mercredi 21 septembre 2022

Deux de tension

J'ai abordé les films d'épouvante par la facette des grands classiques. Je place des réalisateurs comme John Carpenter et Dario Argento comme des incontournables de ma cinéphilie (cf. la page d'index). Aujourd'hui encore, ces maîtres de la peur font des émules: bravo ! C'est sans guère hésiter que j'ai donné une chance à Red screening...

Soyez d'emblée prévenus: ici, vous côtoierez l'horreur pure et dure. Bienvenue au rayon des slashers, ces films qui trucident allégrement leurs personnages jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un tout petit nombre. Si Red screening m'a fait envie, c'est parce que l'action se déroule dans un cinéma et, comme le titre l'indique, pendant une projection. Chose amusante: il y a donc un film dans le film. Mieux, il se trouve que le réalisateur de cette autre "oeuvre" incarne le tueur implacable dans celle dont je vous parle aujourd'hui ! C'est bon, vous suivez ? Malheureusement, le reste est peu intéressant, même si la nationalité uruguayenne du long-métrage du jour a aussi su titiller ma curiosité. Abstraction faite des vrais amateurs du genre, le public de ce truc m'apparaît très limité. Et j'ajoute qu'il n'est pas sorti dans les salles...

Red screening
(alias Al morir la matinée)

Film argentino-uruguayen de Maximiliano Contenti (2020)
Une origine "exotique" et un hommage que je veux croire très sincère aux pères fondateurs du cinéma gore: c'est tout ce que je retiendrai de cet opus franchement dispensable. Une petite déception pour moi ! D'aucuns citent Scream (1996) comme la vraie référence du slasher. Quant à moi, je préfère encore les films cultes des décennies 70 et 80 tels que Suspiria, Fog ou Opéra. Et cette liste n'est pas exhaustive...

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