Je n'ai pas vraiment eu de surprise majeure en regardant The walk. Après coup, je me dis que le film devait être spectaculaire au cinéma et faire partie de ceux qui utilisent judicieusement l'effet 3D relief. Peut-être pas au point d'avoir des regrets: j'ai passé un moment agréable dans mon canapé et, pour tout dire, j'ai su m'en contenter...
Sous-titré Rêver plus haut, The walk condense un peu de l'existence du Français Philippe Petit. Né en Seine-et-Marne en août 1949, ce fils d'un ancien pilote militaire s'est fait connaître comme funambule ! J'évite d'entrer dans les détails: Wikipédia renseignera idéalement ceux d'entre vous qui veulent en savoir plus avant de lancer le film. Dans sa première partie, celui-ci évoque les années d'apprentissage. C'est plutôt bien ficelé, dans une ambiance à la Amélie Poulain. Joseph Gordon-Levitt regarde directement la caméra ou nous parle par la voix off: techniques ultra-explicites classiques du cinéma US. C'est très progressivement que le long-métrage va finir par décoller...
L'idée est alors de faire monter la mayonnaise pour nous permettre d'assister au plus incroyable "numéro" de Philippe Petit: son passage d'une tour du World Trade Center à l'autre, sur un fil, au petit matin du 7 août 1974. Ignorant encore les détails de cette folle expédition avant d'en découvrir les images reconstituées, je me suis laissé surprendre... et émouvoir ! Le fait que le site ait disparu aujourd'hui y est sûrement pour quelque chose, mais j'ai vu un bon film, aussi. Au-delà de ses défauts, il remplit son contrat de divertissement. Robert Zemeckis, qui ne me convainc pas toujours autant, retrouve son âme d'enfant avec The walk et oui, il a su m'emmener avec lui. Tant pis si son regard sur la France (et New York) est très candide ! Je crois que ce n'est pas une trahison de son sujet. Bien au contraire.
The walk - Rêver plus haut
Film américain de Robert Zemeckis (2015)
J'ai bien évidemment pensé aux attentats du 11 septembre 2001 devant ce film aux images incroyablement vraisemblables. J'y vois donc davantage une oeuvre touchante qu'un blockbuster ordinaire. J'aime quand le cinéma s'intéresse aux rêveurs: Into the wild demeure l'une de mes références, mais, pour rester positif, je cite aussi La vie rêvée de Walter Mitty ou bien Eddie the Eagle. Et vous ?
----------
Dans le droit fil du Movie Challenge...
Je remplis aujourd'hui son objectif n°39: "Un film feel-good".
Le film n'aurait-il pas fait recette ?
Je n'ai trouvé que Pascale pour en parler parmi mes amis blogueurs !
Sous-titré Rêver plus haut, The walk condense un peu de l'existence du Français Philippe Petit. Né en Seine-et-Marne en août 1949, ce fils d'un ancien pilote militaire s'est fait connaître comme funambule ! J'évite d'entrer dans les détails: Wikipédia renseignera idéalement ceux d'entre vous qui veulent en savoir plus avant de lancer le film. Dans sa première partie, celui-ci évoque les années d'apprentissage. C'est plutôt bien ficelé, dans une ambiance à la Amélie Poulain. Joseph Gordon-Levitt regarde directement la caméra ou nous parle par la voix off: techniques ultra-explicites classiques du cinéma US. C'est très progressivement que le long-métrage va finir par décoller...
L'idée est alors de faire monter la mayonnaise pour nous permettre d'assister au plus incroyable "numéro" de Philippe Petit: son passage d'une tour du World Trade Center à l'autre, sur un fil, au petit matin du 7 août 1974. Ignorant encore les détails de cette folle expédition avant d'en découvrir les images reconstituées, je me suis laissé surprendre... et émouvoir ! Le fait que le site ait disparu aujourd'hui y est sûrement pour quelque chose, mais j'ai vu un bon film, aussi. Au-delà de ses défauts, il remplit son contrat de divertissement. Robert Zemeckis, qui ne me convainc pas toujours autant, retrouve son âme d'enfant avec The walk et oui, il a su m'emmener avec lui. Tant pis si son regard sur la France (et New York) est très candide ! Je crois que ce n'est pas une trahison de son sujet. Bien au contraire.
The walk - Rêver plus haut
Film américain de Robert Zemeckis (2015)
J'ai bien évidemment pensé aux attentats du 11 septembre 2001 devant ce film aux images incroyablement vraisemblables. J'y vois donc davantage une oeuvre touchante qu'un blockbuster ordinaire. J'aime quand le cinéma s'intéresse aux rêveurs: Into the wild demeure l'une de mes références, mais, pour rester positif, je cite aussi La vie rêvée de Walter Mitty ou bien Eddie the Eagle. Et vous ?
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Dans le droit fil du Movie Challenge...
Je remplis aujourd'hui son objectif n°39: "Un film feel-good".
Le film n'aurait-il pas fait recette ?
Je n'ai trouvé que Pascale pour en parler parmi mes amis blogueurs !
Je l'ai vu en 2D (j'exècre la 3) et c'était largement suffisant. Je ne suis pas vraiment atteinte de vertige (quoique) mais pas très à l'aise des que je ne touche plus le sol même sur une chaise... alors là, c'était dingue. J'ai dû fermer les yeux plusieurs fois. Quel exploit ! Quel rêve insensé mais qu'il réalise. La tension lors de la préparation du matériel dans les tours est dingue même si on sait qu'ils ne vont pas se faire prendre.
RépondreSupprimerEt puis le rêve se réalise et c'est magique. Et terrifiant... car je me demande toujours comment il a fait pour se concentrer avec les flics qui gueulaient de chaque côté ! C'est GÉNIAL quand il fait demi tour, incapable d'abandonner l'endroit où il rêvait d'être ! Et quand il s'allonge...
C'est fou qu'il n'ait pas eu l'idée ou l'envie de faire filmer l'exploit par son équipe. Mais il y a des photos sur internet.
Joseph est parfait.
Je n'avais pas été voir le film car j'avais vu un excellent documentaire sur Arte ( "Man on wire" de James Marsh) avec toute la préparation, une reconstitution de son exploit et des photos d'époque.
RépondreSupprimerPour Pascale, il faut savoir que certains de ses amis se sont fait passer par toutes sortes de métiers afin de repérer les lieux pendant plusieurs jours (en ayant la trouille à tout moment de se faire arrêtés par la police...)
Donc, impossibilité de monter du matériel pour tourner (beaucoup trop volumineux) et c'est pourquoi il n'y a que quelques photos !
Oui j'ai vu le documentaire admirable Man on wire.
RépondreSupprimerça aurait pu être filmé du bas ou d'un autre immeuble.
@Pascale:
RépondreSupprimerJe sais bien que tu l'aimes, ton Joseph !
Franchement, je ne m'attendais à aimer autant ce petit film. La force du rêve !
@Ideyvonne:
RépondreSupprimerJ'aimerais bien réussir à le voir, ce documentaire. Juste pour comparer les approches.
Merci, donc, de me rappeler son existence. Je crois bien qu'il avait eu un Oscar...
@Pascale 2:
RépondreSupprimerFilmer d'ailleurs ? Tu crois que ça aurait été possible ?
C'est déjà un exploit qu'ils aient pu faire tout ça... en plein coeur de New York !