mercredi 28 août 2024

Son prisonnier ?

Oui, me voilà de retour ! J'attaque cette reprise en évoquant un film débarqué de Norvège, même si sa réalisatrice est finno-suédoise. Johanna Pyykkö a fêté ses 40 ans en mai et Mon parfait inconnu s'inscrit dans sa carrière comme son premier long-métrage personnel. Mais je le reconnais: ce n'est pas cela qui m'a donné envie de le voir !

Je ne sais plus comment j'ai appris l'existence du film, mais le sujet m'a intrigué d'emblée: Ebba, une adolescente d'Oslo, rentre chez elle après une journée de travail et, de nuit, croise la route d'un garçon. Lui a l'air un peu égaré. Très vite, il s'écroule et perd connaissance. Quand il se réveille, Ebba comprend qu'il est amnésique et l'embarque avec elle. Un peu plus tard, elle lui affirme qu'elle est sa petite amie ! Mythomanie ? Ce qui peut pousser Ebba à de (très) gros mensonges est sans doute le premier sujet du film. Mais Mon parfait inconnu s'intéresse aussi à son personnage masculin... et devient un thriller quand celui-ci commence à retrouver quelques souvenirs encore flous.

La question est alors: combien de temps la grande mystification d'Ebba pourra-t-elle tenir ? Qu'adviendra-t-il si elle est démasquée ? C'est bel et bien ce que j'espérais découvrir en allant voir le film. Parce que, d'emblée, je me disais que la vérité finirait par éclater. Problème: je m'attendais à une tension soutenue et j'ai trouvé le récit répétitif. Ou, pire, les quelques rebondissements invraisemblables. Conséquence: c'est bien de la déception que j'ai d'abord ressentie après la projection. Le film n'est pas nul, cela dit, et la toute fin rattrape à mes yeux quelques défauts. Peut-être ces petites scories sont-elles volontaires pour susciter le trouble. Bon, à vous de juger...

Mon parfait inconnu
Film norvégien de Johanna Pyykkö (2024)

Le principal problème à mes yeux ? Le scénario est trop "éparpillé". D'après moi, il gagnerait à ne pas expliquer certains des éléments forts de l'intrigue. Bref... cela reste correct, pour un premier film. Comme la réalisatrice joue sur le huis-clos, j'en conseille un autre sorti il y a seulement huit ans: le très enfermé 10 Cloverfield Lane. Côté patrimoine, Les visiteurs d'Elia Kazan reste une âpre référence !

2 commentaires:

  1. J'ai eu envie et puis plus. Ce que tu en dis et tes 3 petites étoiles ne me font pas regretter.

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  2. Je pense que tu n'as pas grand-chose à regretter. Une partie du film est beaucoup trop rocambolesque pour être honnête. Au suivant !

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