Le tout dernier film que j'ai choisi de voir en 2022 ? Un classique hollywoodien: Arsenic et vieilles dentelles. Je suis friand d'oeuvres de ce genre au moment du réveillon du 31 décembre. Un p'tit bonheur qui, idéalement, peut être partagé avant ou après un dîner familial. Mais basta ! Mes habitudes hivernales ne sont pas mon sujet du jour !
Arsenic et vieilles dentelles, donc. Je trouve toujours surprenant d'imaginer qu'au moment où le film est sorti, les GI américains n'avaient débarqué en France que depuis un peu plus de deux mois. Cette comédie ne sera visible dans notre pays qu'en décembre 1946. Elle met en scène Cary Grant, auteur connu comme un adversaire proclamé du mariage, prêt... à convoler en justes noces. Situation ubuesque et moteur possible pour le rire, mais fausse piste ! L'idée du scénario est plutôt de suivre ce personnage lors de la journée précédant son union, alors qu'il apprend que ses deux vieilles tantes reçoivent chez elles de vieux messieurs tristes... et les empoisonnent allégrement pour, assurent-elles, les soulager enfin de leur solitude accablante. Et, à partir de là, on voit débouler d'autres personnages farfelus, l'un se prenant pour le président Teddy Roosevelt, les autres s'avérant de grands criminels en quête d'une planque pour un cadavre. Stop ! J'en ai assez dit sur le fond. Le film m'a (un peu) déçu. Échevelé, il est sympa, mais pas aussi corrosif que je l'avais espéré...
Arsenic et vieilles dentelles
Film américain de Frank Capra (1944)
Un classique, comme je vous le disais, mais diversement apprécié. D'aucuns l'élèvent au rang de film-culte, d'autres le trouvent mineur dans la carrière du réalisateur. Moi ? Je suis un peu entre les deux. Plus concrètement, j'ai certes préféré Mr. Smith au Sénat et La vie est belle, mais ce n'est pas le même genre ! J'ose une comparaison avec une pure perle du cinéma britannique: Tueurs de dames (1955).
Arsenic et vieilles dentelles, donc. Je trouve toujours surprenant d'imaginer qu'au moment où le film est sorti, les GI américains n'avaient débarqué en France que depuis un peu plus de deux mois. Cette comédie ne sera visible dans notre pays qu'en décembre 1946. Elle met en scène Cary Grant, auteur connu comme un adversaire proclamé du mariage, prêt... à convoler en justes noces. Situation ubuesque et moteur possible pour le rire, mais fausse piste ! L'idée du scénario est plutôt de suivre ce personnage lors de la journée précédant son union, alors qu'il apprend que ses deux vieilles tantes reçoivent chez elles de vieux messieurs tristes... et les empoisonnent allégrement pour, assurent-elles, les soulager enfin de leur solitude accablante. Et, à partir de là, on voit débouler d'autres personnages farfelus, l'un se prenant pour le président Teddy Roosevelt, les autres s'avérant de grands criminels en quête d'une planque pour un cadavre. Stop ! J'en ai assez dit sur le fond. Le film m'a (un peu) déçu. Échevelé, il est sympa, mais pas aussi corrosif que je l'avais espéré...
Arsenic et vieilles dentelles
Film américain de Frank Capra (1944)
Un classique, comme je vous le disais, mais diversement apprécié. D'aucuns l'élèvent au rang de film-culte, d'autres le trouvent mineur dans la carrière du réalisateur. Moi ? Je suis un peu entre les deux. Plus concrètement, j'ai certes préféré Mr. Smith au Sénat et La vie est belle, mais ce n'est pas le même genre ! J'ose une comparaison avec une pure perle du cinéma britannique: Tueurs de dames (1955).
Hello Martin.Toujours de bons moments avec Capra et l'impayable Cary Grant.Merci et à +.
RépondreSupprimerSalut ! Je n'ai pas été pleinement emballé par ce classique, mais cela reste un bon film de son temps.
RépondreSupprimerArsenic et vieilles dentelles fait partie de ces films que mes parents m'emmenaient voir dans les cinémas d'art & d'essai au Quartier Latin à Paris dans mon enfance, puis revus ultérieurement à la télé avant de finir par les avoir en DVD et de les connaître quasi-par coeur... ("Chargeeeeeez!").
RépondreSupprimerIntéressant, le rapprochement avec Tueurs de dames (dont la logique est inverse - essayer d'éliminer une gêneuse). Dans la même lignée, on pourrait aussi songer à "Noblesse oblige" (où les meurtres ont un but bien précis - qui n'est pas de l'altruisme).
Je songerais surtout à une scène de "Monsieur Verdoux", revu très récemment, pour la manière de verser, puis de ne pas faire boire finalement, le poison...
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Sympa, votre anecdote autour de toutes vos occasions de voir le film !
RépondreSupprimerOui, les vieilles dames m'ont plutôt rappelé celles de "Tueurs de dames", en logique inverse, comme vous dites. J'aime beaucoup "Noblesse oblige", mais d'une autre façon.
"Monsieur Verdoux" ? Dans l'idée d'une intégrale Chaplin, il faudra que je me décide à le voir et/ou à en faire l'acquisition ! Je suis quasiment sûr que ça me plaira.
Ça fait un moment que je veux revoir Arsenic dont j'ai gardé le bon d'un très bon moment mais qui finit toujours par filer à travers les mailles de ma mémoire dès lors que je veux en ramener à l'esprit des images plus précises.
RépondreSupprimerTon avis m'intéresse. Je surveillerai donc sa possible arrivée du côté de la Kinopithèque !
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