Une bonne nouvelle pour commencer: la carrière de Mia Wasikowska n'est peut-être pas terminée. J'ai bien souvent apprécié l'actrice australienne dans ses oeuvres et, à 33 ans désormais, il semble qu'elle poursuive son chemin un peu à l'écart du système hollywoodien. Tant mieux ! J'ai pu craindre un instant qu'elle ait arrêté de tourner...
Bon... aujourd'hui, je vous propose de retrouver la jeune comédienne dans un long-métrage que certains ont vu comme un film d'horreur. Guillermo del Toro, le réalisateur, a quant à lui parlé d'une "romance gothique". Vous avez peur... d'avoir peur ? Rien n'est très effrayant dans Crimson Peak, si ce n'est une scène ou deux que je réserverais à un public adulte (et averti). L'histoire est censée se passer en 1901. Edith Cushing, une jeune femme, vit avec son père, un bourgeois doté d'une belle fortune. Apprentie romancière, elle tombe amoureuse d'un aristocrate anglais démuni, en dépit de la méfiance paternelle. Bientôt, elle convole en justes noces et, soudain confrontée à un deuil imprévu, part s'installer avec son noble époux dans son domaine. Hanté par les fantômes des propriétaires passés ? C'est fort possible !
Bon... aujourd'hui, je vous propose de retrouver la jeune comédienne dans un long-métrage que certains ont vu comme un film d'horreur. Guillermo del Toro, le réalisateur, a quant à lui parlé d'une "romance gothique". Vous avez peur... d'avoir peur ? Rien n'est très effrayant dans Crimson Peak, si ce n'est une scène ou deux que je réserverais à un public adulte (et averti). L'histoire est censée se passer en 1901. Edith Cushing, une jeune femme, vit avec son père, un bourgeois doté d'une belle fortune. Apprentie romancière, elle tombe amoureuse d'un aristocrate anglais démuni, en dépit de la méfiance paternelle. Bientôt, elle convole en justes noces et, soudain confrontée à un deuil imprévu, part s'installer avec son noble époux dans son domaine. Hanté par les fantômes des propriétaires passés ? C'est fort possible !
Je savais à l'avance que ce film n'était pas le plus aimé de son auteur. Pour ma part, j'ai marché et passé un bon moment devant ma télé. Efficace, la prestation de Mia Wasikowska m'a convaincu et j'ajoute qu'elle est bien entourée - avec Tom Hiddleston et Jessica Chastain. Peut-être le scénario est-il trop simpliste pour les habitués du genre ? C'est possible aussi, mais, franchement, cela ne m'a guère dérangé. Guillermo del Toro reste à mes yeux un formidable créateur d'images. Le manoir dans lequel il situe l'action de cet opus est d'une beauté incroyable, sublimée par ce que j'appellerais des trouvailles de génie. Un exemple: sa toiture éventrée laisse constamment entrer la pluie, la neige et les feuilles mortes à l'intérieur - c'est vraiment sublime. "Notre maison vit", dit en substance le principal personnage masculin. C'est vrai: elle est parcourue de papillons, entre autres créatures. Rien que pour cet univers, je trouve que le spectacle vaut le détour. Disons en tout cas que j'ai arrondi ma note vers le haut, cette fois. Tout en me promettant de voir encore... d'autres Guillermo del Toro !
Crimson Peak
Film américain de Guillermo del Toro (2015)
Les fidèles du cinéaste mexicain préfèrent d'autres films, c'est vrai. Néanmoins, j'assume cet avis enthousiaste (et plus long que prévu). Pour moi, le film est au croisement de Rebecca et Shining, sans aller toutefois jusqu'à égaler l'un ou l'autre de ces immenses classiques. Revoir Les autres (Alejandro Amenábar) me fait envie, désormais. Pour d'autres frissons, Les innocents reste aussi une belle référence !
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Et pour d'autres points de vue...
Vous pouvez demander à Pascale, Dasola et Lui ce qu'ils en ont pensé.
Crimson Peak
Film américain de Guillermo del Toro (2015)
Les fidèles du cinéaste mexicain préfèrent d'autres films, c'est vrai. Néanmoins, j'assume cet avis enthousiaste (et plus long que prévu). Pour moi, le film est au croisement de Rebecca et Shining, sans aller toutefois jusqu'à égaler l'un ou l'autre de ces immenses classiques. Revoir Les autres (Alejandro Amenábar) me fait envie, désormais. Pour d'autres frissons, Les innocents reste aussi une belle référence !
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Et pour d'autres points de vue...
Vous pouvez demander à Pascale, Dasola et Lui ce qu'ils en ont pensé.
En effet, le film qui écarta définitivement Wenders du film historique "en costumes". BOn, y a-t-on perdu au change ?
RépondreSupprimerL'esprit malin est plutôt pénible (cf. les commentaires sous ma chronique de "Crimson Peak".
RépondreSupprimerRien à ajouter d'original à ce que j'ai écrit là-bas.
Je me répète donc et redit que je suis moins sévère que toi.
Je fais partie des déçu de "Crimson Peak". Mais peut-être devrais-je réviser mon jugement car en te lisant je repense aux trouvailles poétiques de "Nightmare Alley" et remonte l'envie de redonner sa chance au gothique Mexicain.
RépondreSupprimerTôt ou tard, je me replongerai plus avant dans la filmo du Mexicain pour en remonter les plus anciennes pépites. Ce sera l'occasion, peut-être, de reparler de l'évolution de son style et de sa carrière. Mais franchement, il y a tant de belles choses dans son décorum que j'épargne à "Crimson Peak" une critique plus sévère...
RépondreSupprimerEt puis bon, Mia !