Je ne sais pas résister au charme d'Audrey Hepburn. C'est pour elle que je me suis intéressé à Comment voler un million de dollars. Sans être un incontournable dans la filmographie de l'actrice, le film s'avère délicieusement vintage et se laisse regarder sans déplaisir. Autant le préciser tout de suite: il ne sort guère des sentiers battus...
Ce long-métrage aura permis une troisième et ultime collaboration entre Audrey Hepburn et William Wyler. On pourrait certes s'étonner de voir la comédienne, à 37 ans, se fondre encore dans les costumes d'une très jeune femme - et même s'ils portent la griffe Givenchy. Mon éternel côté "fleur bleue" s'en accommode, toutefois, en voulant croire à cette histoire et à son Paris de pacotille. Après tout, l'héroïne est jolie, ingénue et plutôt sympathique quand elle garde le silence sur les mauvaises habitudes crapuleuses de son faussaire de papa. Pas la peine d'en rajouter: on navigue en pleine invraisemblance. Tant pis: ce n'est que du divertissement. Les cyniques s'abstiendront.
Pour compléter mon propos et vous donner quelques clés, je veux signaler qu'Audrey Hepburn tient ici le seul rôle féminin important. Rien à redire: elle maîtrise parfaitement ce type de personnages. C'est du côté masculin de la distribution que j'ai eu des surprises. D'abord, un aveu: je n'attendais pas un Peter O'Toole aussi à l'aise dans ce registre, sans doute parce qu'à vrai dire, je n'ai qu'une vision limitée de la carrière de l'acteur. Pour me rattraper, je souligne volontiers mon grand plaisir d'avoir recroisé la route d'Eli Wallach. J'ajoute que Comment voler un million de dollars lui offre un rôle mineur, mais malgré tout important pour la conclusion de l'intrigue. Cette fin arrive après deux heures, qu'on peut trouver un peu longues pour ce que le film raconte. Mais ce ne sera là qu'un tout petit bémol !
Comment voler un million de dollars
Film américain de William Wyler (1966)
Avis aux amateurs: les deux premiers films du tandem du réalisateur avec sa très chère tête d'affiche (Vacances romaines et La rumeur) ont déjà chacun fait l'objet d'une chronique sur ce blog. Il est utile d'insister pour dire que le long-métrage d'aujourd'hui est plus léger. Sur la carte du tendre, je recommande également les Billy Wilder tournés une décennie plus tôt: Sabrina et Ariane ! To be continued...
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Pour conclure, il me reste un point Movie Challenge...
Je peux valider l'objectif n°30: "Un film avec une actrice que j'adore". Comme vous l'avez compris, l'heureuse élue s'appelle Audrey Hepburn.
Ce long-métrage aura permis une troisième et ultime collaboration entre Audrey Hepburn et William Wyler. On pourrait certes s'étonner de voir la comédienne, à 37 ans, se fondre encore dans les costumes d'une très jeune femme - et même s'ils portent la griffe Givenchy. Mon éternel côté "fleur bleue" s'en accommode, toutefois, en voulant croire à cette histoire et à son Paris de pacotille. Après tout, l'héroïne est jolie, ingénue et plutôt sympathique quand elle garde le silence sur les mauvaises habitudes crapuleuses de son faussaire de papa. Pas la peine d'en rajouter: on navigue en pleine invraisemblance. Tant pis: ce n'est que du divertissement. Les cyniques s'abstiendront.
Pour compléter mon propos et vous donner quelques clés, je veux signaler qu'Audrey Hepburn tient ici le seul rôle féminin important. Rien à redire: elle maîtrise parfaitement ce type de personnages. C'est du côté masculin de la distribution que j'ai eu des surprises. D'abord, un aveu: je n'attendais pas un Peter O'Toole aussi à l'aise dans ce registre, sans doute parce qu'à vrai dire, je n'ai qu'une vision limitée de la carrière de l'acteur. Pour me rattraper, je souligne volontiers mon grand plaisir d'avoir recroisé la route d'Eli Wallach. J'ajoute que Comment voler un million de dollars lui offre un rôle mineur, mais malgré tout important pour la conclusion de l'intrigue. Cette fin arrive après deux heures, qu'on peut trouver un peu longues pour ce que le film raconte. Mais ce ne sera là qu'un tout petit bémol !
Comment voler un million de dollars
Film américain de William Wyler (1966)
Avis aux amateurs: les deux premiers films du tandem du réalisateur avec sa très chère tête d'affiche (Vacances romaines et La rumeur) ont déjà chacun fait l'objet d'une chronique sur ce blog. Il est utile d'insister pour dire que le long-métrage d'aujourd'hui est plus léger. Sur la carte du tendre, je recommande également les Billy Wilder tournés une décennie plus tôt: Sabrina et Ariane ! To be continued...
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Pour conclure, il me reste un point Movie Challenge...
Je peux valider l'objectif n°30: "Un film avec une actrice que j'adore". Comme vous l'avez compris, l'heureuse élue s'appelle Audrey Hepburn.
Je n'imagine pas non plus Lawrence d'Arabie dans une comédie légère.
RépondreSupprimerJe n'ai pas été convaincu pour ma part par cette comédie tardive de Wyler. C'est un peu mou, trop long, et la prestation d'O'Toole est moyenne. Reste Audrey Hepburn.
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerHé ouais, ça fait bizarre ! Mais il faut dire qu'il n'y a pas de chameau, à Paris.
@Strum:
RépondreSupprimerJe te trouve un rien sévère, mais je comprends.
Du coup, je confirme sur un point: oui, le film est un peu trop long. Mais Audrey...
Je m'en rappelle pas très bien mais sur le moment, j'avais trouvé cette comédie assez amusante !
RépondreSupprimerDisons que c'est léger léger léger... et franchement, moi, je trouve que ça fait du bien.
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