Le saviez-vous ? Il existait autrefois, à Venise, un hospice religieux qui formait certaines de ses jeunes pensionnaires à la musique. Parmi les enseignants de cet établissement: le grand Antonio Vivaldi. C'est sans rien connaître de cette histoire que j'ai vu Gloria!, un film italien qui s'en inspire un peu, réalisé... par une femme compositrice.
Pop et libérateur ! comme l'indique l'affiche française, rose fluo ? Oui. C'est bien ainsi qu'il faut l'appréhender, je crois. Cinq personnages féminins sont en tout cas clairement placés au centre du scénario. Quatre d'entre elles - Lucia, Bettina, Marietta et Prudenzia - apprennent la musique baroque auprès d'un prêtre des plus sévères. Teresa, la cinquième, est reléguée à des tâches annexes (de service). C'est pourtant elle qui déniche un instrument et apprend aux autres qu'il peut aussi leur servir à créer - en cachette du maestro, bien sûr. Je passe allegro sur les détails du récit, mais, en ce 19ème siècle naissant, l'attitude de ces jeunes femmes est quasi-révolutionnaire. Et c'est en cela que Gloria! est bel et bien un vrai film d'aujourd'hui. Plus qu'à la révolution, il nous pousse vers la joie et à la liberté. Évidemment ancré dans la musique, il nous rappelle aussi l'importance de l'art. Tout n'est pas parfait, mais je veux ne retenir que le positif !
Gloria!
Film (suisso-)italien de Margherita Vicario (2024)
Comment dit-on feel good movie en italien ? J'avoue que je l'ignore. Ce film anachronique témoigne de bons sentiments, mais n'a rien d'une guimauve. Bonus: il est très soigné côté décors et costumes. Quant au fond du propos, il peut rappeler Le cercle des poètes disparus, mais avec des femmes - et sans besoin d'un pédagogue. Tiens, je dis ça en passant, il y avait aussi cinq filles dans Mustang...
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Une précision musicale...
La réalisatrice cite Maddalena Laura Lombardini Sirmen (1745-1818) parmi ses références. Une compositrice qui n'a pas été oubliée. Ouf...
Film (suisso-)italien de Margherita Vicario (2024)
Comment dit-on feel good movie en italien ? J'avoue que je l'ignore. Ce film anachronique témoigne de bons sentiments, mais n'a rien d'une guimauve. Bonus: il est très soigné côté décors et costumes. Quant au fond du propos, il peut rappeler Le cercle des poètes disparus, mais avec des femmes - et sans besoin d'un pédagogue. Tiens, je dis ça en passant, il y avait aussi cinq filles dans Mustang...
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Une précision musicale...
La réalisatrice cite Maddalena Laura Lombardini Sirmen (1745-1818) parmi ses références. Une compositrice qui n'a pas été oubliée. Ouf...
J'ai adoré ce film où la musique offre tout ce qu'elle a de plus magique dans une polyphonie pop et baroque et l'assemblage est très judicieux. On ne sait parfois plus distinguer les oeuvres d'époque et actuelles.
RépondreSupprimerEt Galatea est magique.
J'adore ce film.
Oui, sur le plan musical, c'est très réussi et le mélange que tu évoques crée de belles émotions. Et je le dis d'autant plus volontiers que la musique baroque n'est pas ma préférée.
RépondreSupprimerSavoir que le film a été réalisé par une femme compositrice m'a donné envie de m'y intéresser d'un peu plus près.
La musique baroque est une de mes préférées... :-)
RépondreSupprimerChacun son truc. Je ne déteste pas, mais j'aime "à petites doses".
RépondreSupprimerCela étant dit, je re-confirme que tu as raison de dire que la BO du film est parfaite !