De tous les films présentés à Cannes cette année, je n'ai encore vu que celui qui a ouvert le Festival: le Café Society de Woody Allen. Avant de me plonger plus avant dans les découvertes, il me faut livrer mes impressions sur le palmarès de cette édition 2016, dévoilé hier. J'espère évidemment plein de belles surprises par la suite, en salles...
En matière de surprise, je crois que la Palme d'or se pose là ! L'accueil critique réservé à Moi, Daniel Blake ne m'a pas paru très chaleureux. N'empêche: Ken Loach entre dans le cercle fermé des doubles lauréats cannois, dix ans après sa première consécration (Le vent se lève). Fidèle à lui-même, le vieux lion britannique a délaissé les paillettes pour évoquer les ravages du néo-libéralisme et ses vives inquiétudes face à la montée des droites extrêmes en Europe. "Un autre monde est possible... et nécessaire", a-t-il dit. Le discours d'un combattant qui fêtera ses 80 ans le mois prochain. Sauf erreur de ma part, le film n'a pas encore de date de sortie officielle. Je vais attendre un peu...
Sans délai, en revanche, je m'interroge sur le Grand Prix du jury. D'après les échos que j'en ai eus jusqu'alors, Juste la fin du monde serait selon Xavier Dolan le premier film de sa maturité artistique. Même s'il m'attire a priori moins que Mommy, célébré à Cannes il y a deux ans, je demeure tout de même assez curieux de le découvrir. L'émotion du cinéaste québécois était, hier soir, des plus touchantes. À 27 ans, il a eu le chic de citer Anatole France: "J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence". Je ne lui souhaite rien d'autre que de la conserver longtemps... et note qu'il est monté un cran plus haut dans la hiérarchie des trophées cannois. À suivre...
Cette année, le palmarès s'enrichit d'un Prix du jury, qui pourrait venir atténuer la réputation de machisme que trimbale le Festival. C'est en effet une femme qui s'en empare: l'Anglaise Andrea Arnold dansait sur scène au moment de l'obtenir... pour la troisième fois. Tout ça en trois participations à la compétition: joli carton plein ! Cette fois, c'est dans le Midwest américain que la réalisatrice a posé sa caméra, pour un road movie porté par ses jeunes interprètes. Après le beau Fish tank, les premiers retours ne sont pas très bons...
Je veux relever également, au passage, que le jury de George Miller s'est montré très oecuménique cette année, en décernant non pas un, mais deux Prix du la mise en scène. L'un est revenu au cinéaste roumain (et ex-palmé) Cristian Mungiu, pour son Baccalauréat. L'autre échoit à un réalisateur jusqu'alors toujours reparti de Cannes sans aucun trophée: le Français Olivier Assayas (Personal shopper).
C'est devenu assez rare pour être remarqué: cette année, les jurés ont attribué deux récompenses à un seul et même film. Le cinéaste iranien Asghar Farhadi a obtenu le Prix du scénario, pour Le client. Quelques minutes auparavant, son ami et acteur Shahab Hosseini l'avait précédé sur scène pour recevoir le Prix d'interprétation masculine. L'un après l'autre, les deux hommes ont évoqué leur pays. Vous souvenez-vous d'Une séparation, leur précédente collaboration ? Ce film important avait presque atteint le million d'entrées en France.
Une relative surprise pour le Prix d'interprétation féminine: il a été remis à une comédienne philippine, Jaclyn Jose, une grande célébrité dans son pays. Je n'ai encore rien vu de Brillante Mendoza, le cinéaste qui lui vaut aujourd'hui d'être consacrée pour son rôle dans Ma'Rosa. J'aime l'idée qu'il existe encore des artistes libres dans cet État menacé par la dictature... et j'espère pouvoir bientôt les connaître. Comme chaque année, Cannes ouvre une porte aux filmographies "exotiques". C'est ainsi, à mes yeux, que le Festival fait oeuvre utile.
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Un bien mauvais buzz...
