Le journaliste que je suis aurait certes pu réagir plus rapidement. C'est vrai: l'amateur de cinéma, lui, a pris son temps pour vous dire deux mots du défunt Claude Berri. Alors que la profession lui a rendu hommage la semaine dernière, je suis resté silencieux. La raison est que j'hésitais sur ce que j'allais écrire. Il faut en effet bien admettre qu'un peu à l'image du jour (récent) où j'ai parlé d'Isabelle Huppert future présidente du Festival de Cannes, je suis bien en peine aujourd'hui pour être très disert sur celui qui restera pourtant comme l'un des réalisateurs majeurs de sa génération, ainsi probablement que comme un producteur respecté. Dès lors, soucieux de rendre hommage, mais tout à la fois de ne pas parler sans savoir, partant de plus du principe que le meilleur moyen de raconter un cinéaste est encore d'évoquer ses films, j'ai décidé d'essayer de (re)voir un Berri un de ces quatre. Tchao pantin est celui qui m'attire le plus, pour tout dire. Ma pensée pour l'homme derrière la caméra s'accompagnera donc ce soir d'une promesse - à durée indéterminée - de vous livrer un avis sur l'exemple concret d'une oeuvre choisie. D'ailleurs, si là aussi, vous aviez quelques suggestions...
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