Autant vous le dire tout de suite: c'est d'abord pour James Stewart que j'ai voulu voir Les prairies de l'honneur (ou Shenandoah en VO). D'après mes observations, les personnages joués par l'immense acteur américain sont très souvent porteurs de fortes valeurs humanistes. J'étais tout à fait curieux de savoir si c'était le cas dans ce western...
Ma réponse est positive ! Les amateurs du genre seront en terrain connu: le héros du film, vieux père d'une famille nombreuse confronté très tôt à la mort de son épouse, tient de la figure archétypale. N'empêche: le film reste assez original, sachant qu'il aborde la guerre de Sécession en plantant son décor du côté sudiste, a priori favorable aux pratiques esclavagistes. D'où une mini-surprise: tout propriétaire terrien qu'il soit, Charlie Anderson respecte absolument la liberté individuelle de chacun, sans regard pour l'âge ou la couleur de peau. Les prairies de l'honneur dresse donc avant tout le (beau) portrait d'un homme libre, bientôt confronté aux choix les plus douloureux qu'imposent les conflits militaires. Je ne veux pas en dire davantage. Parce que l'idée est évidemment... de vous encourager à voir le film !
Je n'ai parlé que de James Stewart, mais le reste de la distribution s'avère très convaincant. C'est ainsi avec une satisfaction non feinte que j'ai retrouvé la belle Katharine Ross dans l'un des premiers rôles féminins et pour ce qui était sa toute première apparition à l'écran ! Chez les hommes, j'ai souri en découvrant - un peu plus tard - que l'un des garçons du patriarche Anderson était joué par Patrick Wayne, fils de John. C'est pourtant le jeune Phillip Alford, trois ans seulement après ses débuts dans un autre grand film humaniste, qui aimante l'oeil de la caméra. Bilan: même en VF, pas de fausse note à signaler. Sur le plan technique, et compte tenu de son âge, le long-métrage tient parfaitement la route - avec tout le charme du classicisme hollywoodien. En sourdine, tout cela est mis au service d'un message pacifiste, d'autant plus remarquable (et remarqué !) que les cinémas américains ont diffusé Les prairies de l'honneur à l'aube de la guerre du Vietnam. Il est très probable que ce soit tout sauf une coïncidence. Et de cela aussi, je crois bon de vous laisser juger par vous-mêmes...
Les prairies de l'honneur
Film américain d'Andrew V. McLaglen (1965)
Un aveu: je trouve James Stewart encore meilleur en honnête homme chez Frank Capra (cf. Mr. Smith au Sénat et/ou La vie est belle). Vos éventuelles suggestions seront accueillies avec un vrai plaisir. Vous séchez ? Ce n'est pas très grave: vous pourriez bien apprécier mon film d'aujourd'hui sans avoir à le placer au regard d'un autre. Sous son vernis vintage, il a encore de belles choses à nous raconter !
Ma réponse est positive ! Les amateurs du genre seront en terrain connu: le héros du film, vieux père d'une famille nombreuse confronté très tôt à la mort de son épouse, tient de la figure archétypale. N'empêche: le film reste assez original, sachant qu'il aborde la guerre de Sécession en plantant son décor du côté sudiste, a priori favorable aux pratiques esclavagistes. D'où une mini-surprise: tout propriétaire terrien qu'il soit, Charlie Anderson respecte absolument la liberté individuelle de chacun, sans regard pour l'âge ou la couleur de peau. Les prairies de l'honneur dresse donc avant tout le (beau) portrait d'un homme libre, bientôt confronté aux choix les plus douloureux qu'imposent les conflits militaires. Je ne veux pas en dire davantage. Parce que l'idée est évidemment... de vous encourager à voir le film !
Je n'ai parlé que de James Stewart, mais le reste de la distribution s'avère très convaincant. C'est ainsi avec une satisfaction non feinte que j'ai retrouvé la belle Katharine Ross dans l'un des premiers rôles féminins et pour ce qui était sa toute première apparition à l'écran ! Chez les hommes, j'ai souri en découvrant - un peu plus tard - que l'un des garçons du patriarche Anderson était joué par Patrick Wayne, fils de John. C'est pourtant le jeune Phillip Alford, trois ans seulement après ses débuts dans un autre grand film humaniste, qui aimante l'oeil de la caméra. Bilan: même en VF, pas de fausse note à signaler. Sur le plan technique, et compte tenu de son âge, le long-métrage tient parfaitement la route - avec tout le charme du classicisme hollywoodien. En sourdine, tout cela est mis au service d'un message pacifiste, d'autant plus remarquable (et remarqué !) que les cinémas américains ont diffusé Les prairies de l'honneur à l'aube de la guerre du Vietnam. Il est très probable que ce soit tout sauf une coïncidence. Et de cela aussi, je crois bon de vous laisser juger par vous-mêmes...
Les prairies de l'honneur
Film américain d'Andrew V. McLaglen (1965)
Un aveu: je trouve James Stewart encore meilleur en honnête homme chez Frank Capra (cf. Mr. Smith au Sénat et/ou La vie est belle). Vos éventuelles suggestions seront accueillies avec un vrai plaisir. Vous séchez ? Ce n'est pas très grave: vous pourriez bien apprécier mon film d'aujourd'hui sans avoir à le placer au regard d'un autre. Sous son vernis vintage, il a encore de belles choses à nous raconter !
Je viens de revoir Shenandoah avec un grand plaisir. Et le grand Jimmy, impossible d'en dire du mal. A bientôt.
RépondreSupprimerC'est avec le même plaisir que je l'ai moi-même découvert.
RépondreSupprimerEt, bien sûr, tout à fait d'accord sur ce que tu dis du grand Jimmy !
Je suis "tombée" sur la dernière demi heure sur Paramount Channel qui le diffuse actuellement.
RépondreSupprimerJ'étais époustouflée et l'émotion m'a envahie.
J'espère le voir entier. Jimmy est grand.
Si la fin t'a plu, alors le film entier devrait te plaire !
RépondreSupprimerJames Stewart est parfait dans ce rôle de patriarche bienveillant et indépendant d'esprit.
Forcément je suis passée par là aussi ! (ça a du bon les chaînes ciné ;)
RépondreSupprimerJ'ai découvert un film sur ciné classique : "l'homme à la carabine" de Richard Thorpe où notre cher James joue dans un biopic (un homme qui passe par la case prison... mais je ne t'en dis pas plus si tu peux le voir en replay) et qui nous prouve encore une fois l'immense talent d'acteur qu'il possédait !
Merci, Ideyvonne !
RépondreSupprimerJe note ton titre, que je ne peux pas voir dans l'immédiat, n'ayant pas pas la chaîne concernée.
En compensation, je vais rester à l'affût d'un autre film avec l'ami James !