Toujours féroce à Cannes, la presse n'a pas fait de cadeau au jury ! Bien des médias évoquent un palmarès timide, même s'il est le fruit d'une très longue délibération. George Miller et ses jurés ont été hués hier soir, à l'occasion de leur dernière rencontre avec les journalistes.
Que me reste-t-il à souligner ? Bien qu'elles ne soient pas décernées par le jury principal, je veux citer deux récompenses que je juge vraiment importantes: la Caméra d'or et la Palme du court-métrage. La première honore un premier film: cette année, elle est tombée dans l'escarcelle d'une cinéaste franco-marocaine, Houda Benyamina. Divines, son film, avait été retenu par la Quinzaine des réalisateurs. Côté courts-métrages, sur 5800 candidats (!), Cannes a choisi l'oeuvre d'un Espagnol, Juanjo Gimenez - Timecode. Un accessit distingue aussi La jeune fille qui dansait avec le diable, une oeuvre du Brésilien João Paulo Miranda Maria, citée pour "mention spéciale".
Last but not least, la Croisette a de nouveau sacrifié à la tradition récente de la Palme d'or d'honneur: ce trophée particulier récompense cette année Jean-Pierre Léaud, qui s'est amusé à citer Clint Eastwood et Woody Allen comme deux de ses illustres prédécesseurs. Longuement applaudi, le comédien a surtout donné une longue liste des grands réalisateurs pour lesquels il a joué, de François Truffaut bien sûr (Les 400 coups) à Aki Kaurismäki (Le Havre). On le verra bientôt dans un film du Catalan Albert Serra - La mort de Louis XIV.
Ai-je fini ? Non ! Comme Kristen Stewart l'a fait avant moi, je regarde désormais vers l'horizon et je surveille avec une certaine impatience certains des films non primés: ceux de Maren Ade, de Jim Jarmusch ou de Jeff Nichols, notamment. Et, des autres sélections, j'attends...
/ Après la tempête (Hirokazu Kore-eda)
Mon chouchou japonais était cette fois du côté d'Un certain regard. Son nouvel opus marque paraît-il une inflexion dans son travail. Cool !
/ Le cancre (Paul Vecchiali)
Programmé en Séance spéciale, ce nouveau film du cinéaste varois est un drame, qu'il joue avec Catherine Deneuve et Mathieu Amalric.
/ Captain Fantastic (Matt Ross)
Viggo Mortensen qui s'efforce d'élever seul six enfants au beau milieu de la nature... il n'y a pas qu'à moi que ça pourrait plaire, à mon avis.
/ L'effet aquatique (Sólveig Anspach)
On dit que les festivaliers ont pleuré devant cette oeuvre posthume de la cinéaste franco-islandaise. J'ai bien l'intention de lui être fidèle.
/ La tortue rouge (Michaël Dudok de Wit)
J'en ai rêvé, Ghibli l'a fait ! Le grand studio japonais d'animation promet un film entièrement muet, réalisé par un artiste néerlandais.
/ Tour de France (Rachid Djaïdani)
On a retrouvé l'auteur de Rengaine à la Quinzaine des réalisateurs. Sur son porte-bagages, un drôle de monstre sacré: Gérard Depardieu !
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Cette fois, j'ai bel et bien terminé...
Grand cru ? Bon millésime ? Piquette ? Chacun est désormais à juger de ce 69ème Festival de Cannes selon ses propres critères, à l'aune d'attentes inévitablement (et heureusement) tout à fait subjectives. L'idée d'échanger avec vous me réjouit: j'espère vos commentaires...
En matière de surprise, je crois que la Palme d'or se pose là ! L'accueil critique réservé à Moi, Daniel Blake ne m'a pas paru très chaleureux. N'empêche: Ken Loach entre dans le cercle fermé des doubles lauréats cannois, dix ans après sa première consécration (Le vent se lève). Fidèle à lui-même, le vieux lion britannique a délaissé les paillettes pour évoquer les ravages du néo-libéralisme et ses vives inquiétudes face à la montée des droites extrêmes en Europe. "Un autre monde est possible... et nécessaire", a-t-il dit. Le discours d'un combattant qui fêtera ses 80 ans le mois prochain. Sauf erreur de ma part, le film n'a pas encore de date de sortie officielle. Je vais attendre un peu...
