Je ne suis pas très branché science-fiction, mais il m'amuse parfois de regarder comment, voilà encore quelques décennies, le cinéma imaginait l'avenir. Il y a deux films dont je compte parler aujourd'hui ! L'envie m'est en effet venue de vous proposer un diptyque futuriste. Au fond, c'est un programme très décent pour un week-end, pas vrai ?
Les survivants de l'infini
Film américain de Joseph M. Newman (1955)
Je suis décidément cerné par les films aux titres multiples: celui-là porte aussi celui de Terreur sur l'univers (This island Earth en VO). Contrairement à ce que j'avais imaginé, il ne se déroule pas du tout dans l'avenir, mais dans les années 50. Cal Meacham, un scientifique réputé, entre en contact - je vais vous laisser découvrir comment - avec un soi-disant confrère. Un avion (sans pilote) le conduit alors vers une confortable demeure à la campagne, où il est invité à mener des expériences sur l'énergie atomique. Les intérêts et la vraie nature de son interlocuteur seront explicités plus tard, au cours d'un voyage intergalactique à destination de la planète Metaluna. Un trip spatial qu'il faut considérer pour ce qu'il est: un film de SF "à l'ancienne". Assez long à démarrer, j'ai trouvé, mais qui garde un certain charme. On notera l'apparition d'un chat de cinéma, qui deviendra six années plus tard un partenaire de jeu pour Audrey Hepburn. So chic, l'animal !
Film américain de Joseph M. Newman (1955)
Je suis décidément cerné par les films aux titres multiples: celui-là porte aussi celui de Terreur sur l'univers (This island Earth en VO). Contrairement à ce que j'avais imaginé, il ne se déroule pas du tout dans l'avenir, mais dans les années 50. Cal Meacham, un scientifique réputé, entre en contact - je vais vous laisser découvrir comment - avec un soi-disant confrère. Un avion (sans pilote) le conduit alors vers une confortable demeure à la campagne, où il est invité à mener des expériences sur l'énergie atomique. Les intérêts et la vraie nature de son interlocuteur seront explicités plus tard, au cours d'un voyage intergalactique à destination de la planète Metaluna. Un trip spatial qu'il faut considérer pour ce qu'il est: un film de SF "à l'ancienne". Assez long à démarrer, j'ai trouvé, mais qui garde un certain charme. On notera l'apparition d'un chat de cinéma, qui deviendra six années plus tard un partenaire de jeu pour Audrey Hepburn. So chic, l'animal !
Silent running
Film américain de Douglas Trumbull (1972)
La première fois que le réalisateur s'est embarqué vers l'espace intersidéral, c'était pour une fameuse odyssée avec Stanley Kubrick. Avant de bosser avec d'autres confrères prestigieux, Douglas Trumbull signait avec cet opus - également connu sous le titre Et la Terre survivra - l'un des tous premiers longs-métrages écolo de l'histoire. Avec lui, quatre acteurs à l'image et quatre autres (sans jambes) cachés dans des robots. Le scénario tourne surtout d'un personnage joué par Bruce Dern: depuis déjà six mois, ce jardinier ultra-qualifié s'occupe d'une forêt placée sous cloche, qu'il espère pouvoir ramener sur une planète dévastée. Or, un jour, on lui demande de la détruire ! L'idéaliste commence alors un périple vers Saturne... sans certitude de pouvoir en revenir. Un constat désabusé, si ce n'est pessimiste. Novateur en son temps, le film peut être perçu comme un marqueur d'époque, avec Michael Cimino coscénariste et Joan Baez pour la BO. Les effets spéciaux tiennent la route et le voyage est intéressant. Vous en trouverez une autre chronique du côté de "L'oeil sur l'écran"...
