Certains fuient les films d'auteur comme la peste. Moi, il faudrait quand même que je me méfie de certains blockbusters. Avec l'espoir d'un bon divertissement, je suis allé voir La 5ème vague, sur la foi naïve des images très spectaculaires vues dans la bande-annonce. Sans dire que j'ai perdu mon temps, je dois admettre ma déception...
C'est vrai aussi que le point de départ du scénario est assez basique. Notre bonne vieille Terre est une fois encore attaquée par une force extraterrestre inconnue. Ce que je trouvais prometteur, c'est l'idée d'assauts successifs et variés. Un, depuis leur vaisseau, nos ennemis venus de l'espace coupent l'ensemble des réseaux électriques terrestres. Deux, toujours à distance, ils déclenchent des séismes ultra-puissants, en général suivis de tsunamis. Trois, ils se servent des oiseaux pour répandre un bon gros virus, aussi fatal qu'incurable. Quatre et cinq... bon, ça suffit comme ça, allez donc voir le film ! Vous apprendrez au moins pourquoi il s'appelle donc La 5ème vague...
L'une des spécificités du film, c'est que son héroïne est adolescente. Vérification faite, l'actrice, Chloë Grace Moretz, n'a que 18 ans. Bon. Maintenant, ce qui m'a déplu, là-dedans, c'est surtout le côté sirupeux de l'aventure de cette gamine, qui s'est fixée pour objectif premier de... retrouver son p'tit frère, perdu au beau milieu du chaos. Parallèlement, c'est vrai, le film montre d'autres gamins, engagés pas-vraiment-volontaires dans l'armée et prétendus ultimes espoirs de l'humanité. Mouais. Un rebondissement plus tard, La 5ème vague m'a paru si simpliste que je suis désormais convaincu de ne pas faire partie de son public-cible. Tout ça manque vraiment de noirceur. Pourtant, il me semble qu'il y avait de la matière pour interroger intelligemment la façon dont l'homme se défend des agressions extérieures - là, ce n'est pas compliqué: c'est avec des armes lourdes. Un très et trop court instant, j'ai aussi rêvé que le film nous place également face à une contradiction: "L'homme défend un espace vital qu'il est aussi le premier à dévaster". Mais non... d'où ma déception.
La 5ème vague
Film américain de Jonathan Blakeson (2016)
Bon... puisque vous êtes encore là, je peux vous dire ce que j'ignorais quelques heures à peine avant d'entrer dans la salle: le long-métrage adapte une série de bouquins et ne devrait donc être que le volet inaugural d'une trilogie. Ceux qui en savent plus long que moi ajoutent qu'on se rapproche de Hunger Games ou de Divergente. Deux étoiles et demie, c'est au bénéfice du petit doute sur la suite...
C'est vrai aussi que le point de départ du scénario est assez basique. Notre bonne vieille Terre est une fois encore attaquée par une force extraterrestre inconnue. Ce que je trouvais prometteur, c'est l'idée d'assauts successifs et variés. Un, depuis leur vaisseau, nos ennemis venus de l'espace coupent l'ensemble des réseaux électriques terrestres. Deux, toujours à distance, ils déclenchent des séismes ultra-puissants, en général suivis de tsunamis. Trois, ils se servent des oiseaux pour répandre un bon gros virus, aussi fatal qu'incurable. Quatre et cinq... bon, ça suffit comme ça, allez donc voir le film ! Vous apprendrez au moins pourquoi il s'appelle donc La 5ème vague...
L'une des spécificités du film, c'est que son héroïne est adolescente. Vérification faite, l'actrice, Chloë Grace Moretz, n'a que 18 ans. Bon. Maintenant, ce qui m'a déplu, là-dedans, c'est surtout le côté sirupeux de l'aventure de cette gamine, qui s'est fixée pour objectif premier de... retrouver son p'tit frère, perdu au beau milieu du chaos. Parallèlement, c'est vrai, le film montre d'autres gamins, engagés pas-vraiment-volontaires dans l'armée et prétendus ultimes espoirs de l'humanité. Mouais. Un rebondissement plus tard, La 5ème vague m'a paru si simpliste que je suis désormais convaincu de ne pas faire partie de son public-cible. Tout ça manque vraiment de noirceur. Pourtant, il me semble qu'il y avait de la matière pour interroger intelligemment la façon dont l'homme se défend des agressions extérieures - là, ce n'est pas compliqué: c'est avec des armes lourdes. Un très et trop court instant, j'ai aussi rêvé que le film nous place également face à une contradiction: "L'homme défend un espace vital qu'il est aussi le premier à dévaster". Mais non... d'où ma déception.
La 5ème vague
Film américain de Jonathan Blakeson (2016)
Bon... puisque vous êtes encore là, je peux vous dire ce que j'ignorais quelques heures à peine avant d'entrer dans la salle: le long-métrage adapte une série de bouquins et ne devrait donc être que le volet inaugural d'une trilogie. Ceux qui en savent plus long que moi ajoutent qu'on se rapproche de Hunger Games ou de Divergente. Deux étoiles et demie, c'est au bénéfice du petit doute sur la suite...
J'ai beaucoup hésité mais la bouche de Chloé me donne des vapeurs... et ta critique n'est guère enthousiasmante. Il y a plein d'autres films à voir.
RépondreSupprimerPerso, donnant déjà de ma personne sur la série Le Labyrinthe, je me suis permis d'éviter cette 5ème Vague. Visiblement, je n'ai pas eu tout à fait tort.
RépondreSupprimer@Pascale:
RépondreSupprimerDes vapeurs ? Diantre ! Je te confirme qu'il y a plein d'autres films à voir. Et des meilleurs.
@2flics:
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu un seul épisode de cette fameuse série "Le labyrinthe", mais je pense effectivement que c'est du même tonneau. Je doute fort de rattraper ça un jour...