L'une fume comme un pompier et travaille (dur !) comme serveuse dans un restaurant bon marché. L'autre reste à la maison aux soins exclusifs d'un mari bien peu reconnaissant. Ensemble, deux copines décident de mettre les voiles, le temps d'un week-end entre filles. Thelma & Louise est peut-être le film le plus simple de Ridley Scott...
Malgré cette simplicité, le réalisateur britannique sublime le scénario de Callie Khouri, une Américaine discrète qui obtint l'Oscar. Je dirais que le film doit également une bonne partie de son succès au duo d'actrices: Susan Sarandon et Geena Davis sont très convaincantes. Bien qu'il s'agisse d'une sorte de road movie, je ne veux pas détailler l'ensemble de ce qui leur arrive sur la route de leurs "vacances". Sachez simplement que les hommes y jouent un rôle important ! Ironiquement, une partie du public reprocha aux femmes d'adopter ici des comportements déplacés, mais, aujourd'hui, Thelma & Louise paraît plutôt d'inspiration féministe. The times, they are a-changin'...
L'un des personnages qui incarne le mieux ce changement est joué par Brad Pitt. J'ai longtemps cru que Thelma & Louise lui avait offert son premier rôle, mais je me trompais: il avait quelques autres films derrière lui. Peu importe: il est très juste, lui aussi, et je dois souligner que l'histoire gagne en complexité autour d'interprétations masculines remarquables, la sienne, donc, et aussi celles d'un tandem bientôt "tarantinesque", j'ai nommé Michael Madsen et Harvey Keitel. Soigné sur la forme, le long-métrage est également un hommage vibrant à l'Amérique des sans-grades, même si la réalité du pays s'écarte sûrement de cette représentation - il faudrait aller vérifier ! Bref... même si je me souvenais de la fin, j'ai passé un bon moment à revoir ce film. Je vous assure: il porte bien ses bientôt trente ans...
Thelma & Louise
Film américain de Ridley Scott (1991)
Une vision européenne sur l'Amérique ? Une production pro-femmes dans un Hollywood macho ? Un aparté dans la filmo du réalisateur ? Finalement, exception ou pas, inutile de tergiverser: le film m'a plu. Cela dit, un film comme Paris, Texas est encore plus fort, je trouve. Vous noterez au passage que les routes stimulent aussi l'imagination des Américains. À découvrir: The strange ones et Midnight special !
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Les années passées ont une conséquence...
Parmi mes blogs références, seul "L'oeil sur l'écran" a parlé du film. Mais attention: si vous cliquez, le risque de spoiler est plutôt élevé...
Malgré cette simplicité, le réalisateur britannique sublime le scénario de Callie Khouri, une Américaine discrète qui obtint l'Oscar. Je dirais que le film doit également une bonne partie de son succès au duo d'actrices: Susan Sarandon et Geena Davis sont très convaincantes. Bien qu'il s'agisse d'une sorte de road movie, je ne veux pas détailler l'ensemble de ce qui leur arrive sur la route de leurs "vacances". Sachez simplement que les hommes y jouent un rôle important ! Ironiquement, une partie du public reprocha aux femmes d'adopter ici des comportements déplacés, mais, aujourd'hui, Thelma & Louise paraît plutôt d'inspiration féministe. The times, they are a-changin'...
L'un des personnages qui incarne le mieux ce changement est joué par Brad Pitt. J'ai longtemps cru que Thelma & Louise lui avait offert son premier rôle, mais je me trompais: il avait quelques autres films derrière lui. Peu importe: il est très juste, lui aussi, et je dois souligner que l'histoire gagne en complexité autour d'interprétations masculines remarquables, la sienne, donc, et aussi celles d'un tandem bientôt "tarantinesque", j'ai nommé Michael Madsen et Harvey Keitel. Soigné sur la forme, le long-métrage est également un hommage vibrant à l'Amérique des sans-grades, même si la réalité du pays s'écarte sûrement de cette représentation - il faudrait aller vérifier ! Bref... même si je me souvenais de la fin, j'ai passé un bon moment à revoir ce film. Je vous assure: il porte bien ses bientôt trente ans...
Thelma & Louise
Film américain de Ridley Scott (1991)
Une vision européenne sur l'Amérique ? Une production pro-femmes dans un Hollywood macho ? Un aparté dans la filmo du réalisateur ? Finalement, exception ou pas, inutile de tergiverser: le film m'a plu. Cela dit, un film comme Paris, Texas est encore plus fort, je trouve. Vous noterez au passage que les routes stimulent aussi l'imagination des Américains. À découvrir: The strange ones et Midnight special !
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Les années passées ont une conséquence...
Parmi mes blogs références, seul "L'oeil sur l'écran" a parlé du film. Mais attention: si vous cliquez, le risque de spoiler est plutôt élevé...
Un film dont on ne se lasse pas comme de la ballade de Marianne Faithfull...
RépondreSupprimerQuant aux deux actrices tellement parfaites et complices : elles nous en ont tiré des larmes.
Les 3 garçons dont tu parles sont parfaitement bien traités dans leur personnage et interprétation respectives.
Un GRAND film.
Pas étonnant que leur comportement ait choqué. Quand des femmes se comportent comme des mecs, ça coince !
Bonsoir Martin, j'ai adoré ce film vu au moins deux ou trois fois en salle. Geena Davis (disparue des écrans) et Susan Sarandon sont sensationnelles. Quant à Brad Pitt dans un de ses premiers rôles, il est à croquer. Bonne soirée.
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerOuais... la magie de ce film, c'est que chaque personnage est crédible.
Et, décidément, je me dis que c'est un film étonnant dans la carrière de Ridley Scott.
@Dasola:
RépondreSupprimerMerci, Dasola.
C'est vrai que je n'ai pas revu Geena Davis dans un rôle aussi marquant.