lundi 9 octobre 2017

Cécile deux fois

Sa présence à l'écran ne suffit pas toujours à m'attirer vers un film. C'est un fait, pourtant: je suis souvent ravi de voir Cécile de France. Celle qu'on appelle parfois la plus française des actrices belges pétille d'après moi d'une énergie peu commune, qui en fait une comédienne sympa dans la (jolie) peau d'une fille ordinaire. La preuve par deux...

La belle saison
Film français de Catherine Corsini (2015)
Ce premier long-métrage nous propose de retourner dans la France des années 70. Delphine (Izïa Higelin) est une fille de la campagne restée vivre chez ses parents, sans mari ni enfant. Pour s'émanciper un peu de ce carcan trop serré, elle file faire des études à Paris. Bientôt, elle y rencontre Carole (Cécile de France, oui !), militante active des droits de la femme... dont elle tombe vite amoureuse. Peut-être parce qu'il y a une femme derrière la caméra, ce film relativement académique se montre assez subtil pour qu'on s'attache aux personnages. L'arrière-plan n'est pas négligé, mais tout est sage. Homosexualité exceptée, on est plus près de Mademoiselle Chambon que de La vie d'Adèle. Cela dit, le tout est loin de m'avoir déplu. "Bonus" appréciable: les présences de Noémie Lvovsky et Kévin Azaïs.

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Je vous renvoie très volontiers vers les blogs de Pascale et Dasola.

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Quand j'étais chanteur
Film français de Xavier Giannoli (2006)
Je l'indique d'emblée: j'ai pris plaisir à remonter le temps pour revoir ce long-métrage que j'avais découvert en salles, à l'époque. L'histoire est plutôt ordinaire: Marion, agent immobilier et jeune maman célibataire, fait la connaissance d'Alain, chanteur - un peu has been - des cabarets de province et des bals populaires. Elle trouve sa drague un peu lourdingue, mais couche pourtant avec lui dès le premier soir. C'est la rencontre de deux solitudes que nous sommes invités à voir avec ce récit pudique, d'une belle sensibilité. Cécile de France délivre une prestation solide, entre confiance apparente et désarroi profond. Gérard Depardieu est à l'unisson: leur couple improbable fonctionne ! L'occasion aussi de réentendre les standards de la chanson française des années 60/70, sur une note plus mélancolique qu'avec Podium... 

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Là aussi, vous voulez d'autres avis ?
Pascale pourra encore répondre à cette attente, de même que Lui.

2 commentaires:

  1. Merci pour les liens toujours :-)
    Je n'avais aimé le premier QUE pour Cécile.
    Et le second m'avait enthousiasmée à l'époque de sa sortie. Je ne l'ai jamais revu.
    Cécile est parfaite tout le temps.

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  2. Je t'en prie ! Peut-être cela t'aura-t-il incité à revoir "Quand j'étais chanteur".
    C'est vrai que Cécile est toujours irréprochable. Pas de souvenir d'un mauvais jeu de sa part.

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