Ce n'était encore jamais arrivé: je viens de vous présenter deux films vus en avant-première. Trois en comptant celui de lundi, resté inédit dans les salles françaises. Je ne suis pourtant pas de ceux qui courent après les sorties cinéma avant la date nationale. À chacune son tour. Je reviendrai donc "à la normale" lundi midi. Avec un film... de 2009 !
Si, sans parler des habitué(e)s des festivals, certain(e)s parmi vous aiment plonger avant les autres dans le grand bain de l'actualité cinématographique, qu'ils n'hésitent pas à me / nous dire pourquoi ! Rares sont les films qui me poussent à être aussi impatient, en fait. J'admets bien volontiers que je vais toutefois en voir quelques-uns dès le premier jour de leur exploitation - et accompagné, dans ce cas.
C'est vrai aussi que, sans courir, j'essaye de partir à point: conscient qu'environ 600-650 nouveaux longs-métrages sont visibles en France chaque année (non-covidée) et que tous n'ont pas la même espérance de vie, j'essaye de prioriser les plus prometteurs et/ou confidentiels. Mon record de sorties au cinéma date de 2017, avec 78 projections. Faire grimper ce chiffre n'est pas un objectif en soi: trois séances toutes les deux semaines, je me dis que c'est déjà "un gros score". Cela ne m'empêche pas de râler quand j'apprends qu'une plateforme entend réserver à ses seuls abonnés le plaisir de voir tel ou tel film intéressant (exemple: j'en veux à Disney + pour les derniers Pixar). Bref... tous les parcours de cinéphile sont jalonnés de choix difficiles et de renoncements. Cela peut être frustrant, mais il faut faire avec !
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Une précision...
J'apprécie toujours la contradiction argumentée, même si mon point d'exclamation final laisse croire à une conclusion, sans débat possible. Tous vos commentaires (et avis) sont donc les bienvenus ! J'écoute...
Si, sans parler des habitué(e)s des festivals, certain(e)s parmi vous aiment plonger avant les autres dans le grand bain de l'actualité cinématographique, qu'ils n'hésitent pas à me / nous dire pourquoi ! Rares sont les films qui me poussent à être aussi impatient, en fait. J'admets bien volontiers que je vais toutefois en voir quelques-uns dès le premier jour de leur exploitation - et accompagné, dans ce cas.
C'est vrai aussi que, sans courir, j'essaye de partir à point: conscient qu'environ 600-650 nouveaux longs-métrages sont visibles en France chaque année (non-covidée) et que tous n'ont pas la même espérance de vie, j'essaye de prioriser les plus prometteurs et/ou confidentiels. Mon record de sorties au cinéma date de 2017, avec 78 projections. Faire grimper ce chiffre n'est pas un objectif en soi: trois séances toutes les deux semaines, je me dis que c'est déjà "un gros score". Cela ne m'empêche pas de râler quand j'apprends qu'une plateforme entend réserver à ses seuls abonnés le plaisir de voir tel ou tel film intéressant (exemple: j'en veux à Disney + pour les derniers Pixar). Bref... tous les parcours de cinéphile sont jalonnés de choix difficiles et de renoncements. Cela peut être frustrant, mais il faut faire avec !
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Une précision...
J'apprécie toujours la contradiction argumentée, même si mon point d'exclamation final laisse croire à une conclusion, sans débat possible. Tous vos commentaires (et avis) sont donc les bienvenus ! J'écoute...
Je pense que tu connais à peu près ma position.
RépondreSupprimerJe ne cours plus après les avant-premières comme il y a quelques années. J'étais ravie d'assister aux séances en présence des équipes de films. ça m'a passé. Ils passent souvent en coup de vent et ce n'est guère intéressant contrairement aux festivals où l'on prend le temps de rencontrer les réalisateurs ou acteurs. J'espère pouvoir m'y remettre cette année (aux festivals).
Quant aux plate formes, je n'ai rien contre mais je leur en veux à mort quand elles nous privent de voir des films en salle. Ainsi je n'ai pas vu le dernier Scorsese par exemple, même s'il n'était pas terrible j'aurais aimé pouvoir me faire mon opinion.
J'ai pu voir Don't look up et The power of the dog, deux réussites, mais privée de grand écran, ça n'aura jamais la même saveur.
Je ne sais pas comment j'aurais synthétisé ta position si j'avais eu à le faire, mais je ne suis surpris de la manière dont tu la détailles.
RépondreSupprimerJe te souhaite de renouer avec les festivals sans attendre... et partage à 99% sur les plateformes. Le 1% manquant ? Je me dis que, parfois, les grands réalisateurs sont sur les plateformes parce qu'ils n'ont pas trouvé de producteur qui veuille les conduire sur les écrans cinéma. Netflix et consorts leur offrent des moyens qui leur seraient peut-être inaccessibles par ailleurs. C'est désolant, sans doute...
Je n'ai vu ni "Don't look up", ni "The power of the dog". Ce que je redoute le plus, en fait, c'est que ces films restent des exclusivités et qu'il n'y ait pas de possibilité de les voir autrement qu'en s'abonnant à la plateforme qui les a lancés.
C’est sûr les plates-formes ont joué leur rôle lors de la pandémie et de son impact. Mais elles ont peut-être rendu ”flemmard ”les gens qui hésitent à retourner dans les salles de cinéma.
RépondreSupprimerMoi aussi je préfère les salles de cinéma qui sont un espace d’échanges, parfois,une réflexion par ci par là à la fin d’un film c’est toujours plus enrichissant que d’être seul chez soi où on va se coucher en général après.
Peut-être aussi dans les écoles on devrait continuer cette transmission d’aller voir des films en salles plutôt qu’à la maison.
Je ne crois pas que ce soit par flemme que les gens hésitent à renouer avec les salles. La crise sanitaire n'est pas terminée et le cinéma continue de coûter assez cher en ces temps d'inflation.
RépondreSupprimerD'après ce que je crois savoir, c'est plutôt compliqué pour les enseignants d'emmener des enfants au cinéma. Le juste milieu serait peut-être de diffuser davantage de films dans les écoles, directement.