Je ne me suis pas amusé à les compter, mais je suppose que le ciné propose de très nombreuses variations autour du célèbre personnage d'Arthur Conan Doyle: Sherlock Holmes. La dernière que j'ai vue porte un titre français assez bête: Élémentaire, mon cher... Lock Holmes. C'est toutefois un (petit) film sympathique - et gentiment iconoclaste.
Dans cette version, on retrouve toute la mythologie du détective londonien: sa complicité avec le docteur John Watson, sa relation tumultueuse avec sa logeuse, sa pipe, son Stradivarius et bien sûr son combat contre les criminels en général et Moriarty en particulier. Vous avez remarqué ? Je n'ai pas parlé de cette grande intelligence qui lui permet de déjouer les machinations les plus perverses. Soyez-en certains: ce n'est pas un oubli. L'originalité d'Élémentaire... tient justement au fait que son scénario transforme Sherlock Holmes en crétin, buveur, joueur et coureur ! C'est donc ce bon vieux Watson qui est ici le vrai génie des enquêtes. Pour ne pas compromettre cependant son image de médecin, il paye un acteur, Reginald Kincaid, pour jouer aux brillants enquêteurs à sa place et tromper la presse...
Vous l'aurez compris: à partir d'une jolie reconstitution de l'Angleterre victorienne, ce long-métrage britannique propose une grosse blague. Les acteurs s'amusent: si vous reconnaissez peut-être Jeffrey Jones sous le chapeau melon de l'ineffable inspecteur Lestrade sur la photo ci-dessus, vous apprécierez sans doute Michael Caine et Ben Kingsley dans les deux rôles principaux. Il ne faudrait surtout pas négliger l'idée qu'Élémentaire... est aussi un authentique film d'investigation policière. D'ailleurs, la fin pourrait bien vous surprendre ! Il est permis, c'est vrai, de préférer les trames de polar plus consistantes. J'admets que le divertissement prend le dessus: c'est ce qui m'a plu. Inconditionnels du Sherlock Holmes écrit, soyez rassurés: votre héros s'en tire avec les honneurs. Et ça donne envie de relire les bouquins...
Élémentaire, mon cher... Lock Holmes
Film britannique de Thom Eberhardt (1988)
Le titre anglais - Without a clue - est quand même bien plus subtil ! J'ai préféré ce regard sur le détective au Sherlock Holmes surexcité concocté par Guy Ritchie. Désormais, j'aimerais revoir une madeleine d'enfance: Le secret de la pyramide, sur la jeunesse du garçon. J'imagine qu'un jour, je vous toucherai également un mot de La vie privée de Sherlock Holmes, vue par Billy Wilder. To be continued...
Dans cette version, on retrouve toute la mythologie du détective londonien: sa complicité avec le docteur John Watson, sa relation tumultueuse avec sa logeuse, sa pipe, son Stradivarius et bien sûr son combat contre les criminels en général et Moriarty en particulier. Vous avez remarqué ? Je n'ai pas parlé de cette grande intelligence qui lui permet de déjouer les machinations les plus perverses. Soyez-en certains: ce n'est pas un oubli. L'originalité d'Élémentaire... tient justement au fait que son scénario transforme Sherlock Holmes en crétin, buveur, joueur et coureur ! C'est donc ce bon vieux Watson qui est ici le vrai génie des enquêtes. Pour ne pas compromettre cependant son image de médecin, il paye un acteur, Reginald Kincaid, pour jouer aux brillants enquêteurs à sa place et tromper la presse...
Vous l'aurez compris: à partir d'une jolie reconstitution de l'Angleterre victorienne, ce long-métrage britannique propose une grosse blague. Les acteurs s'amusent: si vous reconnaissez peut-être Jeffrey Jones sous le chapeau melon de l'ineffable inspecteur Lestrade sur la photo ci-dessus, vous apprécierez sans doute Michael Caine et Ben Kingsley dans les deux rôles principaux. Il ne faudrait surtout pas négliger l'idée qu'Élémentaire... est aussi un authentique film d'investigation policière. D'ailleurs, la fin pourrait bien vous surprendre ! Il est permis, c'est vrai, de préférer les trames de polar plus consistantes. J'admets que le divertissement prend le dessus: c'est ce qui m'a plu. Inconditionnels du Sherlock Holmes écrit, soyez rassurés: votre héros s'en tire avec les honneurs. Et ça donne envie de relire les bouquins...
Élémentaire, mon cher... Lock Holmes
Film britannique de Thom Eberhardt (1988)
Le titre anglais - Without a clue - est quand même bien plus subtil ! J'ai préféré ce regard sur le détective au Sherlock Holmes surexcité concocté par Guy Ritchie. Désormais, j'aimerais revoir une madeleine d'enfance: Le secret de la pyramide, sur la jeunesse du garçon. J'imagine qu'un jour, je vous toucherai également un mot de La vie privée de Sherlock Holmes, vue par Billy Wilder. To be continued...
J'ai vu aussi cette version et je m'étais bien amusée car désacraliser ce mythe était une brillante idée !
RépondreSupprimerC'est drôle, enjoué et surtout TRES INATTENDU. Voir Michael Caine dans ce personnage vaut tous les détours sans oublier un Ben Kinsley complètement agacé...
A VOIR ABSOLUMENT pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas et qui aiment nos héros de Baker Street :)
14 fois Serlock à l'écran, un record, mon preferé: Basil Rathbone accompagné du placide Nigel Bruce en docteur Watson , il combattait meme les espions nazis...A voir
RépondreSupprimerPeter Cushing grand pourfendeur de vampires pour la Hammer film, fut également un Holmes trés honorable dans "le chien des Baskerville"...
Sir Mickael lui de toute façon est impeccable dans toutes ses prestations..
@Ideyvonne:
RépondreSupprimerRavi de voir que tu partages mon enthousiasme ! Ce que j'ai trouvé particulièrement réussi, c'est effectivement cette désacralisation du mythe, qui reste malgré tout franchement respectueuse et admirative du (ou des) personnage(s). Je suis sûr que les lecteurs d'Arthur Conan Doyle s'y retrouvent largement !
Par ailleurs, tu as aussi raison de suggérer que la complémentarité du duo Caine / Kingsley offre de très bons moments de rigolade.
@CC Rider:
RépondreSupprimerIl faudra bien qu'un jour, je remonte la piste de Basil Rathbone ! Cela fait partie des grands classiques du cinéma d'antan auxquels je n'ai encore accordé que trop peu d'attention. Merci de me le rappeler !
Idem pour Peter Cushing, dont je sais bien pourtant qu'il n'a pas été qu'un simple suppôt de l'Empire galactique...