Commençons par un chiffre: avec 47 millions de dollars de recettes dans les salles, La nuit des masques reste le film de John Carpenter qui a le mieux marché aux États-Unis. Cette production à petit budget a popularisé un genre - le slasher - et, au passage, lancé une actrice talentueuse: Jamie Lee Curtis. Deux bonnes raisons de s'y intéresser !
Si jamais vous l'ignoriez encore, je vous informe que le terme slasher caractérise une catégorie du cinéma d'horreur, avec pour personnage principal un tueur en série adepte des armes blanches et aux mobiles criminels incompréhensibles. Il s'agit dès lors de jouer avec les peurs enfouies des spectateurs, en les laissant s'attacher aux protagonistes pourchassés par le tueur et se demander si l'un d'eux sera épargné. Dans ce registre, je suis convaincu qu'il existe des longs-métrages bien plus sanguinolents que La nuit des masques, sans même aller jusqu'à évoquer l'outrance assumée de certains grands gialli italiens. Ici, tout se passe au cours de deux nuits: l'une en 1963, où un garçon ordinaire assassine sa soeur à coups de couteau, l'autre quinze ans plus tard, où, échappé de l'asile, il revient sur les lieux de son crime pour y trucider quelques autres innocents. Une vision de cauchemar d'autant plus terrifiante qu'il reste muet et que son visage est caché. De la monstruosité naît un film-référence, d'une efficacité certaine. Mon seul regret a posteriori: ne pas l'avoir vu sur un écran plus grand.
La nuit des masques (alias Halloween)
Film américain de John Carpenter (1978)
Une fois n'est pas coutume: j'ai mentionné le titre original du film pour vous expliquer pourquoi je tenais à vous en parler aujourd'hui. Quant à ma note, elle est un peu plus faible qu'espéré: j'avais imaginé quelque chose d'un peu plus flippant, pour être tout à fait honnête. D'où un renvoi au giallo, d'autant plus évident qu'un rôle est confié ici à Donald Pleasence, vu ensuite dans le Phenomena de Dario Argento !
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Si vous êtes mélomanes...
Je ne doute pas que vous prêtiez une oreille attentive à la bande originale du film: une musique composée par John Carpenter himself. Un air de piano proche de celui de L'exorciste, sorti cinq ans plus tôt.
Et si vous échappez au tueur masqué...
Vous apprécierez peut-être l'une des nombreuses suites de cet opus. Princécranoir a vu celle de 2018 (toujours avec Jamie Lee Curtis). Quant à Benjamin, il en est resté comme moi aux origines de la saga. Je termine avec l'hommage collectif rendu par Vincent et ses acolytes.
La nuit des masques (alias Halloween)
Film américain de John Carpenter (1978)
Une fois n'est pas coutume: j'ai mentionné le titre original du film pour vous expliquer pourquoi je tenais à vous en parler aujourd'hui. Quant à ma note, elle est un peu plus faible qu'espéré: j'avais imaginé quelque chose d'un peu plus flippant, pour être tout à fait honnête. D'où un renvoi au giallo, d'autant plus évident qu'un rôle est confié ici à Donald Pleasence, vu ensuite dans le Phenomena de Dario Argento !
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Si vous êtes mélomanes...
Je ne doute pas que vous prêtiez une oreille attentive à la bande originale du film: une musique composée par John Carpenter himself. Un air de piano proche de celui de L'exorciste, sorti cinq ans plus tôt.
Et si vous échappez au tueur masqué...
Vous apprécierez peut-être l'une des nombreuses suites de cet opus. Princécranoir a vu celle de 2018 (toujours avec Jamie Lee Curtis). Quant à Benjamin, il en est resté comme moi aux origines de la saga. Je termine avec l'hommage collectif rendu par Vincent et ses acolytes.
Vu et partiellement oublié.
RépondreSupprimerDans la foulée j'avais même vu Massacre à la tronçonneuse qui a donné naissance aux ados débiles qui se jettent dans la gueule du loup lors d'un week-end festif.
"Massacre à la tronçonneuse" est un film que je veux voir. Pour être complet, en quelque sorte.
RépondreSupprimerEn effet, j'en suis resté au premier. J' n'ai pas une grosse culture film d'épouvante. Mais je reste assez intrigué par ses banlieues américaines en proie au grand frisson.
RépondreSupprimerIdem. J'essaye au moins de voir quelques grands classiques, pionniers du cinéma de genre. Comme suggéré à Pascale, ma prochaine étape devrait donc bien être pour "Massacre à la tronçonneuse".
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