lundi 3 juin 2024

Rire (un peu) jaune

Est-ce donc cela, s'ennuyer à mourir ? Milliardaire, Arthur Lempereur s'est tellement convaincu de ne plus avoir la moindre petite chose intéressante à accomplir qu'il n'envisage rien, sinon de se suicider. Manque de chance: toutes ses tentatives ont été un échec complet. Peut-être que son meilleur ami pourrait alors... lui prêter main-forte !

Adaptation (libre) du roman éponyme de Jules Verne, Les tribulations d'un Chinois en Chine est un drôle de film d'aventures "à l'ancienne". C'est parce qu'il est soudain menacé d'une mort rapide que son héros reprend goût à la vie et parcourt le monde pour échapper aux tueurs lâchés à ses trousses. Et séduire une jolie blonde croisée en chemin ! Je vous passe les détails: le duo Jean-Paul Belmondo / Jean Rochefort s'est probablement beaucoup amusé pendant le tournage, orchestré par leur ami Philippe de Broca entre Népal, Hong Kong et Malaisie. L'histoire ne dit pas si c'est avant ou pendant ce périple sur pellicule que Bébel et la Suissesse Ursula Andress, choisie pour le premier rôle féminin, ont commencé à se fréquenter hors des plateaux de cinéma. Qu'importe: l'anecdote people n'a finalement que peu d'importance. Seul compte le plaisir - légèrement coupable ? - pris grâce à ce récit d'il y a bientôt soixante ans. C'était hier ou avant-hier, au maximum !

Les tribulations d'un Chinois en Chine
Film français de Philippe de Broca (1965)

Le bouquin remonte à 1879... et je vous avoue que je ne l'ai pas lu. Confidence pour confidence, il paraît que Philippe de Broca lui-même n'était pas satisfait de cette relecture filmée du classique littéraire d'abord publié sous la forme d'un feuilleton dans le grand quotidien parisien Le Temps (lui-même édité d'avril 1861 à novembre 1942). Moi ? Comme lui sûrement, j'ai préféré Cartouche et Le magnifique !

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Et si vous voulez avoir un autre avis...

Je vous renvoie vers "L'oeil sur l'écran" - qui parle (aïe !) de lassitude.

2 commentaires:

  1. Vu et... oublié. Aucune scène
    ne me revient. J'adore quand Belmondo et Rochefort font les cons.
    Mais évidemment Le magnifique et le magnifique Cartouche (et sa scène d'obsèques inoubliable) c'était une autre dimension. Et je crois qu'on peut citer aussi L'homme de Rio dans le genre tribulations rocambolesques.

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  2. Jean-Paul et Jean font très bien les cons ici, mais en oubliant un peu le spectateur sur le bord du chemin. On sent leur complicité hors-écran, mais avec l'impression d'être "à côté".

    "L'homme de Rio" tribule aussi, mais je ne l'ai toujours pas vu. Ça viendra tôt ou tard.

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