Des vélos et des canaux: c'est le souvenir que je garde d'Amsterdam. Je n'ai pas vu les tableaux du Rijksmuseum, faute de temps suffisant pour faire tout ce dont j'avais envie lors d'un séjour assez bref. Dernièrement, c'est bien sûr le cinéma qui m'a permis de retourner dans la capitale des Pays-Bas. Avec un ticket... pour le 17ème siècle !
1634. Un riche commerçant, Cornelis Sandvoort, n'a pas d'héritier. Sachant que sa grande fortune le lui permet, il sort une jeune femme du couvent où elle était recluse et l'épouse sans plus de cérémonie. Reconnaissante, la belle Sophia peine pourtant à satisfaire son devoir conjugal, d'autant plus qu'elle tombe bien vite amoureuse du peintre auquel son mari a commandé un portrait. Bon... voilà pour le pitch. Avec Alicia Vikander, Christoph Waltz et Dane DeHaan dans les rôles principaux, Tulip fever réinvente avec talent une époque révolue. L'histoire elle-même reste assez ordinaire et plutôt invraisemblable. Je l'ai cependant suivie sans déplaisir aucun. De très jolis costumes...
Son titre ne ment pas: cette reconstitution soignée vous permettra d'en savoir davantage sur le commerce spéculatif autour de la tulipe. Attention toutefois: cet arrière-plan historique est tout à fait décisif pour l'avenir des divers personnages, mais le droit fil du scénario s'intéresse plus aux aléas de la romance qu'aux variations incontrôlées du cours des plantes à bulbe. Dès lors, si vous attendez que ce film respecte la réalité des faits, vous pourriez être déçus du résultat. Conseil d'ami: n'en attendez pas rien d'autre que les plaisirs simples d'un divertissement haut en couleurs. Au tout départ, John Madden devait le réaliser, avec Keira Knightley et Jude Law devant la caméra. Après le désengagement (forcé ?) de ce trio pour de vagues raisons fiscales, mon seul regret véritable est que le script de Tulip fever n'ait pas été confié à une équipe néerlandaise, dans un simple souci d'authenticité. J'admets volontiers qu'il était déjà bien assez fragile...
Tulip fever
Film américano-britannique de Justin Chadwick (2017)
Trois étoiles et demie qui me paraissent fort généreuses, à vrai dire. Je dois tout de même préciser que le film adapte un roman éponyme édité en 1999 et signé Deborah Moggach, une auteure... britannique. N'ayant pas eu l'occasion de le lire, je suppose que cette oeuvre originelle est respectée, mais je ne peux nullement vous le certifier. Pour Amsterdam toujours, je vous conseille La jeune fille à la perle !
1634. Un riche commerçant, Cornelis Sandvoort, n'a pas d'héritier. Sachant que sa grande fortune le lui permet, il sort une jeune femme du couvent où elle était recluse et l'épouse sans plus de cérémonie. Reconnaissante, la belle Sophia peine pourtant à satisfaire son devoir conjugal, d'autant plus qu'elle tombe bien vite amoureuse du peintre auquel son mari a commandé un portrait. Bon... voilà pour le pitch. Avec Alicia Vikander, Christoph Waltz et Dane DeHaan dans les rôles principaux, Tulip fever réinvente avec talent une époque révolue. L'histoire elle-même reste assez ordinaire et plutôt invraisemblable. Je l'ai cependant suivie sans déplaisir aucun. De très jolis costumes...
Son titre ne ment pas: cette reconstitution soignée vous permettra d'en savoir davantage sur le commerce spéculatif autour de la tulipe. Attention toutefois: cet arrière-plan historique est tout à fait décisif pour l'avenir des divers personnages, mais le droit fil du scénario s'intéresse plus aux aléas de la romance qu'aux variations incontrôlées du cours des plantes à bulbe. Dès lors, si vous attendez que ce film respecte la réalité des faits, vous pourriez être déçus du résultat. Conseil d'ami: n'en attendez pas rien d'autre que les plaisirs simples d'un divertissement haut en couleurs. Au tout départ, John Madden devait le réaliser, avec Keira Knightley et Jude Law devant la caméra. Après le désengagement (forcé ?) de ce trio pour de vagues raisons fiscales, mon seul regret véritable est que le script de Tulip fever n'ait pas été confié à une équipe néerlandaise, dans un simple souci d'authenticité. J'admets volontiers qu'il était déjà bien assez fragile...
Tulip fever
Film américano-britannique de Justin Chadwick (2017)
Trois étoiles et demie qui me paraissent fort généreuses, à vrai dire. Je dois tout de même préciser que le film adapte un roman éponyme édité en 1999 et signé Deborah Moggach, une auteure... britannique. N'ayant pas eu l'occasion de le lire, je suppose que cette oeuvre originelle est respectée, mais je ne peux nullement vous le certifier. Pour Amsterdam toujours, je vous conseille La jeune fille à la perle !
Ce film me plairait sans doute pour la romance, les costumes, l'époque et le casting que j'aime beaucoup. Surtout les jeunes car Christoph Waltz doit en faire des tonnes.
RépondreSupprimerAmsterdam que je rêvais de voir depuis longtemps m'a déçue. Je l'ai trouvée bruyante et agitée. Une ville de jeunes en goguette et de touristes.
Cela dit, je l'ai parcourue de long en large. Et la ballade sur les canaux était un moment de calme bienvenu.
Je n'ai pas non plus visité le musée au nom qui s'éternue mais le VanGogh est une merveille.
Du point de vue esthétique, le film n'est pas sans qualité, et les deux jeunes acteurs sont plutôt bons, en effet. Christoph Waltz cabotine peut-être: sa prestation ne m'a pas marqué...
RépondreSupprimerAmsterdam m'avait plutôt plu, mais c'est effectivement très couru. Parmi les capitales du Nord de l'Europe que j'ai eu la chance de visiter, Copenhague m'a paru plus tranquille. Et plus "authentique", sans doute, bien que moins flamboyante. Tu m'as fait rire avec ton musée au nom qui s'éternue ! Le Danemark n'a peut-être pas l'équivalent d'un Van Gogh.
Tu me tentes avec ta Copenhague.
RépondreSupprimerVan Gogh je l'aime d'amour. Sa personnalité, sa peinture, sa souffrance.
Les lettres qu'il écrivit à Théo dans un francais irréprochable, sont affichées aux murs du musée. Elles sont magnifiques et bouleversantes.
Ouais, Copenhague est une ville sympa pour quelques jours d'été.
RépondreSupprimerL'hiver, ça doit être un peu trop froid et humide à mon goût. Et sans trop de lumière...
Tu connais visiblement mieux Van Gogh que moi. Je n'ai même pas vu les films !
J'ai juste quelques tableaux dans l'oeil et des notions de ce qu'on pourrait appeler "la légende".