Son rêve, ce serait de faire des maths tout le temps. La seule façon de mettre un peu d'ordre dans notre monde infini, pense-t-elle. Marguerite, étudiante à Normale Sup, doit soutenir une thèse à l'oral pour devenir chercheuse. Mais cette ultime épreuve la voit échouer ! Le raisonnement de la jeune femme est contredit. Et tout s'écroule...
Qu'arrive-t-il en pareil cas ? Je n'ai pas fait d'études assez longues pour le savoir. J'imagine qu'après de si longues années d'un travail acharné, l'étudiant, fille ou garçon, qui n'obtient pas le diplôme convoité peut allégrement "péter les plombs". C'est l'hypothèse du film dont je voulais vous parler aujourd'hui: Le théorème de Marguerite. La thésarde qui en est l'héroïne encaisse le choc et cherche un boulot utile pour oublier sa grosse déconvenue de scientifique chevronnée. Je vous laisserai découvrir par vous-mêmes comment elle s'y prendra pour retrouver un mental conquérant et si elle oubliera ces maths qu'elle a si longtemps considérées comme sa raison d'être. Un point important: il n'est pas du tout nécessaire d'être un pro des équations pour tout comprendre au scénario ! Car l'enjeu véritable est ailleurs...
Il me semble en effet que le film est d'abord le portrait d'une femme. D'une femme comme il y en a encore peu, je suppose, la protagoniste du long-métrage apparaissant d'ailleurs particulièrement solitaire. Est-ce logique ? Normal ? Injuste ? Le théorème de Marguerite n'assène aucune réponse, mais nous invite à réfléchir à la question. Pour cela, au-delà de ses qualités d'écriture, il peut surtout s'appuyer sur la parfaite interprétation d'Ella Rumpf, l'actrice principale, 28 ans. J'ai trouvé très intéressant son duo avec un garçon de la Comédie française, Julien Frison, 30 ans, que je n'avais pas repéré jusqu'alors. Face à l'expérimenté Jean-Pierre Darroussin, la jeunesse assure. Clotilde Courau, elle, est une jolie retrouvaille (dans un petit rôle). Qu'ai-je aimé encore ? Les ruptures de ton du récit, ses notes humoristiques, ses petites touches dramatiques et son optimisme finalement salvateur. Sans hésiter, je dis que tout est bon à prendre !
Le théorème de Marguerite
Film français d'Anna Novion (2023)
Les deux premiers films de la cinéaste sont sur Mille et une bobines. Attention: si ce n'est un rôle pour Darroussin, ils n'ont guère de lien avec ce nouvel opus. Certains ont vu en Marguerite un personnage proche de celui de Sophie dans La voie royale... et cela me convainc davantage que le parallèle (masculin) avec Un homme d'exception. Pour d'autres maths féminines, autant revoir Les figures de l'ombre !
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Un dernier mot ?
Oui: pour relayer l'avis de Dasola. Et celui de Pascale... en point final.
Qu'arrive-t-il en pareil cas ? Je n'ai pas fait d'études assez longues pour le savoir. J'imagine qu'après de si longues années d'un travail acharné, l'étudiant, fille ou garçon, qui n'obtient pas le diplôme convoité peut allégrement "péter les plombs". C'est l'hypothèse du film dont je voulais vous parler aujourd'hui: Le théorème de Marguerite. La thésarde qui en est l'héroïne encaisse le choc et cherche un boulot utile pour oublier sa grosse déconvenue de scientifique chevronnée. Je vous laisserai découvrir par vous-mêmes comment elle s'y prendra pour retrouver un mental conquérant et si elle oubliera ces maths qu'elle a si longtemps considérées comme sa raison d'être. Un point important: il n'est pas du tout nécessaire d'être un pro des équations pour tout comprendre au scénario ! Car l'enjeu véritable est ailleurs...
Il me semble en effet que le film est d'abord le portrait d'une femme. D'une femme comme il y en a encore peu, je suppose, la protagoniste du long-métrage apparaissant d'ailleurs particulièrement solitaire. Est-ce logique ? Normal ? Injuste ? Le théorème de Marguerite n'assène aucune réponse, mais nous invite à réfléchir à la question. Pour cela, au-delà de ses qualités d'écriture, il peut surtout s'appuyer sur la parfaite interprétation d'Ella Rumpf, l'actrice principale, 28 ans. J'ai trouvé très intéressant son duo avec un garçon de la Comédie française, Julien Frison, 30 ans, que je n'avais pas repéré jusqu'alors. Face à l'expérimenté Jean-Pierre Darroussin, la jeunesse assure. Clotilde Courau, elle, est une jolie retrouvaille (dans un petit rôle). Qu'ai-je aimé encore ? Les ruptures de ton du récit, ses notes humoristiques, ses petites touches dramatiques et son optimisme finalement salvateur. Sans hésiter, je dis que tout est bon à prendre !
Le théorème de Marguerite
Film français d'Anna Novion (2023)
Les deux premiers films de la cinéaste sont sur Mille et une bobines. Attention: si ce n'est un rôle pour Darroussin, ils n'ont guère de lien avec ce nouvel opus. Certains ont vu en Marguerite un personnage proche de celui de Sophie dans La voie royale... et cela me convainc davantage que le parallèle (masculin) avec Un homme d'exception. Pour d'autres maths féminines, autant revoir Les figures de l'ombre !
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Un dernier mot ?
Oui: pour relayer l'avis de Dasola. Et celui de Pascale... en point final.
J'ai adoré ce film, ce personnage, cette actrice. Et les maths au tableau, c'est vraiment beau. J'aime beaucoup les relations de Marguerite avec sa coloc et l'autre matheux joueur de sax.
RépondreSupprimerJulien Frison est une révélation. Je l'ai revu dans la très recommandable série Sambre.
Je partage ton point pour la relation avec la coloc. Jolie amitié de contrastes.
RépondreSupprimerCelle avec le matheux n'était pas gagnée d'avance, mais nous offre une belle fin. Chuuuuuut !