Film américain de Douglas Trumbull (1972)
La première fois que le réalisateur s'est embarqué vers l'espace intersidéral, c'était pour une fameuse odyssée avec Stanley Kubrick. Avant de bosser avec d'autres confrères prestigieux, Douglas Trumbull signait avec cet opus - également connu sous le titre Et la Terre survivra - l'un des tous premiers longs-métrages écolo de l'histoire. Avec lui, quatre acteurs à l'image et quatre autres (sans jambes) cachés dans des robots. Le scénario tourne surtout d'un personnage joué par Bruce Dern: depuis déjà six mois, ce jardinier ultra-qualifié s'occupe d'une forêt placée sous cloche, qu'il espère pouvoir ramener sur une planète dévastée. Or, un jour, on lui demande de la détruire ! L'idéaliste commence alors un périple vers Saturne... sans certitude de pouvoir en revenir. Un constat désabusé, si ce n'est pessimiste. Novateur en son temps, le film peut être perçu comme un marqueur d'époque, avec Michael Cimino coscénariste et Joan Baez pour la BO. Les effets spéciaux tiennent la route et le voyage est intéressant. Vous en trouverez une autre chronique du côté de "L'oeil sur l'écran"...
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Un mot de conclusion...
Entre Planète interdite et Dark Star, la science-fiction pré-Star Wars avait des choses à raconter au cinéma... et je ne parle pas de 2001. Ce duo de films m'a logiquement donné envie d'en (sa)voir davantage. Je me tiens donc pleinement à l'écoute de vos probables suggestions !
Un mot de conclusion...
Entre Planète interdite et Dark Star, la science-fiction pré-Star Wars avait des choses à raconter au cinéma... et je ne parle pas de 2001. Ce duo de films m'a logiquement donné envie d'en (sa)voir davantage. Je me tiens donc pleinement à l'écoute de vos probables suggestions !
A la sortie du film je m'étais posé la question : pourquoi « silent running » ?, Après recherche j'avais découvert qu'il s'agissait d'une technique de fonctionnement furtif pratiquée par les sous marin pour échapper aux sonars adverses en réduisant au maximum les bruits superflus......Un peu comme les déplacements dans l'espace interstellaire !!?? ..
RépondreSupprimerJe suppose que l'explication est la bonne, en effet.
RépondreSupprimerDans ce film, Bruce Dern essaye effectivement de passer sous les radars.
Moi par contre j'adore la science fiction.
RépondreSupprimerDans les films de cette catégorie que j'aime revoir mais qui ne sont pas forcément pré-Star Wars, il y a l'Âge de cristal (1976 donc juste avant la saga), et Starman (quelques années après). Mais il y a évidemment 2001, THX 1138 le premier George Lucas et le formidable Soleil vert que je viens de revoir.
Le scénario tourne surtout d'un
Et je n'ai pas vu les deux films dont tu parles. Peut-être Silent running car le titre me parle, mais je n'en garde aucun souvenir.
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerJ'avais bien aimé "L'âge de cristal", moi aussi. "2001" également.
"Starman" et "Soleil vert" me font envie. Idem pour "THX 1138", ne serait-ce que pour voir ce que Lucas avait réalisé avec l'arrivée de la saga légendaire. Je surveille un passage éventuel sur l'un de mes chaînes ciné. Parce qu'en salles, ça risque d'être compliqué...
Peut-être que j'aime la SF, en fait, mais j'ai l'impression que, dans les films dont tu parles, le futur n'est qu'un élément de décor pour porter un sujet que l'on peut placer dans notre époque (ou au moins celle de la sortie du film).
@Pascale encore:
RépondreSupprimerJe suis vraiment content d'avoir pu voir ce "Silent running" pour juger de son côté écolo. Je ne sais pas s'il s'en souvient, mais c'est CC Rider qui m'en avait parlé comme d'un film précurseur sur ce point.
Dans Starman il y a cette phrase incroyable à laquelle je pense souvent. C'est l'extra terrestre qui s'exprime :
RépondreSupprimer"Vous les hommes, vous êtes au meilleur quand les choses sont au pire". Ce qui hélas ne vaut que pour une poignée d'hommes (êtres humains...). Je suis en mode philosophique :-)
Et puis l'histoire m'a toujours fait rêver (même avant 2014...). Extrait du synopsis : "l'unique survivant d'un vaisseau extra terrestre abattu prend l'apparence de son défunt mari...". J'y crois encore.
Et THX est terriblement pessimiste.
Pas de doute : un jour, je verrai "Starman"... et "THX 1178".
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