Aujourd'hui, après les divers animés de Noël, un petit laïus commun pour deux films que j'ai découverts coup sur coup... le 31 décembre dernier. On peut (presque) les considérer comme des "classiques". Cela étant précisé, ils s'inscrivent dans deux genres bien différents...
Johnny Guitare
Film américain de Nicholas Ray (1954)
Une pensée à un ami qui se reconnaîtra sûrement. Ce western présente une caractéristique étonnante: le seul nom d'acteur crédité au générique est en fait celui d'une actrice: Joan Crawford. Contrairement à ce que l'on peut imaginer d'abord, le film tourne autour de son personnage, propriétaire d'un saloon isolé, à proximité d'un lieu où pourrait bientôt arriver le chemin de fer. Un lieu convoité donc, où la gérante dirige avec une vraie poigne un groupe d'hommes et se trouve suspectée de protéger les arrières d'un mauvais garçon. Sur fond de rivalité féminine, la situation devient vite explosive ! Malgré quelques grosses ficelles (propres au genre ?), je veux insister pour dire que j'ai trouvé cet opus très intéressant de bout en bout. L'intrigue rebondit plusieurs fois et la distribution est irréprochable. Vous pourriez être relativement surpris au moment de la conclusion ! Tout cela confirme que j'ai d'autres visages de l'Ouest à découvrir...
C'est donc ton frère
Film américain de Harry Lachman (1936)
Mon premier Laurel et Hardy depuis longtemps ! Le fameux duo comique américain s'aventure ici dans une histoire de gémellité. Honnêtes citoyens, Stan et Oliver se retrouvent dans la même ville côtière que leurs frères jumeaux, qu'ils croyaient morts et jugeaient bien peu fréquentables. C'est le début d'une longue série de gags. L'idée: que les uns passent pour les autres (et réciproquement). Malheureusement, au-delà des situations, j'ai trouvé que le film pâtissait de son âge avancé: le doublage sonore était très médiocre ! Difficile, dès lors, de comprendre tous les dialogues, transcrits d'ailleurs dans un français tapissé d'un lourd accent anglo-américain. On m'objectera peut-être que c'est un style, ce que je peux entendre. Laurel et Hardy auront sans doute une autre chance: j'essayerai d'apprécier leur talent en VO, à l'occasion. Là, je reste sur un avis mitigé et un léger sentiment de frustration cinéphile. Pas un drame...
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Des liens amis, quelque part ?
Oui, mais uniquement pour Johnny Guitare: si vous êtes intéressés par d'autres pistes, vous en aurez chez Eeguab, Strum, Vincent et Lui.
Pour finir, une question ouverte...
Considérez-vous qu'il existe des films "parfaits" pour un réveillon ?
Johnny Guitare
Film américain de Nicholas Ray (1954)
Une pensée à un ami qui se reconnaîtra sûrement. Ce western présente une caractéristique étonnante: le seul nom d'acteur crédité au générique est en fait celui d'une actrice: Joan Crawford. Contrairement à ce que l'on peut imaginer d'abord, le film tourne autour de son personnage, propriétaire d'un saloon isolé, à proximité d'un lieu où pourrait bientôt arriver le chemin de fer. Un lieu convoité donc, où la gérante dirige avec une vraie poigne un groupe d'hommes et se trouve suspectée de protéger les arrières d'un mauvais garçon. Sur fond de rivalité féminine, la situation devient vite explosive ! Malgré quelques grosses ficelles (propres au genre ?), je veux insister pour dire que j'ai trouvé cet opus très intéressant de bout en bout. L'intrigue rebondit plusieurs fois et la distribution est irréprochable. Vous pourriez être relativement surpris au moment de la conclusion ! Tout cela confirme que j'ai d'autres visages de l'Ouest à découvrir...
C'est donc ton frère
Film américain de Harry Lachman (1936)
Mon premier Laurel et Hardy depuis longtemps ! Le fameux duo comique américain s'aventure ici dans une histoire de gémellité. Honnêtes citoyens, Stan et Oliver se retrouvent dans la même ville côtière que leurs frères jumeaux, qu'ils croyaient morts et jugeaient bien peu fréquentables. C'est le début d'une longue série de gags. L'idée: que les uns passent pour les autres (et réciproquement). Malheureusement, au-delà des situations, j'ai trouvé que le film pâtissait de son âge avancé: le doublage sonore était très médiocre ! Difficile, dès lors, de comprendre tous les dialogues, transcrits d'ailleurs dans un français tapissé d'un lourd accent anglo-américain. On m'objectera peut-être que c'est un style, ce que je peux entendre. Laurel et Hardy auront sans doute une autre chance: j'essayerai d'apprécier leur talent en VO, à l'occasion. Là, je reste sur un avis mitigé et un léger sentiment de frustration cinéphile. Pas un drame...
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Des liens amis, quelque part ?
Oui, mais uniquement pour Johnny Guitare: si vous êtes intéressés par d'autres pistes, vous en aurez chez Eeguab, Strum, Vincent et Lui.
Pour finir, une question ouverte...
Considérez-vous qu'il existe des films "parfaits" pour un réveillon ?
Johnny Guitare revu récemment est magnifique. Joan Crawford au piano dans sa robe blanche... et la vilaine TRÈS vilaine.
RépondreSupprimerUne éternité que je n'ai vu les Stan et Laurel. Celui ci est passé récemment à la télé.
Ils m"ont toujours moins plu que Charlot. Mais ils sont adorables.
Quant au film PARFAIT pour un réveillon je ne vois pas. Je me souviens d'une année ou j'étais seule avec une copine et nous étions toute contente d'avoir loué (en VHS) Edward aux mains d'argent.
RépondreSupprimerLes western ou la femme à le role central sont en effet minoritaires dans ce genre plutot "viril". Citons quand meme, "40 tueurs" de Samuel Fuller, et bien sur "Il était une fois dans l'ouest" ou toute l'histoire est construite autour du personnage de Claudia Cardinale.
RépondreSupprimerUne exception, "The woman they almost lynched" d'Allan Dwan ou pas moins de trois personnages féminins portent le film sur leurs épaules. A découvrir ..
@Pascale et les films:
RépondreSupprimerLa scène du piano est assez mémorable et la robe très blanche, en effet. Tout un symbole.
C'est bien à la télé que j'ai zyeuté Laurel et Hardy. Ils sont visibles en replay sur le site d'Arte, pour info.
@Pascale et le film du réveillon:
RépondreSupprimerUn film entre copains sur son canapé, avec un plaid et des chamallows... c'est peut-être ça, la recette.
@CC Rider:
RépondreSupprimerMerci pour ces références. "Il était une fois dans l'Ouest"... bien sûr.
Les autres, que je n'ai pas vus, m'intéressent particulièrement. À suivre...
Sur "Johnny Guitare", c'est vraiment le fait de ne voir que le nom de Joan Crawford au générique qui m'a surpris.
Encore plus surprenant, la bande annonce originale de 1954 ne laisse apparaitre que le nom du producteur et le titre du film ...???!!!!
RépondreSupprimerOui, c'est étonnant ! Encore qu'aux États-Unis, le producteur passe pour plus important que le réalisateur.
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