Sans délai, en revanche, je m'interroge sur le Grand Prix du jury. D'après les échos que j'en ai eus jusqu'alors, Juste la fin du monde serait selon Xavier Dolan le premier film de sa maturité artistique. Même s'il m'attire a priori moins que Mommy, célébré à Cannes il y a deux ans, je demeure tout de même assez curieux de le découvrir. L'émotion du cinéaste québécois était, hier soir, des plus touchantes. À 27 ans, il a eu le chic de citer Anatole France: "J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence". Je ne lui souhaite rien d'autre que de la conserver longtemps... et note qu'il est monté un cran plus haut dans la hiérarchie des trophées cannois. À suivre...
Cette année, le palmarès s'enrichit d'un Prix du jury, qui pourrait venir atténuer la réputation de machisme que trimbale le Festival. C'est en effet une femme qui s'en empare: l'Anglaise Andrea Arnold dansait sur scène au moment de l'obtenir... pour la troisième fois. Tout ça en trois participations à la compétition: joli carton plein ! Cette fois, c'est dans le Midwest américain que la réalisatrice a posé sa caméra, pour un road movie porté par ses jeunes interprètes. Après le beau Fish tank, les premiers retours ne sont pas très bons...
Je veux relever également, au passage, que le jury de George Miller s'est montré très oecuménique cette année, en décernant non pas un, mais deux Prix du la mise en scène. L'un est revenu au cinéaste roumain (et ex-palmé) Cristian Mungiu, pour son Baccalauréat. L'autre échoit à un réalisateur jusqu'alors toujours reparti de Cannes sans aucun trophée: le Français Olivier Assayas (Personal shopper).
C'est devenu assez rare pour être remarqué: cette année, les jurés ont attribué deux récompenses à un seul et même film. Le cinéaste iranien Asghar Farhadi a obtenu le Prix du scénario, pour Le client. Quelques minutes auparavant, son ami et acteur Shahab Hosseini l'avait précédé sur scène pour recevoir le Prix d'interprétation masculine. L'un après l'autre, les deux hommes ont évoqué leur pays. Vous souvenez-vous d'Une séparation, leur précédente collaboration ? Ce film important avait presque atteint le million d'entrées en France.
Une relative surprise pour le Prix d'interprétation féminine: il a été remis à une comédienne philippine, Jaclyn Jose, une grande célébrité dans son pays. Je n'ai encore rien vu de Brillante Mendoza, le cinéaste qui lui vaut aujourd'hui d'être consacrée pour son rôle dans Ma'Rosa. J'aime l'idée qu'il existe encore des artistes libres dans cet État menacé par la dictature... et j'espère pouvoir bientôt les connaître. Comme chaque année, Cannes ouvre une porte aux filmographies "exotiques". C'est ainsi, à mes yeux, que le Festival fait oeuvre utile.
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Un bien mauvais buzz...
Toujours féroce à Cannes, la presse n'a pas fait de cadeau au jury ! Bien des médias évoquent un palmarès timide, même s'il est le fruit d'une très longue délibération. George Miller et ses jurés ont été hués hier soir, à l'occasion de leur dernière rencontre avec les journalistes.
Que me reste-t-il à souligner ? Bien qu'elles ne soient pas décernées par le jury principal, je veux citer deux récompenses que je juge vraiment importantes: la Caméra d'or et la Palme du court-métrage. La première honore un premier film: cette année, elle est tombée dans l'escarcelle d'une cinéaste franco-marocaine, Houda Benyamina. Divines, son film, avait été retenu par la Quinzaine des réalisateurs. Côté courts-métrages, sur 5800 candidats (!), Cannes a choisi l'oeuvre d'un Espagnol, Juanjo Gimenez - Timecode. Un accessit distingue aussi La jeune fille qui dansait avec le diable, une oeuvre du Brésilien João Paulo Miranda Maria, citée pour "mention spéciale".
