lundi 18 mai 2020

La fête des monstres

J'ai l'habitude de dire que l'animation autorise toutes les fantaisies. C'est grâce à Aurelia (coucou !) et donc avec un a priori très positif que j'ai enfin pu découvrir Hôtel Transylvanie. Ce premier épisode d'une série de trois est l'oeuvre du studio Sony Pictures Animation. Moins coté que Pixar, par exemple, mais plutôt efficace malgré tout !

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le comte Dracula a une fille. Parce que de vilains villageois ont tué sa femme, il a dû l'élever seul. Une fois par an, c'est pour elle qu'il organise une gigantesque fête d'anniversaire, avec d'autant plus de facilité que son manoir est loin de tout et assez grand pour accueillir tous ses amis les monstres. Unique problème: pour célébrer ses 118 ans, Mavis irait bien voir ailleurs comment les autres vivent. Il convient donc de la raisonner. Oui mais voilà: bientôt, un jeune randonneur débarque au château. Une menace pour les créatures de la nuit... et tout l'enjeu du film. Hôtel Transylvanie démarre allegro... et ne faiblit jamais vraiment !

Tout va tellement vite que je suis sûr d'avoir raté des détails rigolos. Techniquement, Hôtel Transylvanie est irréprochable: son rythme effréné est indiscutablement le premier atout dans son drôle de jeu. Et quelle inventivité, mes aïeux ! Le seul bestiaire est un absolu régal pour qui aime les bestioles bizarroïdes. Avec bon nombre de visages connus: ce qui pourrait être un défaut dans un autre film "référencé" vient ici, au contraire, renforcer la tonalité comique de l'aventure. OK, Bram Stoker y trouverait peut-être à redire, mais les puristes peuvent passer leur chemin sans se forcer à jouer les rabat-joies. Franchement, des raisons de bouder son plaisir ? Je n'en vois aucune !

Hôtel Transylvanie
Film américain de Genndy Tartakovsky (2012)

Une réussite totale, à laquelle il manquera peut-être juste une touche d'émotion - un simple détail qui ne doit pas vous inciter à renoncer. OK... évoqué en introduction, Pixar a fait mieux: Monstres et Cie. J'ajoute que ce n'est pas DU TOUT le même genre d'histoire, en fait. Pourquoi toujours comparer ? Rien n'interdit d'aimer l'un et l'autre. NB: Mille et une bobines référence déjà plus de cent autres "animés" !

8 commentaires:

  1. Frankenweenie de Tim Burton n'est pas mal non plus, dans le genre....

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  2. J'ai le court-métrage qui traîne quelque part, en bonus d'un DVD.
    Le long ? Je ne l'ai pas encore vu, mais à l'occasion, je n'ai rien contre...

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  3. C'est le roi des vampures qui t'a inspiré cette expression dun autre âge ? "Et quelle inventivité, mes aïeux !"
    Ça m'a fait rire.
    Et oui pourquoi comparer ?
    Je ne connais pas ce film. Un jour peut-être à la télé.

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  4. Ouais, en fait, j'ai 345 ans et demi. Tu ne savais pas ?
    En général, je compare toujours un peu, pour proposer d'autres pistes.

    Le film vaut le détour (pour le fun) et pourrait plaire à tes gnomes préférés.

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  5. Tu ne les fais pas.

    Oui j'ai remarqué que tu comparais toujours. A la fois je n'aime pas trop car je vois la plupart du temps je vois les films comme des cas uniques et en même temps ça m'épate que tu trouves toujours des films à mettre en parallèle (même si parfois j'écarquille les yeux :-) ).

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  6. Mes "gnomes" connaissent. Je pense qu'ils ont tous les DVD possibles et en plus ils sont désormais abonnés à Disney trucs. Je me mets la mission de tenter de leur laver un peu les yeux des animés en leur proposant des "vrais" films. J'y arrive avec ma Poupée qui est demandeuse et a déjà vu des classiques: West side story, Hair, des Charlie Chaplin, le Mécano de la Générale, Jeux interdits etc.
    Et elle voit pas mal de films récents.

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  7. @Pascale:

    Oui, je sais, je suis plutôt bien conservé.

    Les films en parallèle sont donc là pour ouvrir d'autres pistes. Une amie m'a fait cette suggestion, un jour. "Imagine que les gens souhaitent avoir une idée plus précise du film dont tu parles et qu'ils veuillent le raccrocher à un autre qu'ils connaîtraient déjà". J'ai trouvé ça plutôt censé, comme remarque. D'où les comparaisons... qui n'en sont pas toujours vraiment.

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  8. @Pascale 2:

    C'est bien de cultiver la cinéphilie de tes gnomes ! Je n'en doutais pas.

    J'ai deux livres à la maison qui parlent de films accessibles aux enfants. Il y en a plein auxquels je ne pensais pas spontanément. Quand on me demande quel film je conseillerai pour un enfant, j'ai toujours pas mal d'hésitations...

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