Il ne reste que peu de temps avant l'ouverture de son restaurant gastronomique. Boule de stress, Cécile se sent obligée de retourner auprès des siens quand elle apprend que son père a eu un infarctus. Elle se donne quelques jours pour le convaincre de fermer son relais routier. Et, à nouveau, partir à Paris pour enfin vivre sa propre vie...
Je vous l'avoue: je fais partie de ceux qui s'étonnent que ce petit film qu'est Partir un jour ait pu ouvrir le dernier Festival de Cannes. Aucun(e) cinéaste dans le monde n'avait eu cette chance auparavant pour son premier long-métrage ! Une explication possible: cet opus arrive après un court-métrage éponyme, sorti en 2022 et couronné d'un César. Amélie Bonnin, la réalisatrice, a donc fait "coup double". Certains acteurs, Juliette Armanet et Bastien Bouillon en tête, aussi. Personnellement, je m'en réjouis plutôt: ce que j'ai vu au cinéma correspond assez à mes attentes en matière de divertissement. Conseil d'ami: ne pas attendre de l'histoire qu'elle soit très originale. Elle est celle de gens ordinaires dans un milieu ordinaire. S'identifier à l'un - ou l'autre - des protagonistes n'est dès lors pas très difficile...
Outre les deux comédiens déjà cités, j'ai aussi apprécié le jeu du duo parental (Dominique Blanc et François Rollin) et l'interprétation subtile d'un acteur que je n'avais pas identifié jusqu'alors (Tewfik Wallab). L'intérêt de Partir à jour ne se limite toutefois pas à la présence d'une troupe bien inspirée. Comme vous l'aurez peut-être remarqué avant que j'en fasse écho, le film porte le même titre... que l'hymne d'un boys band des années 1990, les fameux 2Be3 - dispo sur Youtube. Cet improbable tube et d'autres classiques de la chanson populaire rythment le long-métrage et sont même, je crois, sa raison d'être. Détail intéressant: ils sont tous chantés, non pas par leurs interprètes premiers, mais par les personnages eux-mêmes. Et ça fonctionne ! Certes, d'autres réalisateurs ont eu cette idée avant Amélie Bonnin. Soyez-en assurés: cela ne m'a pas empêché de trouver sa création plaisante. Bon, de là à en faire une nouvelle référence, il y a un pas...
Partir un jour
Film français d'Amélie Bonnin (2025)
J'ai aimé la simplicité de ce projet et la modestie du film terminé. Bien accueilli par la presse, il n'a cependant pas fait de vrai "carton" auprès du public au cours de ses premières semaines d'exploitation. On est loin, très loin de l'envergure et du résultat d'un La La Land. Tout cela pourrait me motiver à revoir On connaît la chanson, l'opus musical d'Alain Resnais, César 1998 du meilleur film ! J'y reviendrai...
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En attendant, pour un contrepoint...
Je vous recommande de lire la chronique - très négative - de Pascale. En n'oubliant pas de jeter un oeil aux commentaires qui s'y attachent !
Je vous l'avoue: je fais partie de ceux qui s'étonnent que ce petit film qu'est Partir un jour ait pu ouvrir le dernier Festival de Cannes. Aucun(e) cinéaste dans le monde n'avait eu cette chance auparavant pour son premier long-métrage ! Une explication possible: cet opus arrive après un court-métrage éponyme, sorti en 2022 et couronné d'un César. Amélie Bonnin, la réalisatrice, a donc fait "coup double". Certains acteurs, Juliette Armanet et Bastien Bouillon en tête, aussi. Personnellement, je m'en réjouis plutôt: ce que j'ai vu au cinéma correspond assez à mes attentes en matière de divertissement. Conseil d'ami: ne pas attendre de l'histoire qu'elle soit très originale. Elle est celle de gens ordinaires dans un milieu ordinaire. S'identifier à l'un - ou l'autre - des protagonistes n'est dès lors pas très difficile...
Outre les deux comédiens déjà cités, j'ai aussi apprécié le jeu du duo parental (Dominique Blanc et François Rollin) et l'interprétation subtile d'un acteur que je n'avais pas identifié jusqu'alors (Tewfik Wallab). L'intérêt de Partir à jour ne se limite toutefois pas à la présence d'une troupe bien inspirée. Comme vous l'aurez peut-être remarqué avant que j'en fasse écho, le film porte le même titre... que l'hymne d'un boys band des années 1990, les fameux 2Be3 - dispo sur Youtube. Cet improbable tube et d'autres classiques de la chanson populaire rythment le long-métrage et sont même, je crois, sa raison d'être. Détail intéressant: ils sont tous chantés, non pas par leurs interprètes premiers, mais par les personnages eux-mêmes. Et ça fonctionne ! Certes, d'autres réalisateurs ont eu cette idée avant Amélie Bonnin. Soyez-en assurés: cela ne m'a pas empêché de trouver sa création plaisante. Bon, de là à en faire une nouvelle référence, il y a un pas...
