Je voulais le voir tant qu'il était disponible sur les chaînes de replay de mon prestataire Internet, mais je me suis aperçu après coup combien c'était étrange de parler d'Alyah dans le contexte actuel. Abreuvés d'informations sur les filières djihadistes, je me demande finalement si ce film peut nous parler et si oui, à quel point il le fera. Ici, c'est un jeune Juif qui envisage tout à coup de quitter la France...
Alyah est le mot hébreu pour dire ascension ou élévation spirituelle. Par extension, il désigne l'acte d'immigration d'un Juif vers la Terre sainte, Israël. Le film, lui, tourne autour d'Alex, un jeune Parisien d'origine juive, donc, mais non-pratiquant. S'il veut quitter cette vie dans la capitale, c'est surtout parce que ses activités ne mènent vraiment à rien: pour s'en sortir, Alex deale. Shit d'abord, cocaïne ensuite... notre ami n'est pas vraiment bien parti dans la vie. Parviendra-t-il à convaincre son cousin de le prendre comme associé dans son restaurant de Tel Aviv ? Décidera-t-il d'un plan B pour rester avec Jeanne, sa nouvelle copine ? C'est tout l'enjeu du scénario. J'admettrais volontiers que vous ne trouviez pas ça très original. Objectivement, je dois bien dire que ça ne l'est pas, de toute façon...
Les vraies qualités de ce premier film sont à chercher ailleurs. Justement, on peut commencer sur cet angle, en constatant d'abord que c'est bien d'un premier film dont il s'agit ! Sans devenir génial pour autant, le long-métrage paraît finalement plus qu'honorable. Aucun éclat à signaler, certes, mais du travail propre, bien ficelé. Côté casting, j'ai bien aimé le jeu de Pio Marmaï, un jeune comédien qui semble peine à percer vraiment, mais que je trouve très correct. Bon... pour être honnête, c'est aussi (et surtout ?) pour Adèle Haenel que j'ai voulu voir Alyah: il m'a semblé que son talent était cette fois un peu sous-employé, mais ça n'a rien de dramatique. Je crois envisageable que vous passiez un bon moment devant cette histoire. Il en faudrait un peu plus pour m'emballer vraiment, mais j'ai vu pire.
Alyah
Film français d'Elie Wajeman (2012)
Avec un petit air de film noir, le long-métrage m'a fait penser à ceux de Jacques Audiard, comme Sur mes lèvres ou De battre mon coeur s'est arrêté. Il ne tutoie pas les mêmes sommets, cela dit. Pas grave. Mon idée, c'est d'attendre pour voir ce que le réalisateur proposera pour son deuxième film, Les anarchistes, avec une intrigue en 1899 et un tandem Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim devant la caméra.
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36 174 entrées en France et parmi mes petits camarades...
Pascale ("Sur la route du cinéma") l'a vu aussi: bilan en demi-teinte.
Alyah est le mot hébreu pour dire ascension ou élévation spirituelle. Par extension, il désigne l'acte d'immigration d'un Juif vers la Terre sainte, Israël. Le film, lui, tourne autour d'Alex, un jeune Parisien d'origine juive, donc, mais non-pratiquant. S'il veut quitter cette vie dans la capitale, c'est surtout parce que ses activités ne mènent vraiment à rien: pour s'en sortir, Alex deale. Shit d'abord, cocaïne ensuite... notre ami n'est pas vraiment bien parti dans la vie. Parviendra-t-il à convaincre son cousin de le prendre comme associé dans son restaurant de Tel Aviv ? Décidera-t-il d'un plan B pour rester avec Jeanne, sa nouvelle copine ? C'est tout l'enjeu du scénario. J'admettrais volontiers que vous ne trouviez pas ça très original. Objectivement, je dois bien dire que ça ne l'est pas, de toute façon...
Les vraies qualités de ce premier film sont à chercher ailleurs. Justement, on peut commencer sur cet angle, en constatant d'abord que c'est bien d'un premier film dont il s'agit ! Sans devenir génial pour autant, le long-métrage paraît finalement plus qu'honorable. Aucun éclat à signaler, certes, mais du travail propre, bien ficelé. Côté casting, j'ai bien aimé le jeu de Pio Marmaï, un jeune comédien qui semble peine à percer vraiment, mais que je trouve très correct. Bon... pour être honnête, c'est aussi (et surtout ?) pour Adèle Haenel que j'ai voulu voir Alyah: il m'a semblé que son talent était cette fois un peu sous-employé, mais ça n'a rien de dramatique. Je crois envisageable que vous passiez un bon moment devant cette histoire. Il en faudrait un peu plus pour m'emballer vraiment, mais j'ai vu pire.
Alyah
Film français d'Elie Wajeman (2012)
Avec un petit air de film noir, le long-métrage m'a fait penser à ceux de Jacques Audiard, comme Sur mes lèvres ou De battre mon coeur s'est arrêté. Il ne tutoie pas les mêmes sommets, cela dit. Pas grave. Mon idée, c'est d'attendre pour voir ce que le réalisateur proposera pour son deuxième film, Les anarchistes, avec une intrigue en 1899 et un tandem Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim devant la caméra.
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36 174 entrées en France et parmi mes petits camarades...
Pascale ("Sur la route du cinéma") l'a vu aussi: bilan en demi-teinte.
Voilà un film avec mon Adèle préférée que je n'ai point vu. A l'occasion peut-être puisqu'il semble digne d'intérêt.
RépondreSupprimer"Notre Adèle préférée", tu veux dire ! Tu l'auras compris: le film lui-même n'est pas extraordinaire, mais plutôt correct pour une première réalisation au format long.
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