Mes cinémas à Grenoble ? La Nef, le Club, le Méliès et aussi le 6 Rex. À Nice, c'était le Pathé Masséna, le Rialto, les Variétés ou le Mercury. C'est dans ce dernier établissement que je me suis rendu le 7 juillet dernier, au cours des quelques jours de pause loin de mon cher blog. Désormais, la salle porte un autre nom: celui de Jean-Paul Belmondo !
Non sans constance: le cinéma demeure ainsi la propriété du Conseil départemental des Alpes-Maritimes. J'ai renoué avec la plus grande de ses trois salles - une petite centaine de places, dont cinq destinées aux personnes à mobilité réduite. Je me souviens avec nostalgie d'une séance surchauffée dans la deuxième (de 50 ou 60 fauteuils). J'ai aussi visité la petite, qui n'offre qu'une vingtaine d'emplacements aux cinéphiles les plus aventureux et/ou adeptes des écrans en solo. Sous les blanches arcades de la place Garibaldi, un lieu que les Niçois fréquentent aussi lors des mobilisations sociales, le fameux Mercury n'a guère changé. J'étais content de le retrouver, fidèle au souvenir...
Il avait été rénové dans le courant des années 2010 et son concept reste celui que j'ai connu: accueillir les sorties récentes en toute fin d'exploitation pour ne pas faire de concurrence déloyale aux cinémas commerciaux. Mon ancienne association cinéphile y a son siège social et organise toujours ses séances, un vendredi sur deux, au soutien assumé de films rares, inédits ou patrimoniaux de tous les pays. Amère déception: à deux jours près, j'ai raté la dernière projection de sa saison 2022-2023, consacrée à Fleur pâle (Masahiro Shinoda). Aïe... encore un film que je devrai rattraper, Dieu sait comment. Avant cela, je me dis qu'il pourrait être sympa de vous parler aussi des salles que je fréquente désormais avec une véritable assiduité. C'est une idée de chronique que je garde pour un jour de manque d'inspiration: la semaine prochaine, je vous parlerai plutôt de films. Mon "pèlerinage" récent n'a pas tari mon envie d'en évoquer d'autres !
Non sans constance: le cinéma demeure ainsi la propriété du Conseil départemental des Alpes-Maritimes. J'ai renoué avec la plus grande de ses trois salles - une petite centaine de places, dont cinq destinées aux personnes à mobilité réduite. Je me souviens avec nostalgie d'une séance surchauffée dans la deuxième (de 50 ou 60 fauteuils). J'ai aussi visité la petite, qui n'offre qu'une vingtaine d'emplacements aux cinéphiles les plus aventureux et/ou adeptes des écrans en solo. Sous les blanches arcades de la place Garibaldi, un lieu que les Niçois fréquentent aussi lors des mobilisations sociales, le fameux Mercury n'a guère changé. J'étais content de le retrouver, fidèle au souvenir...
Il avait été rénové dans le courant des années 2010 et son concept reste celui que j'ai connu: accueillir les sorties récentes en toute fin d'exploitation pour ne pas faire de concurrence déloyale aux cinémas commerciaux. Mon ancienne association cinéphile y a son siège social et organise toujours ses séances, un vendredi sur deux, au soutien assumé de films rares, inédits ou patrimoniaux de tous les pays. Amère déception: à deux jours près, j'ai raté la dernière projection de sa saison 2022-2023, consacrée à Fleur pâle (Masahiro Shinoda). Aïe... encore un film que je devrai rattraper, Dieu sait comment. Avant cela, je me dis qu'il pourrait être sympa de vous parler aussi des salles que je fréquente désormais avec une véritable assiduité. C'est une idée de chronique que je garde pour un jour de manque d'inspiration: la semaine prochaine, je vous parlerai plutôt de films. Mon "pèlerinage" récent n'a pas tari mon envie d'en évoquer d'autres !
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À tout seigneur, tout honneur...
J'ai réalisé la deuxième photo de cette chronique depuis mon fauteuil. La première est l'oeuvre de Jérémy Crunchant (de France Télévision).
J'ai réalisé la deuxième photo de cette chronique depuis mon fauteuil. La première est l'oeuvre de Jérémy Crunchant (de France Télévision).
Quand on ouvrait le journal Nice matin en 1973, comme le fait Jean Pierre Léaut dans « La nuit américaine » et plus spécifiquement le mercredi une page entière du quotidien Niçois était consacrée aux sorties « cinéma » proposées dans les 37 salles de la ville.
RépondreSupprimerQui se souvient aujourd'hui du Pax avenue de la république ...Du Royal , avenue Malausséna, du
Forum sur la promenade des anglais, ou de l'Escurial Avenue Georges Clemenceau...sans parler de tous ces cinémas de quartiers disparus les uns après les autres ...Heureux temps ou les cinémas offraient le confort d'une salle unique, de séances « permanentes » et d'une offre « mainstream » d'une qualité jamais égalée....
37 salles ! Dis dons, ça fait rêver... et ça laisse songeur.
RépondreSupprimerJe n'ai pas connu cette glorieuse époque. Merci pour ce précieux témoignage, CC Rider.
J'adore aller au cinéma quand je pars en vacances pour découvrir de nouvelles salles. Par exemple, il y a deux ans j'avais découvert la superbe salle du Gallia à Saintes. En juillet, nous avons vu Fifi et Love life dans la chouette salle de Riberac (oh la la, il m'a fallu chercher, me souvenais plus le nom...).
RépondreSupprimerAller au cinéma en salles inconnues pendant mes vacances ? Je ne le fais que trop rarement.
RépondreSupprimerMerci, en tout cas, de suggérer cette idée ! Je vais essayer de la retenir pour la prochaine occasion.
Je garde un souvenir ému d'un cinéma de Pornic (Loire-Atlantique) où j'étais allé voir "Onoda".
Ils aimaient tellement le cinéma que, sur le modèle des boîtes à livres, il y avait une boîte à DVDs à l'entrée.
Et je crois que mon goût pour le cinéma débute même avec un souvenir extraordinaire durant les vacances...
RépondreSupprimerTu peux nous en dire plus sur le lieu, le film et éventuellement les circonstances ?
RépondreSupprimerDeux cinémas à Reims, dont un multiplex. ça fait vraiment pauvret à côté de ce que tu évoques.
RépondreSupprimerMais le cinoche, c'est toujours mieux en vacances : au Concorde de la Roche-sur-Yon pour voir "Une séparation" de Asghar Farhadi, au Lux pour voir "les Contes de la Nuit" de Michel Ocelot avec les enfants,... que de souvenirs.
Il paraît que Grenoble a le meilleur ratio écrans / habitants après Paris.
RépondreSupprimerLes salles de nos vacances, c'est effectivement une toute autre ambiance. Et un partage possible.
J'espère qu'on aura une occasion prochaine de voir un film ensemble !