lundi 3 février 2020

¡Que viva España!

Avec pour l'heure moins de trente films parmi les 1.935 références aujourd'hui citées, le cinéma espagnol n'occupe pas forcément la place qu'il mériterait sur Mille et une bobines. Rattraper le temps perdu sera sans doute difficile, mais je continuerai à saisir les occasions. Surtout que la culture hispanique s'illustre aussi en Amérique du Sud !

En attendant d'autres voyages, je me suis dit que ce serait bien aussi d'apporter quelques propositions. J'ai alors pensé que le duo glamour que forment Penélope Cruz et Pedro Almodóvar était un ambassadeur de premier choix pour le rayonnement de l'Espagne dans le monde. Mais j'ai tenu toutefois à aller - un peu - plus loin que les évidences...

Pourquoi, dès lors, ne pas faire confiance aux Goya ? Si l'Académie espagnole distingue certains films comme les meilleurs de ce pays voisin et ami, piocher dans la liste n'est donc pas une mauvaise idée !

Les Goya existent depuis 1987. J'ai déjà chroniqué plusieurs des films ayant obtenu le prix de meilleur long-métrage de l'année. À savoir...
- 1989: Femmes au bord de la crise de nerfs / Pedro Almodóvar,
- 1997: Tesis / Alejandro Amenàbar,
- 2000: Tout sur ma mère / Pedro Almodóvar,
- 2007: Volver / Pedro Almodóvar,
- 2013: Blancanieves / Pedro Berger,
- 2015: La isla mínima / Alberto Rodriguez,
- 2017: La colère d'un homme patient / Raúl Arévalo.

J'ai noté ensuite que les cinq plus gros succès que le cinéma espagnol a connus en France datent des années 50 et 60 - une époque heureuse où la concurrence de la télé était évidemment moins vive. D'où l'envie de citer les dix films qui ont le mieux marché au box-office français depuis 2000. Eux aussi permettront de nous faire une (petite) idée...
1. Volver / P. Almodóvar / 2006 (2.349.220 spectateurs),
2. Parle avec elle / P. Almodóvar / 2002 (2.157.752),
3. La mauvaise éducation / P. Almodóvar / 2004 (1.086.731),
4. Planète 51 / J. Blanco et M. Martinez / 2010 (988.487),
5. Étreintes brisées / P. Almodóvar / 2009 (918.919),
6. Everybody knows / A. Farhadi / 2018 (829.736),
7. Douleur et gloire / P. Almodóvar / 2019 (800.126),
8. Julieta / P. Almodóvar / 2016 (791.953)
9. La piel que habito / P. Almodóvar / 2011 (733.758),
10. [REC] / P. Plaza et J. Balagueró / 2008 (554.330).

Pas de surprise: on retrouve donc Pedro Almodóvar en maître absolu du cinéma espagnol contemporain. Compte tenu de son importance dans la vie artistique après le franquisme, cela me paraît légitime. Reste maintenant à découvrir d'autres films, bien sûr ! Il est certain que je n'ai pas dit mon dernier mot ! Si vous avez des suggestions...

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Oui, j'insiste volontiers sur ce point précis...
Je me tiens désormais à l'écoute de toutes vos idées et propositions.

4 commentaires:

  1. C'est vrai que Pedro squatte un peu le haut du panier désormais. Mau6s il est tellement bon.

    El Reino, Mar adentro, Cria cuervos, Que dios nos perdone, Dans ses yeux...

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  2. Pedro mérite ces places d'honneur, mais j'aimerais voir un peu plus de cinéma espagnol.

    Merci pour cette jolie liste de suggestions.
    "Que dios nos perdone" ? Déjà vu, chroniqué... et commenté par une certaine Pascale.

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  3. C'est en cela que mes index sur le côté peuvent être utiles.

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