Un plaisir de petit garçon: un peu avant Noël, j'ai profité d'un séjour parisien pour visiter - avec mes parents ! - une belle exposition consacrée à Sergio Leone à la Cinémathèque française. Information pour les amateurs: elle est encore en place jusqu'au 4 février prochain. Une très chouette plongée dans l'univers du cinéaste italien.
Au sommet de mon panthéon cinéphile, deux de ses films s'imposent comme évidences: Il était une fois dans l'Ouest et Le bon, la brute et le truand (avec une affection de très longue date pour le second). Maintenant, il faudrait que je revoie ses autres westerns et découvre ceux des films du maître que j'ai laissés de côté jusqu'à aujourd'hui. L'autre jour, mon bonheur a aussi été de comprendre un peu mieux comment le petit Sergio, enfant de la balle, avait écouté ses idées pour devenir le grand Leone, icône éphémère du cinéma européen. Mort à 60 ans seulement en 1989, il laisse une empreinte considérable sur son art. Autant le dire clair et net: je trouve cela plutôt fascinant.
Beaucoup des choses exposées m'étaient déjà assez familières. Au-delà de la légende, l'aspect humain derrière la machinerie cinéma est ce qui m'a le plus intéressé, sans aucun doute. L'évocation sensible d'une démarche collective, aussi, notamment par le lien quasi-indéfectible qui unissait les incroyables images de Sergio Leone aux géniales musiques d'un ami d'enfance retrouvé: Ennio Morricone. Impossible aussi de ne pas vibrer à cette confirmation: Sergio Leone est bien, avec Don Siegel, l'un des pères spirituels de Clint Eastwood. Je pourrais certainement parler des heures de mon admiration ! Emporté par la fougue, je temporise mes ardeurs, avec le sentiment persistant que l'on comprend mieux le cinéma quand on se penche, ponctuellement, sur sa fabrication. Et quand on y revient toujours...
Au sommet de mon panthéon cinéphile, deux de ses films s'imposent comme évidences: Il était une fois dans l'Ouest et Le bon, la brute et le truand (avec une affection de très longue date pour le second). Maintenant, il faudrait que je revoie ses autres westerns et découvre ceux des films du maître que j'ai laissés de côté jusqu'à aujourd'hui. L'autre jour, mon bonheur a aussi été de comprendre un peu mieux comment le petit Sergio, enfant de la balle, avait écouté ses idées pour devenir le grand Leone, icône éphémère du cinéma européen. Mort à 60 ans seulement en 1989, il laisse une empreinte considérable sur son art. Autant le dire clair et net: je trouve cela plutôt fascinant.
Beaucoup des choses exposées m'étaient déjà assez familières. Au-delà de la légende, l'aspect humain derrière la machinerie cinéma est ce qui m'a le plus intéressé, sans aucun doute. L'évocation sensible d'une démarche collective, aussi, notamment par le lien quasi-indéfectible qui unissait les incroyables images de Sergio Leone aux géniales musiques d'un ami d'enfance retrouvé: Ennio Morricone. Impossible aussi de ne pas vibrer à cette confirmation: Sergio Leone est bien, avec Don Siegel, l'un des pères spirituels de Clint Eastwood. Je pourrais certainement parler des heures de mon admiration ! Emporté par la fougue, je temporise mes ardeurs, avec le sentiment persistant que l'on comprend mieux le cinéma quand on se penche, ponctuellement, sur sa fabrication. Et quand on y revient toujours...
C'est fou, comme il a toujours eu l'air vieux je croyais qu'il était mort plus âgé. Il pourrait être encore en vie.
RépondreSupprimerIl n'a réalisé que quelques films. Je pense que je les ai tous vus.
Je suppose que tu as vu Il était une fois en Amérique.
Je vous conseille également la lecture de sa biographie : "Sergio leone, quelque chose à voir avec la mort " de Christopher Frayling au édition Actes Sud.
RépondreSupprimerune mine d'information pour décrypter son oeuvre et le personnage complexe qu'il était.
@Pascale:
RépondreSupprimerJustement ! L'exposition montrait aussi son visage jeune: quelle métamorphose !
"Il était une fois en Amérique" ? Non, pas encore, étrangement... mais c'est prévu, bien sûr.
Je l'ai rerererevu la semaine dernière. Étonnant de bout en bout. Il y a une scène téléphone absolument démente...
Supprimer@CC Rider:
RépondreSupprimerMerci pour ce conseil: le livre me tente beaucoup !
Je me plonge de temps en temps dans le catalogue de l'expo, qui est plutôt sympa aussi.
Il faut que je m'y mette. L'expo faisait allusion à cette scène au téléphone...
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