J'avais dix ans quand Breakfast Club est sorti sur les écrans français. Trop jeune pour le voir à l'époque, je l'ai rattrapé tout récemment et... je me suis senti trop vieux pour l'apprécier à sa juste valeur. Pourquoi ? Parce que c'est un film générationnel, à l'attention de ceux qui étaient ados au milieu des années 80. Comme ses protagonistes !
Andrew, Claire, John, Brian et Allison sont retenus dans leur lycée toute une journée de samedi. La voix off de l'un d'eux nous suggère qu'ils ont fait une bêtise, sans entrer dans les détails de cette faute. Bref... ceux que les autorités scolaires présentent comme un athlète, une fille à papa, un délinquant, un surdoué et... une détraquée purgent une colle, ce qui est censé les obliger à plancher sur un sujet de dissertation d'une ironie sans pareille: "Qui pensez-vous être ?". Comme de bien entendu, ce n'est pas ce qui va se passer réellement. D'abord purs antagonistes, les jeunes finissent par sympathiser. Profitant d'une surveillance quelque peu relâchée, ils se rapprochent. Parler de leurs vies respectives leur permet de se rendre compte qu'elles sont plutôt similaires les unes aux autres. Sacrée révélation...
J'ai l'air de me moquer, mais ce n'est pas le cas. Pas tout à fait. Franchement, je suis disposé à croire et, mieux, je peux comprendre que Breakfast Club ait marqué les esprits en son temps. Son côté très américain dans les valeurs ne l'empêche pas de toucher juste quand il témoigne de la difficulté d'entrer dans le monde des adultes. Me serais-je fourvoyé ? Je pensais plutôt découvrir... une comédie. Or, je n'ai rien vu qui puisse être considéré comme réellement drôle. Rassurez-vous: le film n'est assurément pas plombant, mais le ton général est loin d'être aussi potache que je ne me l'étais imaginé. Peut-être qu'il m'aurait plus "parlé" si je l'avais pris par le bon bout. Je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain: les cinq jeunes acteurs font le job et jouent leurs personnages archétypaux sans commettre de fausse note. Les imaginer aujourd'hui quinquagénaires m'amuse. Ouaip ! Ils sont parvenus à me la rendre sympathique, leur histoire...
Breakfast Club
Film américain de John Hughes (1985)
Un film titré La colle est sorti récemment en France, mais je doute qu'il vaille davantage le détour que celui que j'ai présenté aujourd'hui. Vous l'aurez compris: cet opus m'a un peu déçu et, du même auteur, je continuerai donc de préférer La folle journée de Ferris Bueller ! Rien n'égale la trilogie Retour vers le futur au rayon "films d'ados". Après, il n'est pas interdit de chanter: Don't you... forget about me...
Andrew, Claire, John, Brian et Allison sont retenus dans leur lycée toute une journée de samedi. La voix off de l'un d'eux nous suggère qu'ils ont fait une bêtise, sans entrer dans les détails de cette faute. Bref... ceux que les autorités scolaires présentent comme un athlète, une fille à papa, un délinquant, un surdoué et... une détraquée purgent une colle, ce qui est censé les obliger à plancher sur un sujet de dissertation d'une ironie sans pareille: "Qui pensez-vous être ?". Comme de bien entendu, ce n'est pas ce qui va se passer réellement. D'abord purs antagonistes, les jeunes finissent par sympathiser. Profitant d'une surveillance quelque peu relâchée, ils se rapprochent. Parler de leurs vies respectives leur permet de se rendre compte qu'elles sont plutôt similaires les unes aux autres. Sacrée révélation...
J'ai l'air de me moquer, mais ce n'est pas le cas. Pas tout à fait. Franchement, je suis disposé à croire et, mieux, je peux comprendre que Breakfast Club ait marqué les esprits en son temps. Son côté très américain dans les valeurs ne l'empêche pas de toucher juste quand il témoigne de la difficulté d'entrer dans le monde des adultes. Me serais-je fourvoyé ? Je pensais plutôt découvrir... une comédie. Or, je n'ai rien vu qui puisse être considéré comme réellement drôle. Rassurez-vous: le film n'est assurément pas plombant, mais le ton général est loin d'être aussi potache que je ne me l'étais imaginé. Peut-être qu'il m'aurait plus "parlé" si je l'avais pris par le bon bout. Je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain: les cinq jeunes acteurs font le job et jouent leurs personnages archétypaux sans commettre de fausse note. Les imaginer aujourd'hui quinquagénaires m'amuse. Ouaip ! Ils sont parvenus à me la rendre sympathique, leur histoire...
Breakfast Club
Film américain de John Hughes (1985)
Un film titré La colle est sorti récemment en France, mais je doute qu'il vaille davantage le détour que celui que j'ai présenté aujourd'hui. Vous l'aurez compris: cet opus m'a un peu déçu et, du même auteur, je continuerai donc de préférer La folle journée de Ferris Bueller ! Rien n'égale la trilogie Retour vers le futur au rayon "films d'ados". Après, il n'est pas interdit de chanter: Don't you... forget about me...
Très joli film, classé "culte" si j'ose dire. Je l'ai aimé même si je n'étais déjà plus un ado. Loin de là. Mais honnêtement il n'a pas eu beaucoup de succès en France. Ferris Bueller en a eu davantage lors de sa sortie. Merci Martin.
RépondreSupprimerOui c'est le genre de films qui re-sortent à chaque décennie ou génération. Il ne m'a pas bien emballée. Il faut dire que les ados il faut qu'ils me jouent du violon ou fassent les pieds au mur pour attirer mon attention.
RépondreSupprimerJ'avais vu La colle et n'avait pas pris la peine d'en parler.
Même Ferris, à part l'épatante scène de danse dans la rue et la jolie interprétation de... Trou de mémoire... était un peu longuet pour moi.
@Eeguab:
RépondreSupprimerMoins emballé que toi, mais je pense que je l'aimerais davantage si je l'avais vu en 1985.
"La folle journée de Ferris Bueller" me plaît davantage, sans doute parce qu'il est moins enfermé.
@Pascale:
RépondreSupprimerToi, tu as vu "La colle" ? Mais que diable allais-tu faire dans cette galère ?
"La folle journée de Ferris Bueller" est longuet ? Peut-être. Mais j'aime beaucoup !
J'ai plutôt apprécié ce film assez attachant même s'il n'est pas culte à mes yeux, dans le sens où je l'ai déjà plus ou moins oublié.
RépondreSupprimerPeut-être que j'ai trouvé ça moyen parce que mes années lycée sont trop loin...
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