Bon... pas question de dire le contraire: ce n'est pas la première fois que le cinéma s'empare de l'histoire fantastique d'un homme ordinaire pour la transformer en scénario "grand public". Je pense cependant que ce relatif manque d'originalité ne nuit pas à Eddie the Eagle. Disons que ce film a bien répondu à mes espoirs de divertissement...
Né fin 1963, l'Anglais Michael "Eddie" Edwards pratiquait le ski alpin. Passé près d'une qualification aux Jeux olympiques de Sarajevo disputés en 1984 et à défaut d'argent pour s'entraîner encore, il finit par choisir une nouvelle discipline afin de maximiser ses chances d'aller à Calgary en 1988: le saut à skis ! Eddie the Eagle - un film britannique en partie financé par des fonds allemands et américains - raconte donc cette incroyable aventure humaine, en renforçant aussi son potentiel émotionnel par l'ajout de quelques personnages secondaires forts et le retrait d'anecdotes un peu trop terre-à-terre. Pas de problème: c'est la double loi du biopic et du feel-good movie...
Je l'ai dit et j'accepte de le répéter: le résultat m'a vraiment bien plu. Seul petit bémol: le Michael Edwards du film m'a parfois paru limité sur le plan intellectuel, alors que le vrai était en fait un athlète amateur peu performant, certes, mais très déterminé et endurant. Wikipédia est un peu plus complet sur Eddie, si ça vous intéresse. Personnellement, je préfère saluer la performance de Taron Egerton dans le rôle: le jeune homme - il a 26 ans - s'est bien mis dans la peau de cet étrange héros. À ses côtés, un bon Hugh Jackman est parvenu à s'approprier les habits du coach (l'une des inventions du scénario). Eddie the Eagle m'a fait plaisir également en offrant une petite scène à Christopher Walken, en mode "c'est-moi-le-vieux-sage", bien sûr. Bref... je suis ressorti avec le sourire. C'est tout ce qui compte, non ?
Eddie the Eagle
Film britannique de Dexter Fletcher (2016)
Vous avez remarqué ? Le titre en anglais ne vous explique pas vraiment pourquoi Michael Edwards avait été surnommé l'Aigle. Désolé pour les curieux: je n'en dirai pas davantage. Je m'étonne encore que ce film ait été diffusé au milieu du printemps ! En guise de comparaison, les bobeurs jamaïcains de Rasta Rockett s'imposent logiquement. Si j'ai parlé de clin d'oeil ? Non, je ne vous ai rien dit...
Né fin 1963, l'Anglais Michael "Eddie" Edwards pratiquait le ski alpin. Passé près d'une qualification aux Jeux olympiques de Sarajevo disputés en 1984 et à défaut d'argent pour s'entraîner encore, il finit par choisir une nouvelle discipline afin de maximiser ses chances d'aller à Calgary en 1988: le saut à skis ! Eddie the Eagle - un film britannique en partie financé par des fonds allemands et américains - raconte donc cette incroyable aventure humaine, en renforçant aussi son potentiel émotionnel par l'ajout de quelques personnages secondaires forts et le retrait d'anecdotes un peu trop terre-à-terre. Pas de problème: c'est la double loi du biopic et du feel-good movie...
Je l'ai dit et j'accepte de le répéter: le résultat m'a vraiment bien plu. Seul petit bémol: le Michael Edwards du film m'a parfois paru limité sur le plan intellectuel, alors que le vrai était en fait un athlète amateur peu performant, certes, mais très déterminé et endurant. Wikipédia est un peu plus complet sur Eddie, si ça vous intéresse. Personnellement, je préfère saluer la performance de Taron Egerton dans le rôle: le jeune homme - il a 26 ans - s'est bien mis dans la peau de cet étrange héros. À ses côtés, un bon Hugh Jackman est parvenu à s'approprier les habits du coach (l'une des inventions du scénario). Eddie the Eagle m'a fait plaisir également en offrant une petite scène à Christopher Walken, en mode "c'est-moi-le-vieux-sage", bien sûr. Bref... je suis ressorti avec le sourire. C'est tout ce qui compte, non ?
Eddie the Eagle
Film britannique de Dexter Fletcher (2016)
Vous avez remarqué ? Le titre en anglais ne vous explique pas vraiment pourquoi Michael Edwards avait été surnommé l'Aigle. Désolé pour les curieux: je n'en dirai pas davantage. Je m'étonne encore que ce film ait été diffusé au milieu du printemps ! En guise de comparaison, les bobeurs jamaïcains de Rasta Rockett s'imposent logiquement. Si j'ai parlé de clin d'oeil ? Non, je ne vous ai rien dit...
J'attendais pas grand chose & au final tout comme toi & sans crier au génie, le résultat donne la banane...
RépondreSupprimerUn bon divertissement, je confirme.
Alors si en plus l'intraitable Ronnie a apprécié le spectacle, c'est que le film ne doit pas être mauvais...
RépondreSupprimer@Ronnie:
RépondreSupprimerJe suis ravi que tu partages mon enthousiasme (mesuré) pour ce petit film sympa.
@2flics:
RépondreSupprimerExactement ! J'espère donc qu'à nous deux, nous sommes parvenus à te convaincre de lui donner sa chance.
Pas vu :-( pourtant Hugh :-)
RépondreSupprimerDommage. Surtout que Hugh n'est donc que l'un des atouts de ce petit film sympa...
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