Qui était Jack l'Éventreur ? Pourquoi s'en prenait-il aux prostituées ? Combien de meurtres a-t-il commis à Londres, à partir de 1888 ? Toutes ces questions restent aujourd'hui sans réponse, un mystère qui explique - pour partie - la fascination que l'assassin peut continuer d'exercer. Et, de loin en loin, la culture populaire réveille la légende...
Dans Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur, vous l'aurez compris grâce au titre: le tueur intéresse le célèbre détective fumeur d'opium. Les aficionados de ce dernier noteront avec intérêt que le scénario s'inspire directement d'une histoire d'Adrian Conan Doyle, à la fois fils d'Arthur et coproducteur du film. Certains des éléments de l'affaire véritable sont repris et respectés, mais le ton reste très classique ! Largement tourné en studio, le long-métrage peut tout à fait plaire aux amateurs du genre, mais, de fait, sent quelque peu le renfermé. Autant lire un bouquin, si vous voulez mon avis. Le suspense espéré n'est pas réellement au rendez-vous: le tout est beaucoup trop sage. Cela dit, rien de choquant à signaler. Je rigole même en découvrant qu'à sa sortie en France, le film était... interdit aux moins de 13 ans !
Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur
Film britannique de James Hill (1965)
Ni mauvaise, ni emballante, cette production vintage ne s'inscrira pas dans ma mémoire comme une inaltérable référence du polar anglais. Ce n'est pas un problème: en fait, je ne lui en demandais pas tant. L'ambiance fin 19ème vous plaît ? Autant (re)voir Sleepy Hollow. Johnny Depp y jouait les enquêteurs, comme dans un film adapté d'une BD, From hell, où il traquait... Jack l'Éventreur. J'avais oublié !
Dans Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur, vous l'aurez compris grâce au titre: le tueur intéresse le célèbre détective fumeur d'opium. Les aficionados de ce dernier noteront avec intérêt que le scénario s'inspire directement d'une histoire d'Adrian Conan Doyle, à la fois fils d'Arthur et coproducteur du film. Certains des éléments de l'affaire véritable sont repris et respectés, mais le ton reste très classique ! Largement tourné en studio, le long-métrage peut tout à fait plaire aux amateurs du genre, mais, de fait, sent quelque peu le renfermé. Autant lire un bouquin, si vous voulez mon avis. Le suspense espéré n'est pas réellement au rendez-vous: le tout est beaucoup trop sage. Cela dit, rien de choquant à signaler. Je rigole même en découvrant qu'à sa sortie en France, le film était... interdit aux moins de 13 ans !
Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur
Film britannique de James Hill (1965)
Ni mauvaise, ni emballante, cette production vintage ne s'inscrira pas dans ma mémoire comme une inaltérable référence du polar anglais. Ce n'est pas un problème: en fait, je ne lui en demandais pas tant. L'ambiance fin 19ème vous plaît ? Autant (re)voir Sleepy Hollow. Johnny Depp y jouait les enquêteurs, comme dans un film adapté d'une BD, From hell, où il traquait... Jack l'Éventreur. J'avais oublié !
Hello Martin. L’adaptation de « From Hell »porte le même titre et n’a rien à voir avec « Sleepy Hollow »…à part la présence de Johnny Depp.
RépondreSupprimerBonne fin de week-end, l’ami !
Salut ! Je ne compare pas les deux films, hein ? Je trouve juste que la découverte du premier cadavre dans "Sleepy Hollow" rappelle l'ambiance crépusculaire du Londres de notre ami l'éventreur. Sinon, effectivement, à part ce bon Johnny Depp, pas de ressemblance entre le Burton et "From hell" (que je serais curieux de revoir).
RépondreSupprimerje bats ma coulpe, Martin : je ne suis décidément pas fait pour lire tes chouettes articles sur le petit écran du smartphone, parce que je rate des morceaux de phrases.
RépondreSupprimerTrès belle semaine à toi !
Avec plus de 260 adaptations à l'écran et des interprétations plus ou moins réussies du plus célèbre des détectives ( d'ailleurs plus cocaïnomane, que fumeur d'opium.... ) le choix est vaste , personnellement j'ai un faible pour celle de Peter Cushing dans « Le chien des Baskerville » de Terence Fisher....
RépondreSupprimerPour « A study in terror » référence à la premiére aventure de Sherlock « A study in scarlet »
ne boudons pas notre plaisir et puis curiosité nous découvrons judy « M » Dench jeune , dans son troisiéme film , rien que pour cela …........
@Laurent:
RépondreSupprimerAucun problème, l'ami. Je n'ai pas mal pris ta remarque et je me suis dit que ça serait bien d'apporter une précision.
Ravi que tu me lises, quel que ce soit le support !
@Cc Rider:
RépondreSupprimerVos observations me font dire qu'il faut vraiment que j'en revienne aux romans !
Quant à Judi Dench jeune, c'est un bon argument pour voir ce film, mais elle n'a pas suffisamment à susciter en moi un vrai enthousiasme.