Vous le savez très bien: le cinéma n'échappe pas toujours aux clichés. L'un de ceux qui m'amusent le plus consiste à ce que les personnages acceptent, bon gré mal gré, de s'embarquer dans une ultime opération avant d'enfin rentrer chez eux. On le retrouve dans Green room. Cette fois, la der des ders prend la forme d'un concert rock imprévu...
Pat, Sam, Tiger et les autres sont fauchés. Leur tournée est bien loin d'avoir rencontré le succès escompté. Il leur reste une dernière date pour s'en sortir - au fin fond de l'Oregon, pour un public de néonazis ! Vous l'aurez compris à la vue de la photo ci-dessus: ça se passe mal. Au moment de partir, après un concert tendu, l'un des musiciens voit quelque chose qu'il aurait mieux fait d'ignorer. Bilan: toute la bande se retrouve retenue sur place, au moins le temps que les flics arrivent. Mouais... c'est suspect, non ? La "chambre verte" du titre n'est autre que la pièce des coulisses où les rockeurs sont confinés. Enfin... vu la tournure des événements, ils seront plutôt retranchés...
Green room ne se joue cependant pas exclusivement à huis-clos. Aussi anxiogène soit-il, le scénario développé est aussi celui d'un film d'action, à ne sans doute pas mettre devant toutes les mirettes. Objectivement, la trame est violente - et je pense même un peu trop pour les âmes sensibles. Disons qu'elle est sans concession, voilà ! Inévitablement, on s'attache à certains personnages et on se dit pourtant qu'il est probable qu'ils ne s'en tirent pas tous sains et saufs. C'est un peu la loi du genre, n'est-ce pas ? Je peux comprendre aussi ceux qui n'ont aucun réel appétit pour ce type de jeux de massacre. Personnellement, il est clair que je n'en fais pas un incontournable. Cela dit, dans la longue histoire du cinéma de genre, ce long-métrage tient son rang. Son mérite: ne pas se prendre pour ce qu'il n'est pas...
Green room
Film américain de Jeremy Saulnier (2016)
Un petit mémo: le même réalisateur est l'auteur de Blue ruin. Maintenant que c'est précisé, vous cernerez peut-être mieux son goût pour l'hémoglobine. Il serait toutefois dommage de le réduire à cela ! Certes un peu geek, le jeune homme a un style affirmé, qui peut attirer vers Murder party, son premier opus. Mon côté nostalgique préfère les survivals des années 80 - et par exemple New York 1997.
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En tout cas, le genre a toujours des amateurs...
Tina fait un éloge sincère du film. Pascale, elle, est moins emballée.
Pat, Sam, Tiger et les autres sont fauchés. Leur tournée est bien loin d'avoir rencontré le succès escompté. Il leur reste une dernière date pour s'en sortir - au fin fond de l'Oregon, pour un public de néonazis ! Vous l'aurez compris à la vue de la photo ci-dessus: ça se passe mal. Au moment de partir, après un concert tendu, l'un des musiciens voit quelque chose qu'il aurait mieux fait d'ignorer. Bilan: toute la bande se retrouve retenue sur place, au moins le temps que les flics arrivent. Mouais... c'est suspect, non ? La "chambre verte" du titre n'est autre que la pièce des coulisses où les rockeurs sont confinés. Enfin... vu la tournure des événements, ils seront plutôt retranchés...
Green room ne se joue cependant pas exclusivement à huis-clos. Aussi anxiogène soit-il, le scénario développé est aussi celui d'un film d'action, à ne sans doute pas mettre devant toutes les mirettes. Objectivement, la trame est violente - et je pense même un peu trop pour les âmes sensibles. Disons qu'elle est sans concession, voilà ! Inévitablement, on s'attache à certains personnages et on se dit pourtant qu'il est probable qu'ils ne s'en tirent pas tous sains et saufs. C'est un peu la loi du genre, n'est-ce pas ? Je peux comprendre aussi ceux qui n'ont aucun réel appétit pour ce type de jeux de massacre. Personnellement, il est clair que je n'en fais pas un incontournable. Cela dit, dans la longue histoire du cinéma de genre, ce long-métrage tient son rang. Son mérite: ne pas se prendre pour ce qu'il n'est pas...
Green room
Film américain de Jeremy Saulnier (2016)
Un petit mémo: le même réalisateur est l'auteur de Blue ruin. Maintenant que c'est précisé, vous cernerez peut-être mieux son goût pour l'hémoglobine. Il serait toutefois dommage de le réduire à cela ! Certes un peu geek, le jeune homme a un style affirmé, qui peut attirer vers Murder party, son premier opus. Mon côté nostalgique préfère les survivals des années 80 - et par exemple New York 1997.
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En tout cas, le genre a toujours des amateurs...
Tina fait un éloge sincère du film. Pascale, elle, est moins emballée.
Oui c'était pas mal, ce qui n'est déjà pas mal :-)
RépondreSupprimerJe dirai même plus: c'était plutôt bien, ce qui est déjà plutôt bien.
RépondreSupprimerComme tu le sais, j'ai beaucoup aimé ce film. Le film n'est peut-être pas parfait mais l'énergie déployé par son réalisateur qui possède pour moi un vrai talent de mise en scène ainsi qu'une certaine intelligence apparaissant aussi dans le scénario m'ont notamment beaucoup séduite !
RépondreSupprimerJe suis curieux de voir comment Jeremy Saulnier va évoluer. Il a posé des bases intéressantes. Mon côté amateur du cinéma de genre s'en réjouit pleinement. J'attends la suite...
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