Je n'ai pas compté. Je ne sais donc pas combien de fois le cinéma s'est efforcé de nous rendre un voleur sympathique. Je suis convaincu qu'il existe des centaines d'exemples - et sur Mille et une bobines aussi. J'ajoute aujourd'hui à la liste The grey fox, un film canadien que j'ai découvert par hasard et qui célèbre ses 40 ans, cette année...
Bill Miner, lui, en a une bonne cinquantaine quand l'administration pénitentiaire américaine le libère, après 33 ans derrière les barreaux. Voleur dès son plus jeune âge, braqueur de diligences, notre homme retrouve alors sa soeur, malgré la franche hostilité de son beau-frère. Las ! Il ne parvient pas à se convertir en sage travailleur et se décide à reprendre sa route pour rallier le Canada et... y attaquer des trains. Je vous laisse découvrir la suite, mais le fait est que ce Bill Miner s'avère franchement attachant. Le sourire timide et les grands yeux bleus de l'acteur Richard Farnsworth n'y sont sûrement pas pour rien. Néanmoins, le film a bien d'autres atouts, avec une distribution riche d'actrices et d'acteurs inspirés, ainsi qu'une esthétique de western aux petits oignons. The grey fox est censé se dérouler au tout début du 20ème siècle: c'est donc le portrait d'un homme soudain dépassé par son temps, mais pourtant combattif et assez loin d'être désabusé. Bon... j'insiste (un peu): ce film m'a procuré beaucoup de plaisir. Nommé treize fois aux Genie Awards canadiens, il repartit avec sept !
The grey fox
Film canadien de Phillip Borsos (1982)
Coup de coeur instantané pour cet opus dont j'ignorais l'existence jusqu'à son passage sur mon écran-radar, il y a quelques semaines. Superbement filmé et parfaitement joué, il ne mérite pas de tomber dans l'oubli. Cela dit, Butch Cassidy et le Kid reste ma référence première des voleurs séduisants au Far West. Pour citer un film moins connu, je choisirais Bad company. Un peu plus mélancolique...
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Un dernier mot...
J'ai cherché en vain la trace du renard gris chez mes amis de blogs. NB: le moteur de recherche était en panne chez Ideyvonne et Eeguab. J'ajouterai volontiers tout lien pertinent sur le long-métrage du jour !
Bill Miner, lui, en a une bonne cinquantaine quand l'administration pénitentiaire américaine le libère, après 33 ans derrière les barreaux. Voleur dès son plus jeune âge, braqueur de diligences, notre homme retrouve alors sa soeur, malgré la franche hostilité de son beau-frère. Las ! Il ne parvient pas à se convertir en sage travailleur et se décide à reprendre sa route pour rallier le Canada et... y attaquer des trains. Je vous laisse découvrir la suite, mais le fait est que ce Bill Miner s'avère franchement attachant. Le sourire timide et les grands yeux bleus de l'acteur Richard Farnsworth n'y sont sûrement pas pour rien. Néanmoins, le film a bien d'autres atouts, avec une distribution riche d'actrices et d'acteurs inspirés, ainsi qu'une esthétique de western aux petits oignons. The grey fox est censé se dérouler au tout début du 20ème siècle: c'est donc le portrait d'un homme soudain dépassé par son temps, mais pourtant combattif et assez loin d'être désabusé. Bon... j'insiste (un peu): ce film m'a procuré beaucoup de plaisir. Nommé treize fois aux Genie Awards canadiens, il repartit avec sept !
The grey fox
Film canadien de Phillip Borsos (1982)
Coup de coeur instantané pour cet opus dont j'ignorais l'existence jusqu'à son passage sur mon écran-radar, il y a quelques semaines. Superbement filmé et parfaitement joué, il ne mérite pas de tomber dans l'oubli. Cela dit, Butch Cassidy et le Kid reste ma référence première des voleurs séduisants au Far West. Pour citer un film moins connu, je choisirais Bad company. Un peu plus mélancolique...
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Un dernier mot...
J'ai cherché en vain la trace du renard gris chez mes amis de blogs. NB: le moteur de recherche était en panne chez Ideyvonne et Eeguab. J'ajouterai volontiers tout lien pertinent sur le long-métrage du jour !
Je ne connais pas ce "renard gris, je note (si je tombe dessus en DVD de seconde main...). Pour citer un autre film avec un hors-la-loi attachant et vieillissant, connaissez-vous Bill Doolin, le hors-la-loi (qui fascine deux jeunes filles)?
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Je vous souhaite de le débusquer, ce renard. Il a le poil soyeux et le comportement épique.
RépondreSupprimerEt non, je ne connais pas votre "Bill Doolin". Présenté ainsi, je pourrais bien rejoindre le camp des deux jeunes filles.