Et si on pouvait rembobiner nos vies ? En profiterions-nous aussitôt pour changer quelque chose ? Ou laisserions-nous les événements s'accomplir comme ils l'ont fait "la première fois" ? Gentil petit film sorti en salles dès le jour de l'An, Play nous offre le portrait sensible d'un trentenaire autour de ces questions et y répond avec tendresse...
Max (joué par... Max Boublil) a 13 ans et reçoit une mini-caméra comme cadeau de Noël. Ni une ni deux, le pré-adolescent filme alors tout ce qu'il fait, chez lui, au collège, en famille ou avec ses amis. Quand le film démarre, c'est un - jeune - adulte qui s'adresse à nous avant de remonter le cours de son histoire personnelle en visionnant ses vieilles cassettes. Play joue évidemment sur l'aspect nostalgique d'une telle démarche et, bien sûr, sur l'empathie que le spectateur pourrait éprouver pour ce grand dadais supposément proche de lui. Effet de génération oblige, je dois dire que cela a bien fonctionné avec moi. Jusqu'à 45-50 ans, on doit sûrement s'y retrouver un peu...
Avec Alice Isaaz en atout-charme, ce récit à la première personne vaut mieux que bien d'autres comédies françaises plus ambitieuses. La distribution est d'ailleurs vraiment bien choisie, jusqu'aux rôles secondaires confiés à Malik Zidi et Arthur Périer, membres d'une tribu des plus attachantes. Mentions spéciales aussi pour Noémie Lvovsky dans le costume de la mère du personnage principal et à Alain Chabat venu en ami jouer deux scènes de papa - un clin d'oeil sympatoche. Comme souvent avec ce type d'histoire, la BO permet de se plonger dans un passé assurément recomposé, mais tout à fait crédible. Précision importante: Play s'étire sur presque deux heures, un temps qui pourra vous sembler long si vous n'adhérez pas à ce dispositif consistant à découper le métrage en une série de courtes séquences présentées en vue subjective. Comment savoir ? En essayant, pardi ! Mon bilan ? Il est résolument positif: j'ai passé un chouette moment...
Play
Film français d'Anthony Marciano (2020)
Je me trouve à vrai dire presque sévère avec mon étoile tronquée. Souvent inégal (euphémisme...) dans la comédie, le cinéma français trouve avec ce long-métrage un représentant tout à fait acceptable. Le duo Marciano / Boublil avait déjà tenté sa chance avec Les gamins et Robin des Bois, la véritable histoire, opus diversement appréciés. Suggestion: avant ou après celui de ce midi, (re)voir plutôt Boyhood !
Max (joué par... Max Boublil) a 13 ans et reçoit une mini-caméra comme cadeau de Noël. Ni une ni deux, le pré-adolescent filme alors tout ce qu'il fait, chez lui, au collège, en famille ou avec ses amis. Quand le film démarre, c'est un - jeune - adulte qui s'adresse à nous avant de remonter le cours de son histoire personnelle en visionnant ses vieilles cassettes. Play joue évidemment sur l'aspect nostalgique d'une telle démarche et, bien sûr, sur l'empathie que le spectateur pourrait éprouver pour ce grand dadais supposément proche de lui. Effet de génération oblige, je dois dire que cela a bien fonctionné avec moi. Jusqu'à 45-50 ans, on doit sûrement s'y retrouver un peu...
Avec Alice Isaaz en atout-charme, ce récit à la première personne vaut mieux que bien d'autres comédies françaises plus ambitieuses. La distribution est d'ailleurs vraiment bien choisie, jusqu'aux rôles secondaires confiés à Malik Zidi et Arthur Périer, membres d'une tribu des plus attachantes. Mentions spéciales aussi pour Noémie Lvovsky dans le costume de la mère du personnage principal et à Alain Chabat venu en ami jouer deux scènes de papa - un clin d'oeil sympatoche. Comme souvent avec ce type d'histoire, la BO permet de se plonger dans un passé assurément recomposé, mais tout à fait crédible. Précision importante: Play s'étire sur presque deux heures, un temps qui pourra vous sembler long si vous n'adhérez pas à ce dispositif consistant à découper le métrage en une série de courtes séquences présentées en vue subjective. Comment savoir ? En essayant, pardi ! Mon bilan ? Il est résolument positif: j'ai passé un chouette moment...
Play
Film français d'Anthony Marciano (2020)
Je me trouve à vrai dire presque sévère avec mon étoile tronquée. Souvent inégal (euphémisme...) dans la comédie, le cinéma français trouve avec ce long-métrage un représentant tout à fait acceptable. Le duo Marciano / Boublil avait déjà tenté sa chance avec Les gamins et Robin des Bois, la véritable histoire, opus diversement appréciés. Suggestion: avant ou après celui de ce midi, (re)voir plutôt Boyhood !
Max Bloubil... j'ai du mal... du coup j'ai zappé sans la moindre difficulté et la BA m'avait suffi...
RépondreSupprimerJe ne te le reprocherai pas. Cela dit, dans ce film, il est plutôt bien.
RépondreSupprimerMerci de ton indulgence :-)
RépondreSupprimerJe l'ai vu à Quotidien récemment. Il ne m'amuse pas.
Ouais ouais... dans ce film, il se montre plus sensible que drôle, en réalité.
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