L'heure de présenter de nouveaux films est venue. J'ai hésité longtemps sur la manière de relancer mes "vraies" chroniques cinéma. Après quelques hésitations, donc, j'ai finalement choisi d'entrer directement dans le vif du sujet avec un film percutant: Ali, biopic consacré au boxeur né sous le nom de Cassius Clay. Muhammad Ali est le nom qu'il prit en 1964, à 22 ans et après sa conversion à l'Islam.
Cette anecdote, je la connaissais déjà. De l'homme lui-même, l'image qui me restait était celle d'une personne âgée, malade de la maladie de Parkinson et porteuse de la flamme olympique - j'ai vérifié depuis que c'était en 1996 à Atlanta, l'intéressé n'ayant alors que 54 ans. Avec Ali, le film, j'ai donc découvert de nombreuses autres facettes d'un sportif dont, finalement, je ne savais que très peu de choses. C'est vrai que la boxe ne m'a jamais séduit, même si je reconnais désormais qu'elle véhicule certaines valeurs et qu'elle s'appuie surtout sur une rigueur technique que je suis loin, très loin de maîtriser. Autant le dire: si le long-métrage le montre bien, lors d'une ouverture mémorable notamment, il dépasse largement les frontières du ring. Vous découvrirez également le combat d'Ali pour ses droits civiques. Vous verrez comment il refusa de se battre au Vietnam. Vous saurez qu'il fut longtemps un héros populaire surveillé de près par la police...
Je suis vite rentré dans cette histoire, assez fasciné je dois dire. Surpris d'y trouver une grande émotion positive, aussi. Le tout début du film alterne combat de boxe et soirée music-hall: j'ai été happé ! Les débuts de Cassius Clay, la révélation Muhammad Ali, son rapport avec Malcolm X et d'autres théoriciens de la cause noire... ces aspects du scénario ne m'ont pas mis KO, mais vraiment captivé. Malheureusement, quand un film ne m'envoie pas au tapis, il faut encore qu'il tienne la distance. Ali n'est en ce sens qu'une réussite mitigée: toute la fin ne parle plus que de boxe et j'ai été déçu. J'imagine que l'espoir du citoyen américain d'obtenir une couronne mondiale après un combat au Zaïre méritait mieux qu'une carte postale africaine filmée au ralenti. Toutefois, avec un Will Smith convaincant dans le rôle-titre, l'impression d'ensemble reste bonne. Voilà donc, malgré ses défauts, un film que je recommande... à tous.
Ali
Film américain de Michael Mann (2001)
Les longs-métrages consacrés à la boxe sont légion. Vraiment ? Finalement, j'ai la nette impression que beaucoup ont le noble art comme élément de décor, mais parlent de tout autre chose. Rocky reste une excellente référence dans ce domaine, sans même reparler du superbe Million dollar baby de mon très cher Clint Eastwood. J'aimerais aussi voir un documentaire sur Ali: When we were kings.
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Si tout ça ne suffit pas pour vous faire une idée...
Les avis contradictoires de "L'oeil sur l'écran" vous y aideront.
Cette anecdote, je la connaissais déjà. De l'homme lui-même, l'image qui me restait était celle d'une personne âgée, malade de la maladie de Parkinson et porteuse de la flamme olympique - j'ai vérifié depuis que c'était en 1996 à Atlanta, l'intéressé n'ayant alors que 54 ans. Avec Ali, le film, j'ai donc découvert de nombreuses autres facettes d'un sportif dont, finalement, je ne savais que très peu de choses. C'est vrai que la boxe ne m'a jamais séduit, même si je reconnais désormais qu'elle véhicule certaines valeurs et qu'elle s'appuie surtout sur une rigueur technique que je suis loin, très loin de maîtriser. Autant le dire: si le long-métrage le montre bien, lors d'une ouverture mémorable notamment, il dépasse largement les frontières du ring. Vous découvrirez également le combat d'Ali pour ses droits civiques. Vous verrez comment il refusa de se battre au Vietnam. Vous saurez qu'il fut longtemps un héros populaire surveillé de près par la police...
Je suis vite rentré dans cette histoire, assez fasciné je dois dire. Surpris d'y trouver une grande émotion positive, aussi. Le tout début du film alterne combat de boxe et soirée music-hall: j'ai été happé ! Les débuts de Cassius Clay, la révélation Muhammad Ali, son rapport avec Malcolm X et d'autres théoriciens de la cause noire... ces aspects du scénario ne m'ont pas mis KO, mais vraiment captivé. Malheureusement, quand un film ne m'envoie pas au tapis, il faut encore qu'il tienne la distance. Ali n'est en ce sens qu'une réussite mitigée: toute la fin ne parle plus que de boxe et j'ai été déçu. J'imagine que l'espoir du citoyen américain d'obtenir une couronne mondiale après un combat au Zaïre méritait mieux qu'une carte postale africaine filmée au ralenti. Toutefois, avec un Will Smith convaincant dans le rôle-titre, l'impression d'ensemble reste bonne. Voilà donc, malgré ses défauts, un film que je recommande... à tous.
Ali
Film américain de Michael Mann (2001)
Les longs-métrages consacrés à la boxe sont légion. Vraiment ? Finalement, j'ai la nette impression que beaucoup ont le noble art comme élément de décor, mais parlent de tout autre chose. Rocky reste une excellente référence dans ce domaine, sans même reparler du superbe Million dollar baby de mon très cher Clint Eastwood. J'aimerais aussi voir un documentaire sur Ali: When we were kings.
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Si tout ça ne suffit pas pour vous faire une idée...
Les avis contradictoires de "L'oeil sur l'écran" vous y aideront.
Les films sur le noble art sont surtout des portraits de boxeurs
RépondreSupprimerA voir :
"Nous avons gagné ce soir" avec Robert Ryan.
"Somebody up there likes me", avec Paul Newman.
"Plus dure sera la chute", ave Bogart pour la peinture impitoyable du millieu pugilistique.
Et bien entendu "Raging Bull" pour la prestation de De Niro et la mise en scéne ...
je voudrais bien le revoir, celui-là... il me semble que j'avais aimé mais je ne me rappelle de rien !
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