Last but not least, la Croisette a de nouveau sacrifié à la tradition récente de la Palme d'or d'honneur: ce trophée particulier récompense cette année Jean-Pierre Léaud, qui s'est amusé à citer Clint Eastwood et Woody Allen comme deux de ses illustres prédécesseurs. Longuement applaudi, le comédien a surtout donné une longue liste des grands réalisateurs pour lesquels il a joué, de François Truffaut bien sûr (Les 400 coups) à Aki Kaurismäki (Le Havre). On le verra bientôt dans un film du Catalan Albert Serra - La mort de Louis XIV.
Ai-je fini ? Non ! Comme Kristen Stewart l'a fait avant moi, je regarde désormais vers l'horizon et je surveille avec une certaine impatience certains des films non primés: ceux de Maren Ade, de Jim Jarmusch ou de Jeff Nichols, notamment. Et, des autres sélections, j'attends...
/ Après la tempête (Hirokazu Kore-eda)
Mon chouchou japonais était cette fois du côté d'Un certain regard. Son nouvel opus marque paraît-il une inflexion dans son travail. Cool !
/ Le cancre (Paul Vecchiali)
Programmé en Séance spéciale, ce nouveau film du cinéaste varois est un drame, qu'il joue avec Catherine Deneuve et Mathieu Amalric.
/ Captain Fantastic (Matt Ross)
Viggo Mortensen qui s'efforce d'élever seul six enfants au beau milieu de la nature... il n'y a pas qu'à moi que ça pourrait plaire, à mon avis.
/ L'effet aquatique (Sólveig Anspach)
On dit que les festivaliers ont pleuré devant cette oeuvre posthume de la cinéaste franco-islandaise. J'ai bien l'intention de lui être fidèle.
/ La tortue rouge (Michaël Dudok de Wit)
J'en ai rêvé, Ghibli l'a fait ! Le grand studio japonais d'animation promet un film entièrement muet, réalisé par un artiste néerlandais.
/ Tour de France (Rachid Djaïdani)
On a retrouvé l'auteur de Rengaine à la Quinzaine des réalisateurs. Sur son porte-bagages, un drôle de monstre sacré: Gérard Depardieu !
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Cette fois, j'ai bel et bien terminé...
Grand cru ? Bon millésime ? Piquette ? Chacun est désormais à juger de ce 69ème Festival de Cannes selon ses propres critères, à l'aune d'attentes inévitablement (et heureusement) tout à fait subjectives. L'idée d'échanger avec vous me réjouit: j'espère vos commentaires...
C'est toujours difficile de juger un palmarès sans avoir vu les films en question et la presse. Parfois la presse a raison selon son propre avis, parfois non. Cela dit, l'an dernier, j'avais quand même un mauvais pressentiment rien qu'en voyant le palmarès. Etrangement, malgré la déception de la presse (peut-être justifiée), sur le papier, le palmarès ne me déroute pas tant que ça même si ça parait évident que le jury a opté pour quelque chose de classique et assez politique (ce qui est plus un fait qu'un reproche !). Disons que j'ai appris à accepter qu'il s'agit d'une décision très subjective finalement (après si ça se trouve je râlerais dans quelques mois).
RépondreSupprimerJe dirais juste que cette cérémonie était quand même affreuse. Bon Laffite s'est calmé, c'est déjà ça. Mais entre la réalisatrice de Divines qui était saoulante en hurlant vulgairement pendant de loooongues minutes, le discours interminable de Jean-Pierre Léaud et l'interlude musical exaspérant...
Tout à fait d'accord avec Tina sur cette cérémonie insupportable de démagogie. J'aime mieux ne pas en rajouter, en général je déteste Cannnes, ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas certains films passés par là.
RépondreSupprimer@Tina:
RépondreSupprimerN'ayant moi-même toujours vu aucun des 21 films de la sélection, j'attends d'avancer dans mes découvertes pour me prononcer sur leur valeur. Je respecte les choix du jury, fruit d'un débat et de toute façon subjectifs. Cette façon que certains ont de dénigrer les avis qu'ils ne partagent pas me fatigue un peu, pour tout dire. On aura au moins permis à certains films d'entrer dans la lumière. Ce n'est pas non plus comme si une "simple" sélection cannoise n'avait pas de valeur...
