Un détective privé enquête sur l'accident mortel d'une actrice porno. Pour avancer, il cherche une dénommée Amelia, amie de la victime. Problème: la miss se croit également menacée et a payé un "gorille" pour la protéger. La rencontre des deux mecs s'achève sur un bras cassé pour le premier ! Et voilà qu'Amelia sort à son tour des radars...
Bon... j'ai été content de retrouver Ryan Gosling et Russell Crowe dans The nice guys. Leur duo - inédit, je crois - fonctionne bien. D'adversaires, ils deviennent alliés de circonstance et presque amis. Quelque chose dans ce petit film tient du buddy movie des années 80. Logique: cela correspond aux expériences antérieures du réalisateur. Bref, une intrigue parfois absconse sert essentiellement de prétexte pour suivre les déambulations d'un tandem apparemment désassorti et finalement complémentaire. Pour ne rien laisser de côté, on notera qu'une petite fille rejoint les compères et compose avec eux un trio improbable et sympatoche. Tout cela est à prendre au second degré...
J'ai juste envie de vous dire: why not ? Je n'ai pas choisi de regarder ce film pour me prendre la tête. Aux côtés des éternels blockbusters dont le cinéma américain nous inonde, il vaut bien un petit détour. Évidemment, je l'ai aimé pour son côté cool et sa reconstitution soignée du Los Angeles interlope de 1977-78, qui m'ont convaincu qu'un bon travail avait été accompli sur la forme. J'insisterai pour dire que le fond, lui, n'a pas été négligé et que, malgré quelques pointes d'humour bien senties, le récit est sérieux, proche de celui d'un film noir. Dans les faits, c'est bien le contraste entre ce scénario complexe et cette ambiance proche de la farce qui fait le sel de The nice guys. Entendons-nous bien: tout cela n'en fait certes pas un incontournable. Il a su m'amuser et c'est ce que j'attendais de lui: mission accomplie !
The nice guys
Film américain de Shane Black (2016)
Jadis scénariste du premier L'arme fatale, le réalisateur a su recycler les meilleurs ingrédients de la recette pour une nouvelle composition efficace. Du coup, on n'est pas très loin d'un film de Martin McDonagh comme 7 psychopathes, par exemple. Shane Black prolonge le sillon tracé avec Kiss kiss bang bang, son premier film derrière la caméra. Pour plus de bouffonnerie encore, je vous oriente vers Inherent vice.
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Vous en voulez encore ? Allez...
Je vous laisserai aller voir ce qu'en ont pensé Pascale, Dasola et Tina.
Bon... j'ai été content de retrouver Ryan Gosling et Russell Crowe dans The nice guys. Leur duo - inédit, je crois - fonctionne bien. D'adversaires, ils deviennent alliés de circonstance et presque amis. Quelque chose dans ce petit film tient du buddy movie des années 80. Logique: cela correspond aux expériences antérieures du réalisateur. Bref, une intrigue parfois absconse sert essentiellement de prétexte pour suivre les déambulations d'un tandem apparemment désassorti et finalement complémentaire. Pour ne rien laisser de côté, on notera qu'une petite fille rejoint les compères et compose avec eux un trio improbable et sympatoche. Tout cela est à prendre au second degré...
J'ai juste envie de vous dire: why not ? Je n'ai pas choisi de regarder ce film pour me prendre la tête. Aux côtés des éternels blockbusters dont le cinéma américain nous inonde, il vaut bien un petit détour. Évidemment, je l'ai aimé pour son côté cool et sa reconstitution soignée du Los Angeles interlope de 1977-78, qui m'ont convaincu qu'un bon travail avait été accompli sur la forme. J'insisterai pour dire que le fond, lui, n'a pas été négligé et que, malgré quelques pointes d'humour bien senties, le récit est sérieux, proche de celui d'un film noir. Dans les faits, c'est bien le contraste entre ce scénario complexe et cette ambiance proche de la farce qui fait le sel de The nice guys. Entendons-nous bien: tout cela n'en fait certes pas un incontournable. Il a su m'amuser et c'est ce que j'attendais de lui: mission accomplie !
The nice guys
Film américain de Shane Black (2016)
Jadis scénariste du premier L'arme fatale, le réalisateur a su recycler les meilleurs ingrédients de la recette pour une nouvelle composition efficace. Du coup, on n'est pas très loin d'un film de Martin McDonagh comme 7 psychopathes, par exemple. Shane Black prolonge le sillon tracé avec Kiss kiss bang bang, son premier film derrière la caméra. Pour plus de bouffonnerie encore, je vous oriente vers Inherent vice.
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Vous en voulez encore ? Allez...
Je vous laisserai aller voir ce qu'en ont pensé Pascale, Dasola et Tina.
Ah quil était bon ce film !
RépondreSupprimerDes comédies comme je les aime avec de grands acteurs qui ne se prennent pas au sérieux et ne cherchent pas a tirer la couverture.
Vite le 2.
Exactement ! C'est agréable et, moi qui trouve Russell un peu trop sérieux, ça m'a fait du bien de le voir ici. Quant à Ryan, ma foi, la coolitude et un peu de couleurs sur ses chemins à manches courtes, ça lui va bien.
RépondreSupprimerLe 2 ? Hum... je me méfie toujours des suites, mais c'est vrai que ça pourrait être sympa.
Oui c'est bien que ces 2 acteurs que j'adore mais stéréotypés se soient lâchés.
RépondreSupprimerIl est fortement question du 2. Je suis preneuse et partante à 100 %.
Wait and see. Shane Black n'a pas toujours réussi son coup.
RépondreSupprimerUne fort sympathique reprise du polar buddy-movie des années 80'. Le duo d'acteur assure le spectacle, comme le scénario, plutôt bien écrit. Le spectacle est de qualité, et c'est bien là l'essentiel.
RépondreSupprimerEt puis, en tant qu'amoureux de musiques de film, impossible pour moi de ne pas saluer sa bande-son, agréable mélange de tube "d'époque" et de composition originale signée John Ottman et David Buckley.
Je l'ai tout de même trouvé un peu plus noir que les buddy movies des années 80.
RépondreSupprimerPour le reste, nous sommes d'accord, et j'espère que cela augure d'une suite réussie.
Je suis moins attentif aux BO que toi, mais, en effet, celle de ce film est plutôt efficace.