C'est entendu: l'humour est une arme des plus difficiles à manier. Aujourd'hui, je vais considérer avec vous la question de la parodie. Quelque chose me dit qu'en fait, elle est encore plus "casse-gueule". Qui s'y adonne s'expose au ridicule... ou peut être accusé de plagiat ! Toutefois, Les cadavres ne portent pas de costard vaut le détour...
Un simili-film noir...
On dirait d'abord qu'on a affaire à un standard du film de gangsters hollywoodien. D'ailleurs, Bogart ne tarde pas à faire une apparition soudaine au détour d'un plan, pour tenir un (petit) rôle secondaire. L'histoire, elle, peut vous paraître simpliste: Rigby Readon, un privé doté d'un chapeau feutre, est contacté par Juliet Forrest, une femme évidemment fatale, pour retrouver son père disparu dans un accident de voiture. La belle pense plutôt que son géniteur a été assassiné. C'était un grand scientifique et un spécialiste notoire... du fromage !
Une avalanche de stars...
Son titre improbable et son pitch seraient sûrement un peu too much si le film ne profitait pas de cette aubaine pour pousser le bouchon encore plus loin. Je viens d'évoquer Bogart: il n'est que l'une des premières des légendes visibles à l'écran. En fait, le film est monté selon le principe d'une alternance de séquences: au milieu des images tournées dans les années 80, on en a mis d'autres tirées de classiques des années 40 ! Les acteurs d'aujourd'hui donnent la réplique à ceux d'hier... et ça fonctionne bien. Ce méli-mélo est même très amusant.
Un régal pour cinéphiles...
Mais pas que ! S'il est plutôt gratifiant (et drôle) de reconnaître quelques-uns des visages les plus connus, l'histoire elle-même s'avère assez sympa pour qu'on passe un bon moment de toute façon. L'humour potache de l'ensemble m'a bien plu. Seuls les esthètes regretteront peut-être un étalonnage un peu aléatoire et, du fait évidemment de l'ancienneté de certaines scènes, un noir et blanc manquant parfois d'uniformité. Soyez-en sûrs: c'est une broutille ! Ouais... très vite, je veux croire que vous n'y prêterez plus attention.
Les cadavres ne portent pas de costard
Film américain de Carl Reiner (1982)
Penser que le film a déjà 35 ans, c'est la grosse cerise sur le gâteau ! Comme quoi, le bon cinéma n'est JAMAIS lié à une question d'âge. Incontestablement, cette bizarrerie made in Hollywood en rappelle une autre, française et (un peu) plus récente: La classe américaine. Si vous hésitez entre l'une et l'autre, eh bien... voyez donc les deux ! Lily la tigresse (Woody Allen / 1966) est, paraît-il, du même acabit...
Un simili-film noir...
On dirait d'abord qu'on a affaire à un standard du film de gangsters hollywoodien. D'ailleurs, Bogart ne tarde pas à faire une apparition soudaine au détour d'un plan, pour tenir un (petit) rôle secondaire. L'histoire, elle, peut vous paraître simpliste: Rigby Readon, un privé doté d'un chapeau feutre, est contacté par Juliet Forrest, une femme évidemment fatale, pour retrouver son père disparu dans un accident de voiture. La belle pense plutôt que son géniteur a été assassiné. C'était un grand scientifique et un spécialiste notoire... du fromage !
Une avalanche de stars...
Son titre improbable et son pitch seraient sûrement un peu too much si le film ne profitait pas de cette aubaine pour pousser le bouchon encore plus loin. Je viens d'évoquer Bogart: il n'est que l'une des premières des légendes visibles à l'écran. En fait, le film est monté selon le principe d'une alternance de séquences: au milieu des images tournées dans les années 80, on en a mis d'autres tirées de classiques des années 40 ! Les acteurs d'aujourd'hui donnent la réplique à ceux d'hier... et ça fonctionne bien. Ce méli-mélo est même très amusant.
Un régal pour cinéphiles...
Mais pas que ! S'il est plutôt gratifiant (et drôle) de reconnaître quelques-uns des visages les plus connus, l'histoire elle-même s'avère assez sympa pour qu'on passe un bon moment de toute façon. L'humour potache de l'ensemble m'a bien plu. Seuls les esthètes regretteront peut-être un étalonnage un peu aléatoire et, du fait évidemment de l'ancienneté de certaines scènes, un noir et blanc manquant parfois d'uniformité. Soyez-en sûrs: c'est une broutille ! Ouais... très vite, je veux croire que vous n'y prêterez plus attention.
Les cadavres ne portent pas de costard
Film américain de Carl Reiner (1982)
Penser que le film a déjà 35 ans, c'est la grosse cerise sur le gâteau ! Comme quoi, le bon cinéma n'est JAMAIS lié à une question d'âge. Incontestablement, cette bizarrerie made in Hollywood en rappelle une autre, française et (un peu) plus récente: La classe américaine. Si vous hésitez entre l'une et l'autre, eh bien... voyez donc les deux ! Lily la tigresse (Woody Allen / 1966) est, paraît-il, du même acabit...
----------
J'avance encore dans le Movie Challenge...
J'avance encore dans le Movie Challenge...
Je complète l'objectif n°24: "Un film recommandé par quelqu'un". Spéciale dédicace, du coup, à mon ami Philippe, qui l'a revu avec moi.
Bon, allez, vous ne partirez pas sans un lien...
Le film fait également l'objet d'un commentaire sur "L'oeil sur l'écran".
Ah ! Une dernière petite chose...
Je suis preneur de votre avis sur mes chroniques en paragraphes. Promis: le format classique revient mercredi, pour fêter la musique !
Aaaaaaaaaaaaah je l'avais vu à sa sortie. Il date de si loin ??? 82, j'avais... oh putain !!! Folle jeunesse.
RépondreSupprimerJe n'en ai aucun souvenir sauf que c'était un événement, une vraie réussite et que j'avais adoré et que je me suis toujours dit qu'il fallait que je le revois !
Et pourtant je n'aime pas DU TOUT Steve Martin. Je crois que c'est son seul meilleur rôle !
RépondreSupprimerEt cette poupée de Rachel Ward <3
@Pascale 1:
RépondreSupprimerOuais, 1982… cela dit, avec le noir et blanc, ça n'a l'air de rien et ça n'est jamais dérangeant.
Je pense que tu aimerais encore aujourd'hui. Après, c'est vrai qu'il n'est pas forcément facile de l'attraper.
@Pascale 2:
RépondreSupprimerSteve Martin passe comme une lettre à la Poste, dans ce film. C'est sûrement son meilleur rôle, oui.
Peut-être en effet que je n'avais d'yeux que pour Rachel Ward. Il faut dire que… euh… bon… voilà, quoi !