Les cérémonies n'ont jamais été mon truc et celle-ci, tu as raison, n'était vraiment pas terrible (même si le numéro autour d'Ibrahim Maalouf m'a plutôt plu). Heureusement, c'est plus court que les César ! J'ai trouvé aussi que la réalisatrice de Divines squattait un peu la scène pour dire des choses franchement déplacées, mais bon... on va mettre ça sur le compte de l'émotion des grands débuts. Jean-Pierre Léaud a été un peu bavard aussi, mais pour le coup, je t'avouerai que c'est passé comme une lettre à la Poste, pour moi. J'ai aimé son côté "grand témoin du cinéma français", même si je n'apprécie que modérément l'acteur.
@Eeguab:
RépondreSupprimerJe comprends, mais pour ma part, je défends toujours Cannes comme une occasion de voir distribués largement sur notre territoire des films qui, autrement, resteraient sûrement cloisonnés à quelques rares salles parisiennes. En ce sens, je suis curieux aussi d'une opportunité de découvrir les oeuvres venues des Philippines, du Brésil ou de Corée (par exemple). Et je regrette l'absence une nouvelle fois d'un bon réalisateur africain...
De toute façon, les gens seraient capables de râler même si les films au palmarès correspondaient à leurs pronostics et même s'ils les adoraient jusqu'à la mort ("nooon mais c'est trop prévisible - euuuh"). En fait, c'est exactement ça : ils dénigrent les films gagnants ce qui est pour moi un manque de respect total. Il y a un moment, au lieu de faire des articles pour dire "tel film est naze" et blablabla "c'est vu mille fois", comme s'ils parlaient de tâcherons, faut pas déconner au bout d'un moment. Je préférerais déjà qu'ils disent du bien des films qu'ils défendaient et qu'ils auraient préféré voir au palmarès plutôt que de démonter les autres, ça devient trop facile !
RépondreSupprimerLe numéro n'était si pas nul mais c'est juste que le temps m'a paru déjà si long avant alors ça pour moi ça a juste été le pompon !
Le problème, c'est que si la meuf (et co) de Divines gagne aux César, tu verras qu'elle nous feront le même coup... Ca devient une mode de parler mal et "wesh" dans des cérémonies guindées, tu comprends, ça fait genre "t'es un rebelle"...
Je te suis à 200% sur un point: si les gens passaient autant de temps à mettre en avant ce qu'ils aiment qu'à dénigrer ce qu'ils rejettent, on respirerait mieux ! Mais je sais pas pourquoi: des fois, tu as l'impression qu'en parlant positivement de quelque chose, une partie de tes interlocuteurs te prend pour un naïf ou un vendu....
RépondreSupprimerJ'en profite pour ne pas en rajouter sur Houma Benyamina, dont, qui sait ? j'irai peut-être voir le film. Tiens, notre discussion me donne l'idée d'envisager une chronique sur les Caméras d'or. Je vais tâcher de m'en souvenir !
Bravo, beau billet ! Je n'ai pas trop suivi cette année, ça tombait pile poil quand on était au Portugal. Alors merci !
RépondreSupprimerAprès j'ai envie de dire : c'est très représentatif d'une certaine presse. On doit faire le buzz pour casser et non pour valoriser les choses. C'est dingue.
RépondreSupprimerOOOOh j'adore l'idée !! :D
@Chonchon:
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! Et de rien: j'aime écrire ce genre de chroniques rétrospectives, même si j'aurais bien voulu avoir quelques films de plus avant. Bon, une fois le tri fait, ça aura le mérite de promettre de futures découvertes cinéma pleine de surprises, comme d'habitude.
@Tina:
RépondreSupprimerHé ouais, le buzz négatif... le refrain est connu, mais parfois, ça me saoule d'une force, mais d'une force !