Hé ! Après Shakespeare mardi, je vais parler de Hamlet aujourd'hui. Nul ne peut dire avec certitude que l'illustre prince danois a existé ailleurs que sous la plume du dramaturge anglais, mais il est le héros d'un film récent: The Northman, débarqué dans nos salles le 11 mai. De fait un peu trop explicite, la bande-annonce m'avait donné envie...
Nous voilà dans un château scandinave à la fin du 9ème siècle de l'ère chrétienne. Le roi Aurvendil rentre chez lui après de longues batailles. Rapidement, il se dit alors qu'il est plus que temps d'éduquer son fils unique - le fameux Amleth - pour qu'il se tienne prêt à lui succéder. Un rite initiatique plus tard, le souverain est tué dans un piège tendu par son frère. Le môme, lui, doit fuir pour ne pas y passer à son tour. Ni une ni deux, il se décide à traverser une partie de l'Atlantique nord à la rame, le temps d'envisager les contours de sa future vengeance. Autant vous le dire: The Northman ne fait JAMAIS dans la dentelle. Efficace (dans son genre), mais 100% bourrin. Je le savais d'avance...
Alexander Skarsgård, la montagne de muscles qui endosse ici le rôle principal, fait le job, et la jeune Anya Taylor-Joy apporte un soupçon de douceur bienvenu dans ce monde de brutes. Le reste du casting contient quelques perles: Nicole Kidman, Ethan Hawke, Willem Dafoe et même la chanteuse islandaise Björk, digne "régionale de l'étape". Le souci, c'est que The Northman est plus bling-bling que très réussi. Formellement, les images qu'il nous propose viennent étayer l'aspect épique et mythologique du récit, mais ce dernier reste assez convenu. C'est vrai aussi que je n'ai pas vu venir l'évolution du singulier rapport entre Amleth et sa mère - la seule chose qui m'a (un peu) surpris. "L'ensemble est exactement ce qu'on pouvait espérer... et pas assez". Qui le dit ? Les Fiches du cinéma. Avis que je partage. Sans rancune !
The Northman
Film américano-britannique de Robert Eggers (2022)
Le thème du chasseur de monstres devenu monstre n'est qu'effleuré. Si son aspect visuel ne le tirait pas vers le haut, cet homme du Nord n'aurait sûrement récolté que trois étoiles (voire moins, qui sait ?). Brut de décoffrage, le spectacle est sans complaisance: un bon point. Devant mon écran, par instants, j'ai repensé à Romulus et Remus. Autres temps, mêmes moeurs. Erik le Viking est vraiment plus zen...
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Si vous hésitez encore à aller voir le film...
Vous vérifierez que Princécranoir n'est pas plus enthousiaste que moi. Notez que je n'ai pas lu d'avis très positif chez mes p'tits camarades !
Nous voilà dans un château scandinave à la fin du 9ème siècle de l'ère chrétienne. Le roi Aurvendil rentre chez lui après de longues batailles. Rapidement, il se dit alors qu'il est plus que temps d'éduquer son fils unique - le fameux Amleth - pour qu'il se tienne prêt à lui succéder. Un rite initiatique plus tard, le souverain est tué dans un piège tendu par son frère. Le môme, lui, doit fuir pour ne pas y passer à son tour. Ni une ni deux, il se décide à traverser une partie de l'Atlantique nord à la rame, le temps d'envisager les contours de sa future vengeance. Autant vous le dire: The Northman ne fait JAMAIS dans la dentelle. Efficace (dans son genre), mais 100% bourrin. Je le savais d'avance...
Alexander Skarsgård, la montagne de muscles qui endosse ici le rôle principal, fait le job, et la jeune Anya Taylor-Joy apporte un soupçon de douceur bienvenu dans ce monde de brutes. Le reste du casting contient quelques perles: Nicole Kidman, Ethan Hawke, Willem Dafoe et même la chanteuse islandaise Björk, digne "régionale de l'étape". Le souci, c'est que The Northman est plus bling-bling que très réussi. Formellement, les images qu'il nous propose viennent étayer l'aspect épique et mythologique du récit, mais ce dernier reste assez convenu. C'est vrai aussi que je n'ai pas vu venir l'évolution du singulier rapport entre Amleth et sa mère - la seule chose qui m'a (un peu) surpris. "L'ensemble est exactement ce qu'on pouvait espérer... et pas assez". Qui le dit ? Les Fiches du cinéma. Avis que je partage. Sans rancune !
The Northman
Film américano-britannique de Robert Eggers (2022)
Le thème du chasseur de monstres devenu monstre n'est qu'effleuré. Si son aspect visuel ne le tirait pas vers le haut, cet homme du Nord n'aurait sûrement récolté que trois étoiles (voire moins, qui sait ?). Brut de décoffrage, le spectacle est sans complaisance: un bon point. Devant mon écran, par instants, j'ai repensé à Romulus et Remus. Autres temps, mêmes moeurs. Erik le Viking est vraiment plus zen...
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Si vous hésitez encore à aller voir le film...
Vous vérifierez que Princécranoir n'est pas plus enthousiaste que moi. Notez que je n'ai pas lu d'avis très positif chez mes p'tits camarades !
Pas envie du tout.
RépondreSupprimerTu peux t'en passer.
RépondreSupprimerIl y a une ou deux originalités concernant le temps (rare 10e siècle au cinéma) et l'espace (les liens géographiques esquissés) mais le reste fait pas dans la dentelle. J'ai eu l'impression de voir 300 à l'époque médiévale. Beurk.
RépondreSupprimerJe crois que j'ai encore moins aimé "300".
RépondreSupprimerDans "The Northman", au moins, les (vrais) décors sont beaux.
Pour le reste, c'est une grosse déception et un film bourrin de plus.