lundi 19 septembre 2022

Cavale

Bon... mon film du jour peut encore s'apparenter à un road movie ! Présenté au Festival de Sundance 1994, il mit 25 ans avant de sortir dans les salles françaises. C'est sans doute grâce à la notoriété croissante de Kelly Reichardt que l'on a pu découvrir River of Grass. C'est ainsi qu'on désigne une zone de Floride (proche des Everglades).

J'ai parlé de road movie. La cinéaste le dit aussi et présente son film comme "un road movie sans route, une histoire d'amour sans amour ou une histoire criminelle sans crime". Deux personnages principaux suffisent à raconter l'histoire de Cozy, une (jeune) mère de famille lassée de sa vie monotone. Un beau jour, elle monte dans une voiture avec Lee, un marginal qu'elle a rencontré dans un bar. Le hasard fait que ce dernier a entre les mains un flingue qui appartient à un flic étourdi, batteur de jazz à ses heures perdues: le propre père de Cozy. Voilà... le reste, je vais vous laisser le découvrir seuls. Il faut avouer que ce ne sera pas forcément facile: River of Grass est un film rare. Dire qu'il m'a passionné serait mentir, mais je suis vraiment content d'avoir réussi à le voir dans l'idée de tout connaître de sa réalisatrice. Le portrait de l'Amérique pauvre qu'elle nous présente vaut le détour. J'apprécie ce minimalisme. C'est pourquoi, tôt ou tard, j'y reviendrai !

River of Grass
Film américain de Kelly Reichardt (1995)

Ce long-métrage ne dépasse pas une heure et quart de projection. Autant dire que, malgré mes bémols, j'ai aisément "tenu la distance". Certains critiques professionnels font un parallèle entre ce film méconnu et quelques classiques du cinéma US, tels Bonnie and Clyde ou La balade sauvage - que je reconnais ne pas avoir encore vus. Côté road movies, je dirais Thelma & Louise. Et Sugarland express !

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