Il est possible que la suite soit encore à l'affiche de votre cinéma préféré au moment où vous lirez ces lignes. Je tiens à préciser d'emblée que c'est bien d'Indian palace premier du nom que je vais vous parler aujourd'hui. Sorti en France en mai 2012, ce film britannique a pour héros de dignes représentants du troisième âge. Tous ont accepté de se moquer d'eux-mêmes. Très gentiment, certes.
La première chose qui m'a attiré vers Indian palace ? Sa distribution. Elle regroupe Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy et Tom Wilkinson. Dev Patel est l'un des jeunes acteurs chargés d'encadrer les "seniors". Ridés ou non, je comptabilisais donc cinq visages connus et appréciés dans d'autres productions. En outre, l'idée de juger des bienfaits supposés du voisinage permanent entre grisonnants dans un pays aussi coloré que l'Inde pouvait augurer une bonne petite comédie. Finalement, sans être malhonnête, le film reste assez plan-plan. J'ignore comment il a été accueilli à Bombay, mais tout en parvenant à me faire sourire, il ne m'a guère surpris. Les situations qu'il choisit de mettre en scène ne sont pas très originales. Ce n'est pas grave...
Pour le reste, j'ai trouvé dans cette chronique ce que j'avais imaginé trouver. Concrètement, le scénario évacue rapidement la question des motivations des uns et des autres pour quitter l'Angleterre. Visiblement, l'intention des auteurs n'était pas de développer le récit dans ses dimensions sociales, ce que les sujets de Sa Royale Majesté font pourtant avec brio quand ils le veulent bien. Non: le principe retenu pour Indian palace est celui des bons sentiments triomphants. Prononcée à deux ou trois reprises, la phrase-clé du film donne le ton sans équivoque. Je cite: "Toutes les histoires finissent par s'arranger. Quand une histoire ne s'arrange pas, c'est qu'elle n'est pas terminée". Je suppose qu'avec ça, vous savez à quoi vous en tenir, non ? J'ajoute juste que, malgré ma réserve, je n'ai pas passé un mauvais moment.
Indian palace
Film britannique de John Madden (2012)
J'ai parlé de Dev Patel: je rappelle à ceux qui l'auraient déjà oublié que le jeune homme était en 2008 le héros de Slumdog millionaire. Je vous laisse vous débrouiller pour reconnaître les aînés ! Je vais sans doute en décourager quelques-uns en soulignant pour conclure que John Madden, le réalisateur, est aussi celui d'un film récompensé d'un Oscar et pourtant peu estimé: j'ai nommé Shakespeare in love.
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Pour finir tout à fait, je reviens en Inde...
L'occasion de lire une bonne critique du film sur "Le blog de Dasola". Une même mansuétude est de mise du côté de "Deuxième séance". Enthousiasme encore et toujours sur "Mon cinéma, jour après jour".
La première chose qui m'a attiré vers Indian palace ? Sa distribution. Elle regroupe Judi Dench, Maggie Smith, Bill Nighy et Tom Wilkinson. Dev Patel est l'un des jeunes acteurs chargés d'encadrer les "seniors". Ridés ou non, je comptabilisais donc cinq visages connus et appréciés dans d'autres productions. En outre, l'idée de juger des bienfaits supposés du voisinage permanent entre grisonnants dans un pays aussi coloré que l'Inde pouvait augurer une bonne petite comédie. Finalement, sans être malhonnête, le film reste assez plan-plan. J'ignore comment il a été accueilli à Bombay, mais tout en parvenant à me faire sourire, il ne m'a guère surpris. Les situations qu'il choisit de mettre en scène ne sont pas très originales. Ce n'est pas grave...
Pour le reste, j'ai trouvé dans cette chronique ce que j'avais imaginé trouver. Concrètement, le scénario évacue rapidement la question des motivations des uns et des autres pour quitter l'Angleterre. Visiblement, l'intention des auteurs n'était pas de développer le récit dans ses dimensions sociales, ce que les sujets de Sa Royale Majesté font pourtant avec brio quand ils le veulent bien. Non: le principe retenu pour Indian palace est celui des bons sentiments triomphants. Prononcée à deux ou trois reprises, la phrase-clé du film donne le ton sans équivoque. Je cite: "Toutes les histoires finissent par s'arranger. Quand une histoire ne s'arrange pas, c'est qu'elle n'est pas terminée". Je suppose qu'avec ça, vous savez à quoi vous en tenir, non ? J'ajoute juste que, malgré ma réserve, je n'ai pas passé un mauvais moment.
Indian palace
Film britannique de John Madden (2012)
J'ai parlé de Dev Patel: je rappelle à ceux qui l'auraient déjà oublié que le jeune homme était en 2008 le héros de Slumdog millionaire. Je vous laisse vous débrouiller pour reconnaître les aînés ! Je vais sans doute en décourager quelques-uns en soulignant pour conclure que John Madden, le réalisateur, est aussi celui d'un film récompensé d'un Oscar et pourtant peu estimé: j'ai nommé Shakespeare in love.
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Pour finir tout à fait, je reviens en Inde...
L'occasion de lire une bonne critique du film sur "Le blog de Dasola". Une même mansuétude est de mise du côté de "Deuxième séance". Enthousiasme encore et toujours sur "Mon cinéma, jour après jour".
Pour résumer, c'est sympathique mais sans plus! Après il y a quand même quelques scènes touchantes ou drôles qui sauvent pas mal l'ensemble et un très bon casting !
RépondreSupprimerVoilà ! Je pense que, sans ce casting, je n'aurais pas regardé le film.
RépondreSupprimerBonjour Martin, merci pour le lien. Il semble que la suite ne soit pas à la hauteur (c'est une collègue qui l'a vue). Bonne journée.
RépondreSupprimerEn effet, un film plein de bon sentiment et de joie de vivre. La vision du monde hindou est sans doute un peu trop simpliste, mais le récit est plein de tendresse et de beauté. Moi, ça ma suffit.
RépondreSupprimer@Dasola:
RépondreSupprimerIl n'y a pas de quoi pour le lien. Je n'ai pas tellement envie de voir la suite. Je crains que ça ne sente le réchauffé...
@2flicsamiami:
RépondreSupprimerC'est vrai, ce que tu dis, du point de vue de la tendresse. Je regrette une chose: ne pas avoir pu voir le film en VO.