"Jouissez-de la vie. Il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez". C'est en musique et en ces termes, posés sur un carton, que démarre le film dont je voulais parler aujourd'hui: L'aventure c'est l'aventure. Son réalisateur, Claude Lelouch, n'avait pas encore 35 ans à sa sortie sur les écrans. Je pense que, comme ses comédiens, il s'est amusé...
Parce que le vol de voitures, le trafic d'essence et le proxénétisme finissent par ne plus payer, cinq larrons décident d'unir leurs forces, prennent des cours de politique et se reconvertissent en kidnappeurs d'hommes influents de toutes natures et sur tous les continents. Progressivement, le risque s'élève, les rançons augmentent et la vie s'améliore gentiment pour ces Pieds nickelés d'un nouveau genre. L'aventure c'est l'aventure prend vite des allures de grosse farce improbable. Comme souvent chez Lelouch, je crois, l'intérêt premier du film n'est pas son scénario, mais son casting. Son carnet d'adresses bien rempli permet à ce cher Claude de tutoyer le gratin...
Les avez-vous reconnus ? Ici, les bandits s'appellent Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Gérard, Aldo Maccione et Charles Denner. Ensemble, ils nous invitent à ce qui s'apparente fort à un film tourné entre copains. L'histoire racontée, on s'en fiche un peu, à vrai dire. Tout est survitaminé et décousu. Si ça reste plaisant, c'est surtout parce que les cinq protagonistes ont l'air de bien se marrer ! Abordé avec plus de sérieux, L'aventure c'est l'aventure aurait sûrement été d'un ennui mortel. Tel quel, il correspond à son époque, où l'esprit soixante-huitard en motivait encore plus d'un pour titiller l'ordre établi. Plusieurs décennies sont passées: le constat reste assez rigolo.
L'aventure c'est l'aventure
Film français de Claude Lelouch (1972)
Une info bonus: en son temps, le long-métrage a été choisi pour faire l'ouverture du Festival de Cannes. Lelouch a indiqué qu'il voulait filmer la confusion post-68 et expliqué son envie de "faire intervenir des voyous qui n'ont rien à cirer de rien et se servent de la politique pour faire de l'argent". Un an avant un autre cap: La bonne année...
Parce que le vol de voitures, le trafic d'essence et le proxénétisme finissent par ne plus payer, cinq larrons décident d'unir leurs forces, prennent des cours de politique et se reconvertissent en kidnappeurs d'hommes influents de toutes natures et sur tous les continents. Progressivement, le risque s'élève, les rançons augmentent et la vie s'améliore gentiment pour ces Pieds nickelés d'un nouveau genre. L'aventure c'est l'aventure prend vite des allures de grosse farce improbable. Comme souvent chez Lelouch, je crois, l'intérêt premier du film n'est pas son scénario, mais son casting. Son carnet d'adresses bien rempli permet à ce cher Claude de tutoyer le gratin...
Les avez-vous reconnus ? Ici, les bandits s'appellent Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Gérard, Aldo Maccione et Charles Denner. Ensemble, ils nous invitent à ce qui s'apparente fort à un film tourné entre copains. L'histoire racontée, on s'en fiche un peu, à vrai dire. Tout est survitaminé et décousu. Si ça reste plaisant, c'est surtout parce que les cinq protagonistes ont l'air de bien se marrer ! Abordé avec plus de sérieux, L'aventure c'est l'aventure aurait sûrement été d'un ennui mortel. Tel quel, il correspond à son époque, où l'esprit soixante-huitard en motivait encore plus d'un pour titiller l'ordre établi. Plusieurs décennies sont passées: le constat reste assez rigolo.
L'aventure c'est l'aventure
Film français de Claude Lelouch (1972)
Une info bonus: en son temps, le long-métrage a été choisi pour faire l'ouverture du Festival de Cannes. Lelouch a indiqué qu'il voulait filmer la confusion post-68 et expliqué son envie de "faire intervenir des voyous qui n'ont rien à cirer de rien et se servent de la politique pour faire de l'argent". Un an avant un autre cap: La bonne année...
Un Lelouch que j'aime bien avec ces cinq hurluberlus et le réjouissant kidnapping de Johnny Hallyday. Un petit air d'anarchie et de B.D.
RépondreSupprimerIo non lo conosco !
RépondreSupprimer@Eeguab:
RépondreSupprimerLe terme d'hurluberlus est parfait pour cette bande !
ATTENTION SPOILERS: dans les moments réjouissants, j'ai bien aimé l'assemblée générale des prostituées, la tête de Lino Ventura en retard d'un bon gros cran sur l'émancipation de ces dames et la conversation qui s'ensuit dans la voiture...
@Philippe:
RépondreSupprimerÈ una vergogna !