Je cherchais un film qui me permette de fêter le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. Comme souvent, c'est Arte qui a trouvé pour moi, en diffusant L'étoile du silence. Ce long-métrage est sorti des studios de Babelsberg avant l'édification de la séparation physique entre les deux Allemagne. Il vient toutefois bien de l'ex-République démocratique, ainsi que de Pologne. Une véritable curiosité, donc...
Le point de départ ? Une météorite renferme un message menaçant pour l'avenir de l'humanité toute entière. Il est de ce fait décidé d'envoyer quelques scientifiques internationaux en mission sur Vénus. Sept hommes et une femme - chabadabada, chabadabada - sont plongés dans un profond sommeil pour faire le trajet et, une fois arrivés sur place, doivent s'assurer que le danger est bien écarté. Évidemment, au moment critique, les communications avec la Terre sont coupées... sinon, ce ne serait pas drôle ! Nos amis explorateurs de l'espace découvrent alors une planète déserte, où toute vie semble avoir été anéantie par le feu nucléaire. L'étoile du silence surprend positivement, parce que, s'il promeut l'idéal socialiste d'une égalité absolue entre les hommes, il se montre défiant à l'égard de l'atome.
Le souvenir des immenses défilés militaires sur la Place Rouge m'avait laissé préjuger d'autre chose. Tout ce que j'avais pu imaginer du travail d'un réalisateur est-allemand relevait de la caricature ! L'étoile du silence n'est même pas un film de propagande communiste. Je ne vais pas vous dire qu'il pourrait trouver sa place au panthéon des films de science-fiction, mais ce qu'il montre au titre de l'aventure spatiale reste tout à fait "crédible". Il faut se souvenir que le film a plus de 50 ans: son aspect carton-pâte saute aux yeux partout et tout le temps. Si on accepte ce long-métrage tel qu'il est sans imaginer ce qu'il pourrait être aujourd'hui, avec d'autres moyens financiers et techniques, je crois qu'il est possible de passer avec lui un assez bon moment. Certes, pas au point de décrocher la Lune...
L'étoile du silence
Film est-allemand et polonais de Kurt Maetzig (1960)
1957: les Soviétiques brillent avec Spoutnik, premier engin spatial placé en orbite autour de la Terre. 1961: ils se pâment d'admiration pour Youri Gagarine, premier homme à voyager dans l'espace. Quelque part, le long-métrage d'aujourd'hui attise le feu sacré ! Objectivement, on est loin ici du rendu et de la puissance évocatrice de 2001, l'odyssée de l'espace. Mais on est aussi huit ans plus tôt...
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Et si vous alliez voir du côté de la littérature...
Sur "L'oeil sur l'écran", on rappelle la parenté du film avec un roman de Stanislas Lem. Comme pour Solaris ou Le congrès, notamment.
Le point de départ ? Une météorite renferme un message menaçant pour l'avenir de l'humanité toute entière. Il est de ce fait décidé d'envoyer quelques scientifiques internationaux en mission sur Vénus. Sept hommes et une femme - chabadabada, chabadabada - sont plongés dans un profond sommeil pour faire le trajet et, une fois arrivés sur place, doivent s'assurer que le danger est bien écarté. Évidemment, au moment critique, les communications avec la Terre sont coupées... sinon, ce ne serait pas drôle ! Nos amis explorateurs de l'espace découvrent alors une planète déserte, où toute vie semble avoir été anéantie par le feu nucléaire. L'étoile du silence surprend positivement, parce que, s'il promeut l'idéal socialiste d'une égalité absolue entre les hommes, il se montre défiant à l'égard de l'atome.
Le souvenir des immenses défilés militaires sur la Place Rouge m'avait laissé préjuger d'autre chose. Tout ce que j'avais pu imaginer du travail d'un réalisateur est-allemand relevait de la caricature ! L'étoile du silence n'est même pas un film de propagande communiste. Je ne vais pas vous dire qu'il pourrait trouver sa place au panthéon des films de science-fiction, mais ce qu'il montre au titre de l'aventure spatiale reste tout à fait "crédible". Il faut se souvenir que le film a plus de 50 ans: son aspect carton-pâte saute aux yeux partout et tout le temps. Si on accepte ce long-métrage tel qu'il est sans imaginer ce qu'il pourrait être aujourd'hui, avec d'autres moyens financiers et techniques, je crois qu'il est possible de passer avec lui un assez bon moment. Certes, pas au point de décrocher la Lune...
L'étoile du silence
Film est-allemand et polonais de Kurt Maetzig (1960)
1957: les Soviétiques brillent avec Spoutnik, premier engin spatial placé en orbite autour de la Terre. 1961: ils se pâment d'admiration pour Youri Gagarine, premier homme à voyager dans l'espace. Quelque part, le long-métrage d'aujourd'hui attise le feu sacré ! Objectivement, on est loin ici du rendu et de la puissance évocatrice de 2001, l'odyssée de l'espace. Mais on est aussi huit ans plus tôt...
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Et si vous alliez voir du côté de la littérature...
Sur "L'oeil sur l'écran", on rappelle la parenté du film avec un roman de Stanislas Lem. Comme pour Solaris ou Le congrès, notamment.
Mince, j'ai raté ce film qui semble très particulier! J'espère que je pourrai le voir avec le "replay"
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