mercredi 20 avril 2016

Vous avez dit festival ?

L'heure est venue... de revenir en arrière ! Les cinq derniers textes publiés sur ce blog évoquent des oeuvres vues avec mon association cinéma lors de son festival annuel. Après coup, je me suis dit d'ailleurs que "festival" était un grand mot pour cet événement. Honnêtement, nous restons bien peu nombreux. Un bilan s'impose...

La salle mise à notre disposition contient une centaine de fauteuils confortables. Pour l'instant, cette saison, celui de "nos" films qui a connu le plus de succès est Corps à coeur, de Paul Vecchiali, diffusé en sa présence (88 entrées un dimanche après-midi). Aucune séance du festival n'a dépassé la quarantaine de spectateurs. Frustrant ! Notez que je n'ai rien à y redire: je n'étais là que cinq des huit fois...

Constat agréable: aucun des films que j'ai vus ne m'a vraiment déplu. Animer la deuxième soirée et le débat autour d'Alessandra Pescetta était même un très chouette moment (peu suivi, malheureusement). Après, objectivement, pour tout voir, il faut être un cinéphile endurant. Mine de rien, huit séances cinéma en huit jours, ça fait beaucoup ! Et le public n'est pas, bien entendu, extensible à l'infini...

Il faut dire aussi que choisir les exils comme thématique générale d'une programmation culturelle en 2016, c'est assez casse-gueule. Cela étant dit, je dois ajouter que j'ai aimé (et voté pour) ce choix. Je suis donc content d'avoir eu l'occasion de découvrir des oeuvres exigeantes, un peu plus pointues que celles que je visionne habituellement. Ma joie trouve toujours ses sources dans la diversité.

Au moins avons-nous proposé des films de nombreuses nationalités différentes ! C'est l'une des motivations premières de l'association. Sans mentir, je crois que, de ce point de vue, le deal est respecté. Avoir ajouté le drapeau cambodgien à ma petite collection de cinéma est une joie personnelle que je revendique volontiers. Les entraves que continuent d'affronter certains artistes étrangers me dépassent...

Ce qu'un festival a de bon, c'est aussi, même dans une configuration riquiqui, d'offrir la possibilité de revoir de vieux films sur un écran géant. Damned ! J'ai manqué Andrei Roublev de ce cher Tarkovski ! Bon, j'étais à l'anniversaire d'une gentille dame... c'était bien aussi. Globalement, je n'ai pas de regret quant à mes trois renoncements. Un petit aveu: L'homme sans passé n'était pas pour moi un inédit...

Finalement, le seul programme que j'aurai peut-être des difficultés réelles à "rattraper", c'est une série de quatre courts-métrages diffusés lors de l'avant-dernière soirée (un jeudi soir, donc). Honnêtement, ça ne me désole pas: on ne peut toujours tout voir. Maintenant, c'est très clair: je vous encourage à saisir les occasions de suivre tel ou tel festival de cinéma. Ça peut démultiplier le plaisir !

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Une précision graphique...
Pour illustrer cette chronique, j'ai travaillé à partir du photogramme choisi pour l'affiche de notre festival. Il était lui-même issu du film projeté le quatrième soir (c'était un lundi): Nostalgie de la lumière.

Je vais être fidèle à la pratique de mon association...
Je vous laisse donc désormais la parole: j'accueille très volontiers l'ensemble de vos remarques et éventuelles questions. Je suis curieux aussi de partager vos propres ressentis sur l'expérience festivalière...

6 commentaires:

  1. Je n'ai jamais réellement participé à un festival, j'imagine que ça doit être une sacrée expérience et j'espère que je vivrais ça un jour ! Cela dit, le thème de l'exil est très intéressant !

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  2. Merci, Tina ! Moi, ce que j'espère, c'est de pouvoir un jour participer à un festival "professionnel" et généraliste. J'imagine que ça doit être encore un tout autre rythme et qu'on doit vivre de grands moments de cinéphilie partagée.

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  3. Je pense que c'est le rêve de tout cinéphile !! :D

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  4. Je pense aussi... et j'en déduis qu'en tout cas, c'est l'un de tes rêves aussi.

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  5. J'adorerais être juré au Festival de Cannes. Ben oui, carrément ! Voir des films toute la journée et en discuter toute la nuit... waouh...

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  6. Ah oui, Cannes, c'est clairement le sommet ! Mais on dit qu'en visant la Lune, on arrive parmi les étoiles.

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