mercredi 22 mars 2017

Un mot sur Naomi

Je vous ai parlé il y a pile un mois de La forêt de Mogari. Dernièrement, parce qu'il m'avait été demandé de le présenter publiquement, j'ai revu Still the water. J'ai aimé ces deux films japonais et ils m'amènent à évoquer leur réalisatrice: Naomi Kawase. Une signature que je vais essayer de suivre lors des années à venir...

Naomi Kawase est née le 30 mai 1969. Elle s'est d'abord fait connaître grâce à ses documentaires. Longs ou courts, elle en a réalisé douze entre 1992 et 2006. Beaucoup s'inspirent de sa vie, à ce qu'il paraît. J'apprécie d'ailleurs tout particulièrement le regard de la cinéaste. D'après ce que je crois avoir compris en regardant les deux films suscités, oeuvres de fiction, elle n'hésite jamais à introduire un peu de réalité dans son imaginaire. Elle dit aussi qu'en général, elle évite scrupuleusement d'établir des plans de tournage vraiment détaillés. Son idée est de garder la faculté de saisir l'émotion qui se présente inopinément. Une méthode que je trouve intéressante et séduisante !

Naomi Kawase est une habituée du Festival de Cannes: elle y a gagné la Caméra d'or en 1997 et le Grand Prix du jury dix ans plus tard. Augure favorable ? Certains médias spécialisés supputent qu'elle sera de retour sur la Croisette cette année, avec bien sûr un nouveau film. Il s'agirait d'une fiction, sous le titre Hikari (Lumière, en français). L'histoire tournerait autour de la rencontre d'un caméraman souffrant d'un trouble de la vue et d'une jeune femme déconnectée de la réalité. J'espère trouver d'autres infos plus concrètes d'ici quelque temps. Auparavant, un rappel: Naomi Kawase a un double record à battre. Son film précédent, Les délices de Tokyo, reste son plus gros succès au Japon... et en France (avec 300 429 tickets vendus chez nous). Avec un bouche-à-oreilles positif, je suis sûr qu'elle peut faire mieux !

----------
Et maintenant, je vous donne la parole...

Connaissez-vous Naomi Kawase ? Avez-vous vu l'un de ses films ? L'avez-vous apprécié ? En un mot, les ami(e)s: je veux TOUT savoir !

12 commentaires:

  1. Moi je n'ai vu que Les délices de Tokyo mais j'ai été emballé.

    RépondreSupprimer
  2. Je l'ai loupé, celui-là.
    Mais je suppose que je le rattraperai un jour ou l'autre...

    Très envie de remonter le temps avec quelques autres films de Naomi Kawase, en tout cas.

    RépondreSupprimer
  3. J'ai vu Stiller the water. C'est un cinéma contemplatif ou il est beaucoup question de mort d'amour et de nature ! Il faut être dans un état d'hyper conscience pour suivre mais c'est magnifique et très intéressant.
    J'espère voir le suivant.

    RépondreSupprimer
  4. Mon téléphone a traduit Still par Stiller. Ça ne t'aura pas échappé.

    RépondreSupprimer
  5. @Pascale 1:

    "Still the water" n'est pas tout à fait contemplatif, à mes yeux. Mais ce n'est pas loin, c'est vrai, et il prend tout son temps pour nous donner à voir le plus beau de son fantastique décor naturel. J'étais heureux de découvrir cette île sous son meilleur jour.

    Moi aussi, j'espère voir le suivant ! Naomi Kawase est un nom que je retiens, en tout cas.

    RépondreSupprimer
  6. @Pascale 2:

    Remarque, avec ce Stiller, on reste dans le cinéma...

    RépondreSupprimer
  7. Je connais Naomi Kawase uniquement par l'intermédiaire de ses Délices de Tokyo dont j'avais suffisamment apprécié la dégustation pour le placer dans le top de mon classement 2016.

    RépondreSupprimer
  8. @Pascale:

    Notre ami 2flics te donne raison !

    RépondreSupprimer
  9. @2flics:

    Ah oui, à ce point ? Bon, vous m'avez convaincu, tous: il faut que je rattrape ce film !

    RépondreSupprimer