Vous le savez, non ? Aujourd'hui, dans les cinémas français, un film sort avec Harrison Ford dans le rôle principal. J'en reparlerai, oui. Avant cela, un clin d'oeil avec la chronique du précédent long-métrage de l'acteur (qui va fêter ses 81 ans le 13 juillet): L'appel de la forêt. J'imagine que vous aurez pu lire le roman (éponyme) de Jack London !
Il est ici question d'un gros chien, élevé avec amour dans une famille riche du Sud des États-Unis. Nous sommes à la fin du 19ème siècle. Soudain, Buck est enlevé à son maître et conduit de force sur un sol qu'il n'a jamais foulé: le Yukon, territoire hostile du Grand Nord canadien. Son ravisseur le revend alors au propriétaire d'un traîneau chargé d'acheminer le courrier destiné à ceux qui cherchent de l'or jusqu'aux confins du monde connu - interprété, lui, par Omar Sy. Notre ami Harrison arrive (un peu) plus tard, en vieux type égaré après la mort de son fils et la rupture définitive d'avec sa femme. Sachez-le: L'appel de la forêt n'est donc pas un film très joyeux. Maintenant, je crois bon de souligner que le livre est encore plus dur. Cette adaptation cinéma n'est pas la première et a choisi d'insister sur le "retour à la nature" des êtres humains, mais aussi du chien ! Cette vision n'est pas inintéressante, mais un tantinet naïve, parfois. C'est-à-dire qu'elle prêtera aux animaux des sensations et attitudes très anthropomorphiques. Et je précise que je m'y attendais un peu...
L'appel de la forêt
Film américain de Chris Sanders (2020)
Vous tenez vraiment à juger le film en fonction du livre ? D'accord. Notez bien alors que le bouquin, lui, est sorti en 1903. Les romans d'aventure de l'époque n'ont plus forcément la même aura aujourd'hui. L'aventure, elle-même, a changé (cf. La panthère des neiges). Autant ouvrir les horizons, je crois: Into the wild, The lost city of Z et Avalonia m'encouragent en tout cas à explorer diverses facettes...
Il est ici question d'un gros chien, élevé avec amour dans une famille riche du Sud des États-Unis. Nous sommes à la fin du 19ème siècle. Soudain, Buck est enlevé à son maître et conduit de force sur un sol qu'il n'a jamais foulé: le Yukon, territoire hostile du Grand Nord canadien. Son ravisseur le revend alors au propriétaire d'un traîneau chargé d'acheminer le courrier destiné à ceux qui cherchent de l'or jusqu'aux confins du monde connu - interprété, lui, par Omar Sy. Notre ami Harrison arrive (un peu) plus tard, en vieux type égaré après la mort de son fils et la rupture définitive d'avec sa femme. Sachez-le: L'appel de la forêt n'est donc pas un film très joyeux. Maintenant, je crois bon de souligner que le livre est encore plus dur. Cette adaptation cinéma n'est pas la première et a choisi d'insister sur le "retour à la nature" des êtres humains, mais aussi du chien ! Cette vision n'est pas inintéressante, mais un tantinet naïve, parfois. C'est-à-dire qu'elle prêtera aux animaux des sensations et attitudes très anthropomorphiques. Et je précise que je m'y attendais un peu...
L'appel de la forêt
Film américain de Chris Sanders (2020)
Vous tenez vraiment à juger le film en fonction du livre ? D'accord. Notez bien alors que le bouquin, lui, est sorti en 1903. Les romans d'aventure de l'époque n'ont plus forcément la même aura aujourd'hui. L'aventure, elle-même, a changé (cf. La panthère des neiges). Autant ouvrir les horizons, je crois: Into the wild, The lost city of Z et Avalonia m'encouragent en tout cas à explorer diverses facettes...
----------
Pour en revenir à Jack London...
Il avait 27 ans quand son livre a été édité. Je crois me souvenir qu'ensuite, il a été très mal traduit en France. Une forme de trahison.
Et qu'aurait-il pensé de ce film ?
Personne ne peut le savoir, évidemment. Il faudra donc se contenter des regards de spectateurs-lecteurs, comme Lui ("L"oeil sur l'écran").
Pour en revenir à Jack London...
Il avait 27 ans quand son livre a été édité. Je crois me souvenir qu'ensuite, il a été très mal traduit en France. Une forme de trahison.
Et qu'aurait-il pensé de ce film ?
Personne ne peut le savoir, évidemment. Il faudra donc se contenter des regards de spectateurs-lecteurs, comme Lui ("L"oeil sur l'écran").
Indy forever.
RépondreSupprimerVivement demain !
Bonjour
RépondreSupprimerMince, je n'avais pas noté l'auteur de la traduction publiée en "10/18" dans mon billet... Il faudrait que je vérifie! Mais cette "longue nouvelle" n'occupait que quelques lignes dans mon billet sur trois recueils de nouvelles sur le Grand Nord de Jack London.
Une fois vu Indiana, oui, pourquoi ne pas le découvrir en "maître-chien"...? Merci pour l'idée!
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
@ Pascale :
RépondreSupprimerJe vais retrouver le professeur Jones d'ici quelques jours. Tu l'as vu recevoir des compliments sur son physique ?
@ Tadloiducine :
RépondreSupprimerAvec plaisir ! Si vous croisez à votre tour la route de Buck par écran interposé, votre avis m'intéresse !
Quand "l'appel de la foret" me prend je regarde "Dersou Ouzala" de kurosawa, ou les tigres ne sont pas en images de synthèse...
RépondreSupprimerEffectivement, c'est un choix possible... et sans doute le meilleur.
RépondreSupprimer