Partir un jour
Film français d'Amélie Bonnin (2025)
J'ai aimé la simplicité de ce projet et la modestie du film terminé. Bien accueilli par la presse, il n'a cependant pas fait de vrai "carton" auprès du public au cours de ses premières semaines d'exploitation. On est loin, très loin de l'envergure et du résultat d'un La La Land. Tout cela pourrait me motiver à revoir On connaît la chanson, l'opus musical d'Alain Resnais, César 1998 du meilleur film ! J'y reviendrai...
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En attendant, pour un contrepoint...
Je vous recommande de lire la chronique - très négative - de Pascale. En n'oubliant pas de jeter un oeil aux commentaires qui s'y attachent !
Un tel navet en ouverture de Cannes c'est en effet incompréhensible.
RépondreSupprimerThierry Frémaux doit être très ami avec la famille pour offrir un tel cadeau à Melle Bonnin.
Rien que d'y repenser j'en ai encore des palpitations.
Amandine Deswanes et Tewfik Jallal en conjoints sacrifiés sont vraiment bons mais les pauvres... Et Bastien Bouillon, malgré un look dégueu de provincial est CRAQUANT.
Les parents ont des rôles indéfendables tellement ils accumulent de clichés.
Et pourquoi ce maquillage baveux de (la grande) Dominique Blanc ? Ah oui c'est vrai, j'oubliais, en province (région ?) on est tellement cracra !
Que Juliette retourne à sa variétoche et ses chansonnettes (sa voix m'est absolument, épidermiquement insupportable), le cinéma (et moi) ne la reclameront pas.
J'avais envisagé un sobre : j'ai pas aimé. Mais dès qu'il est question de la rmanet, je m'emballe.
Je suis la 1ère à défendre les 1ers films et à regretter de ne pas le.faire quand ce n'est pas possible mais là c'est pire que tout.
Dois je ajouter que l'image est horrible. Même le soleil semble éteint dans ce film.
Un navet ? Des palpitations ? Tu n'y vas pas de main morte. Il y a tellement pire...
SupprimerJe ne suis pas grand fan de cette Juliette et je ne suis pas sûr qu'elle revienne au cinéma.
Le film n'est pas le succès attendu : il n'a qu'à peine dépassé les 600.000 entrées à ce jour.
"God save the Tuche" n'est pas passé loin des trois millions. Cette comparaison vaut ce qu'elle vaut.
Elle m'exaspère à tous points de vue. Et je ne suis pas certaine qu'elle ne revienne pas polluer le cinéma. Si elle ne peut entrer par la porte, elle le fera par la fenêtre... Elle a commencé par de petites apparitions, jusqu'à ce 1er rôle...
RépondreSupprimer3 millions pour les Tuche, c'est désespérant.
Et actuellement je vois en salle la BA de Chauve qui peut... navrant !
On a quand même la chance d'avoir beaucoup d'autres choix dans nos salles !
SupprimerC'est en fait Certains l'aiment chauve... et voici le synopsis :
RépondreSupprimerZacharie, tout juste trentenaire, file le parfait amour avec Romy. Du jour au lendemain, cette dernière le quitte lorsqu’elle comprend ce que le futur lui réserve : une calvitie précoce. Dans six mois, il sera chauve comme un genou. Pour l’épauler, Il contacte son oncle Joseph qui connait bien le sujet. Au fil de rencontres improbables, de traitements chocs et de stratégies bancales, il va devoir se battre contre son destin !
Ce simple jeu de mots me fait frémir. Mais je vais évidemment zapper ce film !
SupprimerAvec la Fête du cinéma, je me laisserais peut-être tenter par "Avignon", à la rigueur...
Avignon n'est pas terrible.
SupprimerAmélie... est magnifique.
Peacock sort de l'ordinaire et très bien.
Merci pour les tuyaux. Je vais sans doute commencer avec... le nouveau Pixar !
SupprimerJ'espère que tu garderas une place pour Amélie...
RépondreSupprimerPour Avignon, je sais que tu aimes le théâtre mais le film me semble être une caricature de l'opposition In et Off qui se moque grossièrement de l'un comme de l'autre plutôt que les mettre en valeur. En gros, le in sont des bourgeois prétentieux, le off des glandeurs pathétiques sans le sou.
C'est une carte postale d'Avignon avec une scène grotesque de nuit où la place du Palais des Pape est... vide. En plein festival, cela me semble peu probable.
Certains acteurs sont très chouettes (l'acteur réalisateur, Lyes Salem) mais le choix de Baptiste Lecaplain me semble une bien mauvaise idée.
On va voir. J'ai quelques autres priorités, mais je pense avoir un peu de temps début juillet.
SupprimerBaptiste Lecaplain me faisait un peu peur en tête d'affiche pour "Avignon". Possible que je zappe.