'est léger comme tout et très bien interprété. À redécouvrir, donc...

→ À lire aussi : L'oeil sur l'écran

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Le roi de coeur
Film français de Philippe de Broca (1966)
Un long-métrage pacifiste, incompris à sa sortie. Adapté en comédie musicale et, à la fin des années 1970, passé (48 fois) à Broadway. Octobre 1918: un soldat écossais est chargé de désamorcer la bombe que les Allemands ont laissée derrière eux dans un village de Picardie. Et les pensionnaires d'un asile d'aliénés s'échappent ! Un air de Fellini.

→ À lire aussi :
L'oeil sur l'écran / Newstrum / Inisfree

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Coup de théâtre
Film américain de Tom George (2022)

Ambiance Agatha Christie dans ce whodunnit qui se moque gentiment de ce genre littéraire suranné. Toute la question est en fait de savoir qui a tué Leo Köpernick, un réalisateur de cinéma - américain - décidé à adapter à sa sauce la pièce policière qui triomphe à Londres. Dans la lignée d'À couteaux tirés, un long-métrage correct, sans plus.

→ À lire aussi :
L'oeil sur l'écran / Le blog de Dasola

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Et j'avais donc une question, par ailleurs...

Elle est toute simple: appréciez-vous ce type de chronique "multiple" ?

10 commentaires:

  1. Ce n'est pas déplaisant en terme de lecture mais c'est difficile de commenter car quand je suis dans les commentaires je n'ai plus les films sous les yeux. Je ne sais si je suis claire mais une autre page s'ouvre...
    Bref, il n'y en a qu'un que je n'ai pas vu mais j'ai déjà oublié lequel...
    Je me souviens que L'auberge rouge était une horreur pas tant à cause du thème maus de la réalisation. Je crois que la version Bourvil est meilleure.
    J'avais beaucoup aimé mais jamais revu 1001 pattes.
    Le roi de coeur, j'ai vu mais ne m'en souviens plus.
    Robin : regrets éternels mais il a tourné quelques navets dont celui-ci.
    Jane et Michel c'était mignon.
    Me souviens plus des 2 autres...

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    1. Oui, je vois ce que peut être ton "problème" pour commenter dans le cas de ce type de chronique... et je vais essayer d'y remédier. Sans garantie d'y parvenir.

      Sur "L'auberge rouge", nous sommes d'accord. Et les acteurs sont TROP cabotins.
      Bourvil a fait un des films précédents ? Moi, j'avais l'image d'un film avec Fernandel.

      "1001 pattes" est techniquement irréprochable... pour son époque. L'image numérique tend vers toujours plus de réalisme et donc ce film pionnier accuse un peu le poids des ans. Mais c'est un très chouette classique... qui a sans doute inspiré la série des "Minuscules".

      "Le roi de coeur" ? Un beau film engagé avec pléthore de bons acteurs.

      "Flubber" n'est pas un navet, mais un film américain destiné au très jeune public. Robin fait bien le boulot qui lui est demandé et je pense qu'il a dû s'amuser dans ce rôle de gentil doux dingue.

      Jane et Michel, c'était mignon, en effet. Nostalgie d'une époque...

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  2. Ah oui Les complices, j'avais bien aimé car je suis une inconditionnel de François Damiens.
    Et Coup de théâtre, il me semble que je m'étais ennuyée et endormie...
    Donc je les ai tous vus.

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    1. Tu as bien raison d'être une inconditionnelle de François Damiens.
      Depuis l'écriture de ma chronique, j'ai lu que le rôle avait été écrit pour Jean-Pierre Bacri.

      "Coup de théâtre" n'est pas un mauvais film, mais il n'y a pas de quoi... se réveiller.

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  3. Et les fautes, c'est cadeau pour ton retour.

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    1. Merci bien ! Tu as le temps de t'améliorer d'ici la prochaine chronique (demain midi).

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  4. Bien sûr l'auberge rouge c'est Fernandel... Je me suis emmêlé les pinceaux dans les comiques à contre emploi.
    Tu me donnes envie de revoir Le roi de coeur. Tu l'as en dvd ou tu l'as dégotté en replay ?

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    1. Ah oui ? Fernandel est à contre-emploi ? Je pensais que "L'auberge rouge"' d'Autant-Lara était aussi une comédie, moins lourdingue que son remake avec Jugnot. Bon, j'ai le DVD... et je finirai par le regarder.

      "Le roi de coeur" ? Je l'ai vu en replay sur la plateforme d'Arte.
      Bonne nouvelle : il y est toujours, mais pour quelques jour seulement : https://www.arte.tv/fr/videos/119370-000-A/le-roi-de-coeur/

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  5. Dans mon souvenir l'auberge rouge ce n'était pas rigolo mais je suis peut-être trompée par la noirceur du propos..en effet Fernandel n'est pas l'aubergiste mais le moine... et en matière de curé il s'y connait.

    Merci pour le Roi de ♡, je vais essayer de ne pas le manquer.

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    1. Bon, bon, bon... tout ça m'incitera peut-être à revoir "L'auberge rouge" version Autant-Lara avant la fin de cette année. Le truc amusant, c'est que j'ai appris depuis qu'à partir d'un même fait divers ardéchois, le cinéma avait déjà livré deux versions au temps du muet - dont l'une réalisée en 1923 par Jean Epstein.

      "Le roi de coeur" est assurément un meilleur film. Je ne sais pas s'il te plaira, mais je dois reconnaître que je serais curieux de ton avis !

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